16.04.2007, 09:07
Tu te positionnes d'un point de vue très contemporain.
La démographie des temps anciens n'est en rien comparable à ce qu'on peut connaître aujourd'hui.
Une population qui stagne voire qui recule sur un millénaire n'a rien d'étonnant quand on fait un panorama de l'histoire de l'humanité, surtout lorsque cette population vit en milieu clos sans ouverture vers l'extérieur ou sans apport migratoire.
Les Aborigènes d'Australie sont restés plusieurs centaines d'années entre 500 000 et 750 000 individus, avant de refluer brutalement face au choc microbien apporté par les colons européens (ils ne plus que 350 000-400 000 de nos jours). La population totale australienne a depuis considérablement augmenté du fait de l'apport migratoire massif européen.
Même chose pour les habitants de Madagascar qui sont 16 millions aujourd'hui mais dont l'explosion démographique récente n'est dûe qu'à un apport migratoire qui date du début du XVII ème siècle (créoles d'origine européenne, esclaves d'Afrique orientale, arabes et Indiens musulmans...) et à une nette progression des conditions sanitaires au XXè siècle.
Sans ces deux facteurs primordiaux, les populations d'origine (Merina et Tanindrana) qui vivaient sur les côtes auraient tranquillement stagné voire régressé, tandis que les Betsileo, l'ethnie du centre, dynamique et en progression démographique, aurait fini par supplanter tranquillement les deux autres au bout d'un millénaire avant de probablement régresser à son tour, faute d'ouverture sur l'extérieur.
Bref, l'amélioration des conditions sanitaires et les continuels flux migratoires ont largement contribué à l'évolution et à l'augmentation des populations de notre monde. Et notre vision s'en trouve forcément influencée.
La Terre du Milieu n'entre pas dans ce cadre là. C'est un monde imaginaire mais suffisament cohérent pour qu'on puisse le détacher des critères de notre façon de voir moderno-occidentalo-cartésiano-centrée et le faire vivre en toute autonomie dans le riche univers de nos imaginations. Sans oublier bien entendu les jalons posés par son inventeur/découvreur.
I.
La démographie des temps anciens n'est en rien comparable à ce qu'on peut connaître aujourd'hui.
Une population qui stagne voire qui recule sur un millénaire n'a rien d'étonnant quand on fait un panorama de l'histoire de l'humanité, surtout lorsque cette population vit en milieu clos sans ouverture vers l'extérieur ou sans apport migratoire.
Les Aborigènes d'Australie sont restés plusieurs centaines d'années entre 500 000 et 750 000 individus, avant de refluer brutalement face au choc microbien apporté par les colons européens (ils ne plus que 350 000-400 000 de nos jours). La population totale australienne a depuis considérablement augmenté du fait de l'apport migratoire massif européen.
Même chose pour les habitants de Madagascar qui sont 16 millions aujourd'hui mais dont l'explosion démographique récente n'est dûe qu'à un apport migratoire qui date du début du XVII ème siècle (créoles d'origine européenne, esclaves d'Afrique orientale, arabes et Indiens musulmans...) et à une nette progression des conditions sanitaires au XXè siècle.
Sans ces deux facteurs primordiaux, les populations d'origine (Merina et Tanindrana) qui vivaient sur les côtes auraient tranquillement stagné voire régressé, tandis que les Betsileo, l'ethnie du centre, dynamique et en progression démographique, aurait fini par supplanter tranquillement les deux autres au bout d'un millénaire avant de probablement régresser à son tour, faute d'ouverture sur l'extérieur.
Bref, l'amélioration des conditions sanitaires et les continuels flux migratoires ont largement contribué à l'évolution et à l'augmentation des populations de notre monde. Et notre vision s'en trouve forcément influencée.
La Terre du Milieu n'entre pas dans ce cadre là. C'est un monde imaginaire mais suffisament cohérent pour qu'on puisse le détacher des critères de notre façon de voir moderno-occidentalo-cartésiano-centrée et le faire vivre en toute autonomie dans le riche univers de nos imaginations. Sans oublier bien entendu les jalons posés par son inventeur/découvreur.
I.