12.10.2016, 22:49
L'idée que le Balrog puisse être inféodé à Sauron est envisageable, ou du moins, est envisagée par Sauron. Le cas du Balrog est pour moi sembable à celui d'Arachne, effectivement, ou à celui de Smaug, dont Sauron pouvait faire un "terrible usage" dixit Gandalf.
Toutes ces créatures sont hiérarchiquement moins puissantes que Sauron, et on peut penser que Sauron revendique une sorte de souveraineté sur l'ensemble des tenants du "parti du Mal". Mais on voit bien que ces créatures ne lui reconnaissent pas nécessairement l'autorité qu'il s'octroie, dans le cas d'Arachne déjà. Smaug aurait continué de poursuivre des buts proches de ses intérêts en étant intégré aux plans de Sauron. De même le Balrog n'aurait pas bougé de sa cache (n'ayant très théoriquement pas le droit de se risquer sous le ciel), mais cela préservait la Moria de toute recolonisation. Tout le monde était gagnant, dans un sens.
Ce que tu dis est juste et bien vu en ce qui concerne la différence des relations entre Ungoliant, Melkor et les Balrogs, et il est possible que cela joue dans l'architecture générale de leurs rapports. Il ne faut cependant pas oublier que le Balrog demeure un Maia, tandis qu'Arachne n'est qu'une copie assez faible, donc l'équilibre n'est plus le même qu'avec Melkor. De son côté, Sauron étant seulement un Maïa, il peut difficilement exiger quelque chose du Balrog, et ce même si le Balrog lui concède poliment son rang de seigneur. Ce n'était pas le cas de Melkor qui n'avait aucun problème de ce genre.
Cette suprématie "de droit" dans le parti du Mal pourrait rejoindre les mêmes problématique que la question de la légitimité de la souveraineté (et particulièrement de la Haute royauté) du côté des royaumes elfiques ou nùmenoréens: la souveraineté de leurs représentants était loin d'être toujours reconnue.
En définitive, l'Unique aurait été probablement conservé par ces créatures s'il était tombé entre leurs griffes, n'ayant absolument pas la fidélité des Spectres.
Toutes ces créatures sont hiérarchiquement moins puissantes que Sauron, et on peut penser que Sauron revendique une sorte de souveraineté sur l'ensemble des tenants du "parti du Mal". Mais on voit bien que ces créatures ne lui reconnaissent pas nécessairement l'autorité qu'il s'octroie, dans le cas d'Arachne déjà. Smaug aurait continué de poursuivre des buts proches de ses intérêts en étant intégré aux plans de Sauron. De même le Balrog n'aurait pas bougé de sa cache (n'ayant très théoriquement pas le droit de se risquer sous le ciel), mais cela préservait la Moria de toute recolonisation. Tout le monde était gagnant, dans un sens.
Ce que tu dis est juste et bien vu en ce qui concerne la différence des relations entre Ungoliant, Melkor et les Balrogs, et il est possible que cela joue dans l'architecture générale de leurs rapports. Il ne faut cependant pas oublier que le Balrog demeure un Maia, tandis qu'Arachne n'est qu'une copie assez faible, donc l'équilibre n'est plus le même qu'avec Melkor. De son côté, Sauron étant seulement un Maïa, il peut difficilement exiger quelque chose du Balrog, et ce même si le Balrog lui concède poliment son rang de seigneur. Ce n'était pas le cas de Melkor qui n'avait aucun problème de ce genre.
Cette suprématie "de droit" dans le parti du Mal pourrait rejoindre les mêmes problématique que la question de la légitimité de la souveraineté (et particulièrement de la Haute royauté) du côté des royaumes elfiques ou nùmenoréens: la souveraineté de leurs représentants était loin d'être toujours reconnue.
En définitive, l'Unique aurait été probablement conservé par ces créatures s'il était tombé entre leurs griffes, n'ayant absolument pas la fidélité des Spectres.