15.10.2017, 00:50
J'étais donc cet après-midi à la Grand Librairie d'Arras avec les membres de La Guilde Dòl Hròkr. Nous étions une quinzaine, dont une majorité de membre de la guilde, merci à eux d'être venus ! Dans les présents nous avions deux lectrices ayant déjà la version originale, cela fait donc d'autant plus plaisir de les voir tout de même intéressées pour assister à cette lecture.
Tout d'abord, Romain, de la guilde, qui m'avait proposé cette rencontre, l'a replacée dans son contexte : celui du Mois de l'Imaginaire, un collectif d'éditeurs et autres acteurs et amateurs de l'imaginaire qui souhaitent valoriser cette littérature en lui dédiant le mois d'octobre y organisant de nombreux événements comme des lectures, dédicaces et autres rencontres.
Ensuite j'ai présenté tout d'abord, l'histoire, celle de Beren et Lúthien qu'on découvre dans le Seigneur des Anneaux par Aragorn qui la chante et raconte aux Hobbits installés autour d'un feu près de Montauvent avant l'attaque des Nazgûl. J'ai parlé de son contexte, le Silmarillion. J'ai évoqué son écho dans la vie de Tolkien, la danse d'Edith dans un bois de Roos qui l'a inspirée. Et enfin j'ai expliqué l'objectif de Christopher Tolkien à travers la publication de cet ouvrage dont aucun texte n'est en fait inédit : la volonté de valoriser ce récit et d'en montrer le processus d'écriture principalement.
Puis je suis passée à la présentation des textes dont est extrait l'ouvrage : Le Conte de Tinúviel issu des Contes perdus (l'Histoire de la Terre du Milieu [HoMe] 1 & 2), qui est raconté par Vëannë au marin Eriol à Tol Eresseä datant de 1917 ; l'Esquisse de la Mythologie de 1926-1930 qu'on trouve dans La Formation de la Terre du Milieu (HoMe 4) ; Le Lai de Leithian de 1925-1928, tout en vers et la Quenta Noldorinwa de 1930.
Avant de commencer ma première lecture, j'ai expliqué quelques éléments spécifiques à cette version : Beren est un Elfe, un Gnome plus précisément, ce qui équivaut à un Noldo ; Lúthien est une Elfe, aussi définie comme Fée, et elle est nommée Tinúviel, le rossignol ; Tinwelint est Thingol son père et Gwendeling est Melian sa mère, et ensemble ils sont dans le royaume d'Artanor, qui est appelé plus tard Doriath.
Mon premier extrait était tout simplement le début du Conte de Tinúviel avec la rencontre de Beren et Tinúviel jusqu'à ce qu'ils aillent au palais de Tinwelint.
Ensuite j'ai choisi un passage de la Quenta, où l'on découvre Felagund qui rencontre les Hommes de Bëor et devient ami de Barahir, le père de Beren puis son départ pour honorer sa promesse d'aide en accompagnant Beren dans sa quête du Silmaril.
On a remarqué à cet instant une différence dans le style du récit, le premier extrait était plus lent et poétique, s'attardant plus sur les scènes, alors que l'extrait suivant est bien plus synthétique et dense, s'inscrivant dans l'histoire du Silmarillion.
L'extrait suivant fut quelques vers du Lai de Leithian, lorsque Felagund, Beren et leurs compagnons se transforment en Orques grâce au un sortilège de Felagund.
Enfin on est revenu à un nouvel extrait de la Quenta, où Lúthien part sauver Beren avec Huan, puis les amoureux se déguisent en chauve-souris et loup-garou pour retourner chercher le Silmaril.
Suite à ces lectures on est revenu sur le reflet de la vie de Tolkien dans ce texte, notamment lorsqu'un parent tente de séparer les amoureux.
On a terminé vers 16h en parlant du festival Atrebatia et de l'association.
Tout d'abord, Romain, de la guilde, qui m'avait proposé cette rencontre, l'a replacée dans son contexte : celui du Mois de l'Imaginaire, un collectif d'éditeurs et autres acteurs et amateurs de l'imaginaire qui souhaitent valoriser cette littérature en lui dédiant le mois d'octobre y organisant de nombreux événements comme des lectures, dédicaces et autres rencontres.
Ensuite j'ai présenté tout d'abord, l'histoire, celle de Beren et Lúthien qu'on découvre dans le Seigneur des Anneaux par Aragorn qui la chante et raconte aux Hobbits installés autour d'un feu près de Montauvent avant l'attaque des Nazgûl. J'ai parlé de son contexte, le Silmarillion. J'ai évoqué son écho dans la vie de Tolkien, la danse d'Edith dans un bois de Roos qui l'a inspirée. Et enfin j'ai expliqué l'objectif de Christopher Tolkien à travers la publication de cet ouvrage dont aucun texte n'est en fait inédit : la volonté de valoriser ce récit et d'en montrer le processus d'écriture principalement.
Puis je suis passée à la présentation des textes dont est extrait l'ouvrage : Le Conte de Tinúviel issu des Contes perdus (l'Histoire de la Terre du Milieu [HoMe] 1 & 2), qui est raconté par Vëannë au marin Eriol à Tol Eresseä datant de 1917 ; l'Esquisse de la Mythologie de 1926-1930 qu'on trouve dans La Formation de la Terre du Milieu (HoMe 4) ; Le Lai de Leithian de 1925-1928, tout en vers et la Quenta Noldorinwa de 1930.
Avant de commencer ma première lecture, j'ai expliqué quelques éléments spécifiques à cette version : Beren est un Elfe, un Gnome plus précisément, ce qui équivaut à un Noldo ; Lúthien est une Elfe, aussi définie comme Fée, et elle est nommée Tinúviel, le rossignol ; Tinwelint est Thingol son père et Gwendeling est Melian sa mère, et ensemble ils sont dans le royaume d'Artanor, qui est appelé plus tard Doriath.
Mon premier extrait était tout simplement le début du Conte de Tinúviel avec la rencontre de Beren et Tinúviel jusqu'à ce qu'ils aillent au palais de Tinwelint.
Ensuite j'ai choisi un passage de la Quenta, où l'on découvre Felagund qui rencontre les Hommes de Bëor et devient ami de Barahir, le père de Beren puis son départ pour honorer sa promesse d'aide en accompagnant Beren dans sa quête du Silmaril.
On a remarqué à cet instant une différence dans le style du récit, le premier extrait était plus lent et poétique, s'attardant plus sur les scènes, alors que l'extrait suivant est bien plus synthétique et dense, s'inscrivant dans l'histoire du Silmarillion.
L'extrait suivant fut quelques vers du Lai de Leithian, lorsque Felagund, Beren et leurs compagnons se transforment en Orques grâce au un sortilège de Felagund.
Enfin on est revenu à un nouvel extrait de la Quenta, où Lúthien part sauver Beren avec Huan, puis les amoureux se déguisent en chauve-souris et loup-garou pour retourner chercher le Silmaril.
Suite à ces lectures on est revenu sur le reflet de la vie de Tolkien dans ce texte, notamment lorsqu'un parent tente de séparer les amoureux.
On a terminé vers 16h en parlant du festival Atrebatia et de l'association.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."