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Greenheart
#28
Dior a écrit :Pas selon Tolkien, qui n'avait aucun problème pour inventer des mots selon les sons qui lui plaisaient et qui lui semblaient correspondre à ce qu'il avait en tête Wink

Euh je pense que je vais finir par t'envoyer l'AOC 5 avec mon article au complet. Smile Ecris-tu des récits toi aussi ? Si c'est le cas, j'aimerai bien lire ce que tu écris.

Dior a écrit :
Citation :Heu... peux-tu définir "dimension faerienne du récit" - peut-être dans un topic spécifique ? Smile
Mieux : je vais te renvoyer au texte On fairy-stories, qui est toujours une lecture salutaire Smile

Merci pour la référence.

Le texte intégral en anglais se trouve ici -yatta ! (pdf)

http://brainstorm-services.com/wcu-2004/...olkien.pdf

Dior a écrit :Cette confusion déteint quelque peu sur nos débats, me semble-t-il Smile
Là aussi, c'est typique des tours du professeur Tolkien, j'en ai l'impression.
D'où le sens de ma remarque précédente : ces "réalités fictives" ne sont pas là pour un simple effet de style littéraire, mais pour accroître la créance secondaire Wink

D'où une nouvelle tentative de ma part pour appréhender l'expression "créance secondaire" : création de l'auteur indépendante du récit, ici le langage imaginaire ou le nom, et donc que pour respecter il faudrait préserver telle quelle ? Shocked

Dior a écrit :
Citation :"Cul de Sac" se traduit par "Dead End" en anglais.
Il aurait dû suggérer "Cul du sac".

C'est gentil de la part d'un anglais de suggérer la traduction française. C'est aussi assez risqué de cumuler autant de mots favorisant la contrepétrie dans un champ lexical aussi étroit.

Tu te rends compte que tu parles d'un philologue, là Laughing

Le titre ne m'impressionne pas même si je respecte la compétence
et le talent évident. Je serais heureux de lire les cours de Tolkien sur la question à l'occasion, lesquels, je suppose feront encore monter dans mon estime l'homme et le professeur (et par voie de conséquence, probablement l'écrivain).

Maintenant le(s) sujet(s) de ce débat improvisé est (sont) particulièrement pointus. Pour ce dernier je vois deux points qui expliquent ma position : les anglais font des maladresses en français que les français ne font pas (en français bien entendu), et réciproquement si j'écrivais en anglais, je ferais des maladresses qu'un anglais à ma place ne ferait pas. D'où ma remarque.

Le second point est qu'il y a de nombreuses écoles de traduction. Certains estiment que jamais un texte traduit ne pourra reproduire fidèlement la musique ou les justes propos du texte original. D'autres estiment normal de raccourcir le texte, ou de le débiter, ou de l'allonger. Les gens grâce à qui on a découvert un texte ne l'on pas forcément traduit dans toute sa limpidité. Parce que c'est chose possible. Et ainsi de suite.

Et j'en débats parce que cela me fait plaisir d'en débattre avec quelqu'un qui a de bons arguments Smile

Dior a écrit :Edit : juste pour ton info, tu as dans ce sujet 3 traducteurs officieux des HoMes, et je ne doute pas qu'un 4ème, voire un 5ème, débarqueront tôt ou tard Wink

Les liens ? Very Happy (MP si nécessaire)

Cela ne me dérange pas que d'autres se posent les mêmes questions (ou d'autres questions) que moi. Et encore une fois, je n'ai pas l'intention dans l'immédiat de poursuivre ma traduction

Si j'en avais le temps je le ferai peut-être par pur plaisir et surtout pur apprentissage : parce qu'on apprend vraiment énormément à traduire un excellent auteur et j'adore apprendre.Mr. Green
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Greenheart - par Greenheart - 15.01.2007, 14:03

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