(Dwayn, je suis désolée car je n'ai pas réussi à me servir de l'outil "citer")
Créer ma propre langue ? Non merci, sans façon
Après avoir étudié empiriquement, le tamoul et le thaï (dont 30 ans plus tard il ne me reste quasi rien, si ce n'est la nostalgie de belles écritures et la capacité de repérer les structures), j'ai trouvé -cette fois- ou plutôt, mes maîtres en la matière :
- Zamenhof, pour l'esperanto universel et,
- Tolkien pour ses langages magnifiques...
En ce qui concerne la première des dernières citées, c'est une langue dont le plus grand paradoxe est bien la possibilité de créer des mots, locutions etc, à l'infini car il n'y a pas de limite à ce propos : c'est une langue qui continue de s'enrichir. J'en aime la structure très élaborée, les règles grammaticales formelles, fonctionnelles (et sans exception aux dites règles). J'en aime moins l'écriture (romane !) la musicalité, n'est pas mal sans plus...
Concernant celles de Tolkien, dont celles qui ont ma préférence (quenia & sindarin), tout d'abord, leur sonorité est fantastique (si une langue ne chante pas, elle ne m'attire pas du tout). Ensuite, les écritures sont esthétiquement parlant, de toute beauté et permettent de transcrire les sons. Alors cela me les rend d'autant précieuses si je peux acquérir des connaissances dans la structure des ces langues afin de les explorer, écrire (lorsque cela est possible ce que je lis ou entends d'existant...
Transposer les mots du français au sindarin écrit (par ex) ne m’intéresse absolument pas...
Par contre, pouvoir écrire ce que je lis directement en sindarin (ou quenia), en comprenant tant le sens qu'en appliquant les règles établies par Tolkien, cela, c'est un challenge qui me correspond davantage car cela me permet d'associer plusieurs passions : avoir une jolie calligraphie naturelle en faisant partie...
(c'est le plaisir qui me fait défaut dans l'esperanto)
Par exemple, dans presque une autre vie alors que je vivais en Thaïlande, au départ je pensais (sur)vivre avec mes gosses en peignant. Mais il s'est avéré que c'est surtout en calligraphiant autour de mes tableaux devenus -entretemps- des panneaux "publicitaires" réalisés pour des bateaux à touristes ou des commerçants que je m'en sortais mieux ! La structure de la langue m'amusait, la musicalité était présente, alors écrire était le pas suivant...
Ainsi, ce n'est pas maîtriser une langue qui me motive... Ce sont bien les racines des mots qui m'enchantent le plus, car j'adore les "pister", les relier entre-eux par leur sens, leur nature profonde dans mon esprit... Ma mémoire étant visuelle, j'ai besoin de savoir les écrire, les prononcer pour en conserver l'essence sonore aussi... Peut-être parce que les racines des mots entrouvrent d'autres mondes qui défient tant l'espace que le temps ?
Je ne sais pas pourquoi cela me plait autant et sans doute ne le saurais-je jamais, pas grave...
Voilà j'en suis là de mes réflexions qui vous permettront peut-être d'appréhender quelle vieille folle a passé la porte et j'en resterai là...
C'est la faute à Dwayn, qui m'a tendue la perche
Bonne soirée à chacun et chacune d'entre-vous...
Créer ma propre langue ? Non merci, sans façon
Après avoir étudié empiriquement, le tamoul et le thaï (dont 30 ans plus tard il ne me reste quasi rien, si ce n'est la nostalgie de belles écritures et la capacité de repérer les structures), j'ai trouvé -cette fois- ou plutôt, mes maîtres en la matière :
- Zamenhof, pour l'esperanto universel et,
- Tolkien pour ses langages magnifiques...
En ce qui concerne la première des dernières citées, c'est une langue dont le plus grand paradoxe est bien la possibilité de créer des mots, locutions etc, à l'infini car il n'y a pas de limite à ce propos : c'est une langue qui continue de s'enrichir. J'en aime la structure très élaborée, les règles grammaticales formelles, fonctionnelles (et sans exception aux dites règles). J'en aime moins l'écriture (romane !) la musicalité, n'est pas mal sans plus...
Concernant celles de Tolkien, dont celles qui ont ma préférence (quenia & sindarin), tout d'abord, leur sonorité est fantastique (si une langue ne chante pas, elle ne m'attire pas du tout). Ensuite, les écritures sont esthétiquement parlant, de toute beauté et permettent de transcrire les sons. Alors cela me les rend d'autant précieuses si je peux acquérir des connaissances dans la structure des ces langues afin de les explorer, écrire (lorsque cela est possible ce que je lis ou entends d'existant...
Transposer les mots du français au sindarin écrit (par ex) ne m’intéresse absolument pas...
Par contre, pouvoir écrire ce que je lis directement en sindarin (ou quenia), en comprenant tant le sens qu'en appliquant les règles établies par Tolkien, cela, c'est un challenge qui me correspond davantage car cela me permet d'associer plusieurs passions : avoir une jolie calligraphie naturelle en faisant partie...
(c'est le plaisir qui me fait défaut dans l'esperanto)
Par exemple, dans presque une autre vie alors que je vivais en Thaïlande, au départ je pensais (sur)vivre avec mes gosses en peignant. Mais il s'est avéré que c'est surtout en calligraphiant autour de mes tableaux devenus -entretemps- des panneaux "publicitaires" réalisés pour des bateaux à touristes ou des commerçants que je m'en sortais mieux ! La structure de la langue m'amusait, la musicalité était présente, alors écrire était le pas suivant...
Ainsi, ce n'est pas maîtriser une langue qui me motive... Ce sont bien les racines des mots qui m'enchantent le plus, car j'adore les "pister", les relier entre-eux par leur sens, leur nature profonde dans mon esprit... Ma mémoire étant visuelle, j'ai besoin de savoir les écrire, les prononcer pour en conserver l'essence sonore aussi... Peut-être parce que les racines des mots entrouvrent d'autres mondes qui défient tant l'espace que le temps ?
Je ne sais pas pourquoi cela me plait autant et sans doute ne le saurais-je jamais, pas grave...
Voilà j'en suis là de mes réflexions qui vous permettront peut-être d'appréhender quelle vieille folle a passé la porte et j'en resterai là...
C'est la faute à Dwayn, qui m'a tendue la perche
Bonne soirée à chacun et chacune d'entre-vous...