11.11.2008, 19:35
Le Conseil d'Elrond avait décidé que l’Anneau devait être détruit : « Il faut envoyer l’Anneau au feu [de l’Orodruin]. » (Le Seigneur des Anneaux - Livre II - Chapitre 2). Frodo décida d'assumer cette tâche (« J'emporterai l’Anneau, encore que je ne connaisse pas le moyen », ibid.), qui consistait donc à emporter l'Anneau, et à le jeter dans les Sammath Naur, le seul endroit où il pouvait être détruit.
Or, arrivé là, au terme de souffrances extrêmes, il succomba au pouvoir de l'Unique : « il ne me plaît pas, maintenant de faire ce pour quoi je suis venu. […] L'Anneau est à moi ! » (Le Seigneur des Anneaux - Livre VI - Chapitre 3). Il ne fut finalement détruit que grâce à Gollum, qui vola l'Anneau à Frodon, et sautant de joie, tomba accidentellement dans le Feu. Frodo n'a donc pas, au sens strict, réussi sa Quête.
Il n'avait pas, cependant, à être blâmé pour cet échec (et il ne l'a pas été), car, comme le dit Tolkien, « il existe […] des cas où le « bien » du monde dépend du comportement d’un individu dans des circonstances qui exigent de lui souffrance et endurance bien au-delà de ce que qui est normal », et plus loin « la Quête […] était vouée à l’échec » (Lettres, #181).
En résumé, si Frodon a échoué, c’est parce que la Quête demandait des capacités littéralement surhumaines. Il faut cependant noter que seul un Hobbit pouvait aller aussi loin : « une personne d’un plus grand pouvoir n’aurait probablement jamais résisté aussi longtemps […] ; une personne d’un pouvoir moindre ne pouvait espérer lui résister au moment de la décision finale. » (ibid.)
Or, arrivé là, au terme de souffrances extrêmes, il succomba au pouvoir de l'Unique : « il ne me plaît pas, maintenant de faire ce pour quoi je suis venu. […] L'Anneau est à moi ! » (Le Seigneur des Anneaux - Livre VI - Chapitre 3). Il ne fut finalement détruit que grâce à Gollum, qui vola l'Anneau à Frodon, et sautant de joie, tomba accidentellement dans le Feu. Frodo n'a donc pas, au sens strict, réussi sa Quête.
Il n'avait pas, cependant, à être blâmé pour cet échec (et il ne l'a pas été), car, comme le dit Tolkien, « il existe […] des cas où le « bien » du monde dépend du comportement d’un individu dans des circonstances qui exigent de lui souffrance et endurance bien au-delà de ce que qui est normal », et plus loin « la Quête […] était vouée à l’échec » (Lettres, #181).
En résumé, si Frodon a échoué, c’est parce que la Quête demandait des capacités littéralement surhumaines. Il faut cependant noter que seul un Hobbit pouvait aller aussi loin : « une personne d’un plus grand pouvoir n’aurait probablement jamais résisté aussi longtemps […] ; une personne d’un pouvoir moindre ne pouvait espérer lui résister au moment de la décision finale. » (ibid.)
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
I listen to the shadows, I play among their graves