16.08.2018, 15:32
(15.08.2018, 19:11)Pio2001 a écrit : Je trouve qu'il y a aussi une réminiscence d'Alberich dans le personnage de Gollum quand il se met à suivre la Fraternité, seul et en secret. Dans Siegfried, Alberich est dans la même situation : seul et dépouillé de son trésor, il erre furtivement, guettant une occasion de récupérer son bien.
A noter aussi que Mime peut aussi évoquer Gollum, menant le héros à l'antre d'un monstre pour pouvoir lui voler fourbement le Trésor tant désiré. Si on veut vraiment pousser les choses au bout, on pourrait aussi voir une certaine ressemblance entre la désobéissance de Brünhilde à son père pour le bien de ce dernier et celle d'Eowyn, qui sauve son paternel de la dévoration (à défaut de le sauver de la mort).
Mais comme le dit Faerestel, le Seigneur des Anneaux est un peu plus cela, même s'il semble avoir davantage en commun que ne l'avoue Tolkien (qui disait que "les deux anneaux sont ronds et cela s'arrête là"...).
(16.08.2018, 08:50)Alkar a écrit : J'ai toujours trouvé le jugement de valeur de Tolkien un peu exagéré à propos de Wagner.
Hypothèse à vérifier et falsifier : le rejet de Wagner par Tolkien n'est-il pas explicable en partie par l'exaltation très XIXème de l'esprit allemand chez Wagner, que Tolkien décriait également chez un certain "petit rougeaud" ? Cette volonté d'exaltation nationaliste est assez manifeste dans son texte Was ist deutsch?, et tend peut-être à politiser un peu trop l'esprit du Nord à la vue de Tolkien.
Après, il doit y avoir aussi des questions simples d'appréciation esthétique (Wagner me plaît beaucoup en certains points mais n'est pas apprécié de tous).
A voir.
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
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