17.07.2017, 06:05
(16.07.2017, 22:08)Tikidiki a écrit : J'ajouterais juste qu'il faudrait éviter de considérer Annuminas comme une cité fortifiée. Si les textes de Tolkien ne la désignent pas comme telle, ce n'est pas anodin, et la présence d'une tour se réfère essentiellement à un but symbolique (siège du pouvoir) et à usage non-militaire pour le palanti qu'elle abrite.
Le fait que la ville ne soit pas une « forteresse » ne veut pas dire qu'elle n'est pas fortifiée par une bonne muraille...
(16.07.2017, 22:08)Tikidiki a écrit : Aussi, la récit de la bataille de 1975 semble écarter la possibilité d'un point de passage stratégique car les armées de Cirdan et Earnur passent par les collines d'Evendim ou par le nord (Appendice A) : "Mais dévalant les collines d'Evendim, l'Aréme d'Occident fondit sur lui : et la bataille fit rage dans la plaine qui s'étend entre le lac Nenuial et les Hauts du Nord. (...) Le principal corps de cavalerie (du Gondor) contourna les collines par le nord et fondit sur eux (l'Angmar)".
En outre, l'insistance sur le fameux grand pont de pierre qui permet de traverser le Brandevin, et construit du temps de l'apogée du royaume, me semble suffisante pour écarter l'idée d'un autre pont du même type mais perdu.
Pour la bataille de Fornost, il faut d'abord signaler que cette cavalerie a pour but de prendre l'ennemi à revers par surprise. Si la cavalerie venait droit d'Annúminas, elle viendrait du sud, donc face à l'ennemi. Si elle traversait le Brandevin puis remontait au nord, elle aurait des chances d'être repérée par des guetteurs. Cela ne constitue donc guère un argument en défaveur d'un pont vers Annúminas.
Ensuite, un pont comme celui des Arches de pierre, construit à un endroit où le Brandevin était nécessairement plus large, constitue forcément une réalisation plus remarquable qu'un pont plus petit, bâti au déversoir d'un lac.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland