01.09.2016, 17:46
(Modification du message : 01.09.2016, 17:46 par Hofnarr Felder.)
Pour l'affaire de la virgule, si elle avait pour pouvoir de couper le vers, alors cela permettrait un amuïssement du e prononcé sinon, comme en fin de vers... Et donc de toute façon, ce serait, E-coute et pas E-cou-te.
En outre, je n'ai trouvé nulle part trace de cette faculté de la virgule ; j'ai lu un guide de douze pages apparemment très complet sur les règles de dénombrement (même moi ça m’écœure tant il peut y en avoir), et aucune mention d'une exception liée aux virgules. Mais la question était réglée depuis le début, à mon avis : ce "e" ne peut pas se prononcer, quoi qu'il en soit.
Strophe 5, premier vers : je crois que c'est "briller".
Selon mes goûts personnels, les strophes 5 et 6 sont les plus puissantes du poème -même si je ne saisis pas du tout toutes les références... Celle que j'aime le moins est la deuxième, parce qu'elle intercale le passage au pluriel, avant de revenir à Varda comme référence :
Ici le passage de "elle siège avec sagesse" à "monarques sublimés" est étrange, puisqu'on passe du singulier "elle [Varda]" au pluriel "monarques" ; même si c'est très compréhensible, cette transition me dérange un peu. Ensuite, tu reparles de "son roi bien-aimé", comme si on était toujours dans le sillage de "elle", alors que le pluriel, et donc le changement de référence, a té intercalé. Il est aussi un peu bizarre que Manwë soit proclamé roi bien-aimé de Varda après qu'on ait présenté celle-ci comme "siégeant auprès de son époux"
Donc, simplement : je modifierais le vers 2 de cette strophe, pour enlever le pluriel,(éventuellement rester avec Varda seulement), ou même, je mettrais les deux derniers vers en premiers, et modifierais les deux premiers. Quelque chose comme :
Manwë au sceptre de saphir fut proclamé
aux confins d'Ëa comme son roi bien-aimé
monarques sublimés, tous ornés d'allégresse,
sur les Valar ils règnent, en prodiguant sagesse
(C'est assez mauvais mais c'est juste un exemple.)
Enfin, "tous ornés d'allégresse" me travaille, parce que "tous" s'applique, d'accord, mais enfin ça reste est un peu bizarre, c'est comme si on disait "le roi et la reine siégeaient dans la salle du trône, et ils étaient tous assis ; face à eux, les membres de leur conseil, restés debout pour montrer leur respect, leur présentaient la situation".
En outre, je n'ai trouvé nulle part trace de cette faculté de la virgule ; j'ai lu un guide de douze pages apparemment très complet sur les règles de dénombrement (même moi ça m’écœure tant il peut y en avoir), et aucune mention d'une exception liée aux virgules. Mais la question était réglée depuis le début, à mon avis : ce "e" ne peut pas se prononcer, quoi qu'il en soit.
Strophe 5, premier vers : je crois que c'est "briller".
Selon mes goûts personnels, les strophes 5 et 6 sont les plus puissantes du poème -même si je ne saisis pas du tout toutes les références... Celle que j'aime le moins est la deuxième, parce qu'elle intercale le passage au pluriel, avant de revenir à Varda comme référence :
Citation : Auprès de son époux, elle siège avec sagesse,
monarques sublimés, tous ornés d'allégresse.
Manwë au sceptre de saphir fut proclamé
aux confins d'Ëa comme son roi bien-aimé.
Ici le passage de "elle siège avec sagesse" à "monarques sublimés" est étrange, puisqu'on passe du singulier "elle [Varda]" au pluriel "monarques" ; même si c'est très compréhensible, cette transition me dérange un peu. Ensuite, tu reparles de "son roi bien-aimé", comme si on était toujours dans le sillage de "elle", alors que le pluriel, et donc le changement de référence, a té intercalé. Il est aussi un peu bizarre que Manwë soit proclamé roi bien-aimé de Varda après qu'on ait présenté celle-ci comme "siégeant auprès de son époux"
Donc, simplement : je modifierais le vers 2 de cette strophe, pour enlever le pluriel,(éventuellement rester avec Varda seulement), ou même, je mettrais les deux derniers vers en premiers, et modifierais les deux premiers. Quelque chose comme :
Manwë au sceptre de saphir fut proclamé
aux confins d'Ëa comme son roi bien-aimé
monarques sublimés, tous ornés d'allégresse,
sur les Valar ils règnent, en prodiguant sagesse
(C'est assez mauvais mais c'est juste un exemple.)
Enfin, "tous ornés d'allégresse" me travaille, parce que "tous" s'applique, d'accord, mais enfin ça reste est un peu bizarre, c'est comme si on disait "le roi et la reine siégeaient dans la salle du trône, et ils étaient tous assis ; face à eux, les membres de leur conseil, restés debout pour montrer leur respect, leur présentaient la situation".