04.07.2020, 13:31
Ah, j'aurais dû préciser. Je ne parlais pas des problèmes liés à la présence ou non des livres comme support scénaristique, on toucherait là surtout à une question de goût. Au contraire, je parlais précisément de ceux plus qui n'ont rien à voir avec cela, qu'ils soient en rapport avec des soucis financiers, délais de tournage, délais de production, format de diffusion et j'en passe. Or, ces derniers sont grandement responsables de cette saison que beaucoup considèrent ratée, moi le premier, et ce bien plus que l'absence de livres, à mon avis. D'ailleurs, ces critiques étaient quasiment inexistantes lors des saisons 6 et 7 alors qu'elles ont été écrites dans les mêmes conditions que la dernière par les scénaristes.
Sans compter que je te rejoins, le Trône de Fer était parfaitement taillé pour la télévision. Ayant commencé à lire cette saga il y a bientôt 20 ans, j'étais très attentif à son arrivée sur écran et je me rappelle avoir été surpris dès la première saison de voir comment, en retirant simplement les intrigues secondaires et personnages correspondants, toute l'histoire se déroulait naturellement, sans trop d’altérations. Concrètement, la narration des livres par différents points de vue est idéale pour être transposée directement à la mise en scène, le temporalité narrative convient parfaitement à l'écriture du scénario, alors que les jeux de couloirs et les trahisons politiques servent à merveilles les rebondissements attendus pour les épisodes d'une série.
Mais je m'égare, je reviens à nos moutons : cela ne me semble pas du tout le cas du Silmarillion. L'exemple le plus parlant étant le cas de la chronologie très étendue du Quenta Silmarillion. Dans le cas où les chapitres seraient traitées par épisode, il y aurait un manque de fluidité criant par rapport aux livres et cela se ressentirait en tant que spectateur. A l'inverse, bien que cela me paraisse plus réaliste et adapté, le cas où les chapitres seraient traités par saison me paraît totalement incongru par rapport au format souhaité par les productions de série à l'heure actuelle, format faisant la part belle à l'attachement des personnages principaux (qui sont donc récurrents) ou au suivi scénaristique direct entre chaque saison afin d'en faire un fresque continue (souvent synonyme de saison de trop, à la longue).
En somme, soit l'adaptation me paraît aberrante au regard de l’œuvre, soit très éloignée des canons de production qui font loi actuellement.
Sans compter que je te rejoins, le Trône de Fer était parfaitement taillé pour la télévision. Ayant commencé à lire cette saga il y a bientôt 20 ans, j'étais très attentif à son arrivée sur écran et je me rappelle avoir été surpris dès la première saison de voir comment, en retirant simplement les intrigues secondaires et personnages correspondants, toute l'histoire se déroulait naturellement, sans trop d’altérations. Concrètement, la narration des livres par différents points de vue est idéale pour être transposée directement à la mise en scène, le temporalité narrative convient parfaitement à l'écriture du scénario, alors que les jeux de couloirs et les trahisons politiques servent à merveilles les rebondissements attendus pour les épisodes d'une série.
Mais je m'égare, je reviens à nos moutons : cela ne me semble pas du tout le cas du Silmarillion. L'exemple le plus parlant étant le cas de la chronologie très étendue du Quenta Silmarillion. Dans le cas où les chapitres seraient traitées par épisode, il y aurait un manque de fluidité criant par rapport aux livres et cela se ressentirait en tant que spectateur. A l'inverse, bien que cela me paraisse plus réaliste et adapté, le cas où les chapitres seraient traités par saison me paraît totalement incongru par rapport au format souhaité par les productions de série à l'heure actuelle, format faisant la part belle à l'attachement des personnages principaux (qui sont donc récurrents) ou au suivi scénaristique direct entre chaque saison afin d'en faire un fresque continue (souvent synonyme de saison de trop, à la longue).
En somme, soit l'adaptation me paraît aberrante au regard de l’œuvre, soit très éloignée des canons de production qui font loi actuellement.