17.07.2017, 09:10
Pour ma part, je reste plutôt séduit par l'hypothèse d'une cité ouverte, sans murailles. Ce qui n'exclue pas d'imaginer un système défensif plus "léger" (tours défensives sur les collines voisines, un espace fortifié à l'intérieur de la cité, ce genre de choses).
J'ai toujours imaginé Annuminas comme la plus Numenoréenne des cités de la Terre du Milieu, et la plus "contemplative" de toutes. Pas du tout comme une cité de garnison.
Les militaires, peu nombreux, sont sur les frontières, et le centre de commandement a toujours été Fornost, je suis bien d'accord.
Que le roi se déplace d'Annuminas aux collines en cas de troubles n'implique pas qu'il le fasse avec une grande armée - que l'Arnor ne possède pas, de toute façon.
Ainsi, je suis d'accord avec Tiki, la présence de la fameuse tour qui lui a donné son nom est plus lié à l'accueil du Palantir qu'à une évocation militaire, selon moi.
Si on se réfère à notre propre histoire, la cité fortifiée est évidemment la norme, mais la Pax Romana offre un grand nombre d'exemples de cités prospères et ouvertes, comme Paris, qui ont connu une belle extension sans remparts jusqu'au IVème siècle, malgré les instabilités du temps qui avaient déjà commencé depuis une centaine d'années.
Quant au possible pont, pourquoi pas.
À l'instar de Tharbad, on peut imaginer à Annuminas un ouvrage qui a finalement été détruit par le temps et le manque d'entretien, et dont il ne reste, à l'époque de Frodo, que quelques piles sortant des fllots. Ça pourrait expliquer que Tolkien n'évoque que le pont de la route de l'est et le gué de Sarn comme points de passage.
Toutefois l'argument d'Elendil pour proposer un pont au niveau du déversoir du Lac d'Evendim, vaut aussi pour un passage par bac
Les Hobbits utilisent ce moyen pour passer le fleuve entre Mithe et Breredon. Pourquoi pas les Numenoréens, là où le Baranduin est plus facile à traverser ?
Ce n'est pas forcément un indice de décadence, mais celui, plus séduisant, d'une civilisation apaisée, qui prend un peu le contre-pied de ce qui se passe au Gondor.
Voilà en quelques traits mon point de vue sur la question.
Il vaut ce qu'il vaut, tout est question d'applicabilité
I.
J'ai toujours imaginé Annuminas comme la plus Numenoréenne des cités de la Terre du Milieu, et la plus "contemplative" de toutes. Pas du tout comme une cité de garnison.
Les militaires, peu nombreux, sont sur les frontières, et le centre de commandement a toujours été Fornost, je suis bien d'accord.
Que le roi se déplace d'Annuminas aux collines en cas de troubles n'implique pas qu'il le fasse avec une grande armée - que l'Arnor ne possède pas, de toute façon.
Ainsi, je suis d'accord avec Tiki, la présence de la fameuse tour qui lui a donné son nom est plus lié à l'accueil du Palantir qu'à une évocation militaire, selon moi.
Si on se réfère à notre propre histoire, la cité fortifiée est évidemment la norme, mais la Pax Romana offre un grand nombre d'exemples de cités prospères et ouvertes, comme Paris, qui ont connu une belle extension sans remparts jusqu'au IVème siècle, malgré les instabilités du temps qui avaient déjà commencé depuis une centaine d'années.
Quant au possible pont, pourquoi pas.
À l'instar de Tharbad, on peut imaginer à Annuminas un ouvrage qui a finalement été détruit par le temps et le manque d'entretien, et dont il ne reste, à l'époque de Frodo, que quelques piles sortant des fllots. Ça pourrait expliquer que Tolkien n'évoque que le pont de la route de l'est et le gué de Sarn comme points de passage.
Toutefois l'argument d'Elendil pour proposer un pont au niveau du déversoir du Lac d'Evendim, vaut aussi pour un passage par bac

Les Hobbits utilisent ce moyen pour passer le fleuve entre Mithe et Breredon. Pourquoi pas les Numenoréens, là où le Baranduin est plus facile à traverser ?
Ce n'est pas forcément un indice de décadence, mais celui, plus séduisant, d'une civilisation apaisée, qui prend un peu le contre-pied de ce qui se passe au Gondor.
Voilà en quelques traits mon point de vue sur la question.
Il vaut ce qu'il vaut, tout est question d'applicabilité

I.