26.08.2016, 10:58
Bonjour Lithenna,
Comme promis je relis ton poème. Comme tu as précisé qu'il s'agissait d'alexandrins, je me suis efforcé de compter scrupuleusement les syllabes à chaque vers. Pour les diérèses, je vérifie à chaque fois sur ces deux sources :
http://lespoetesdefrance.perso.sfr.fr/le...ereses.htm
et
http://jocab.over-blog.com/pages/Dierese...41024.html
A - ja - mais - sur - l’in - fi - ni - splen - deur - des - cieux, = 11 (et infinie)
brill - ent - les - é - toil - e - s et- leur - feu - pré - ci- eux, =12 (mais un peu lourd : "brilleuh les étoileuh zet leur feu précilleux")
jo - yaux - du - di - vin, in - can - des - cen - te - beau - té, = 12
que - Var - da - cou - ro - nnée - de - lu - mière - a - po - sées. = 11 (pas de diérèse à lumière) + que l'hémistiche s'arrête a couronnée fait qu'il est un peu difficile, selon moi évidemment, de rattacher immédiatement "de lumière" à "couronnée". Mais c'est subjectif.+ techniquement, pas de rimes entre "beauté" et "posées"
Au - près - de - son - é - poux, - ell - e - siège - a - vec - sa - gesse, = 12
mo - narqu - es - su - bli - més, - tous - or - nés - d'a - llé - gresse. = 12
Manwë au sceptre de saphir fut proclamé = 12
aux confins d'Ëa comme son roi bien aimé. = 12
Depuis l'aube des jours glorieux d'Almaren, = 12
des prairies d'Aman au ciel de Cuivienen = ?? (diérèses pour Cuivienen ? Soit cu-i-vi-e-nen, soit cui - vie- nen ... les spécialites de la prosodie elfique doivent trancher).
ils portent sur Arda le regard des amants, = 12
sou - ve - rains - dé - si - reux, - aux - cœurs - bien - veil - lants. = 11
Non sans orgueil, ils furent confrontés aux leurres = 12
et leur long règne à nul autre pareil demeure = 12
bien que troublé par les flammes de leur colère, = 12
et l'ire des Valar garde un goût bien amère. = 12 (par contre c'est amer et non amère, qui du coup, techniquement, ne rime pas avec colère)
Vois, O Elbereth, le Valacirca brillé = 12 (mais briller, non ?)
que tu as, au loin, délicatement placé, = 12
terrible menace pour le noir ennemi = 12
Et - pro - mes - se - d'es - poir - pour - les - e - ru - hi - ni = 11
É - coute, - O - Sú - li - mo, - les - ai - les - du - vent, = 11
Par bourrasques, zéphyrs et froid blizzards soufflant, = 12
que chants, louanges et grâces te parviennent,= 12
doux roi bienfaiteur à la sagesse ancienne. = 11 (pas de diérèse à bien)
Pour qu'à jamais couronnant le Taniquetil, = 12
larmes de leurs souvenirs perlant à leurs cils, = 12
ils règnent, patients, en immortelle veille = 12
Unis dans l’infini, créateurs de merveilles. = 12
Bon, ce sont les règles de la prosodie classique... Inutile de forcément toujours les respecter (j'ai laissé de côté l'alternance rimes masuclines - rimes féminines, de toute façon souvent suivie ici). Qui s'en soucie après tout ? Et quand les lecteurs liront ce poème, sûr qu'ils n'iront pas chercher les règles de la diérèse sur un site et qu'ils prononceront comme ils le sentent, alors, bon... Prends ça à titre informatif et pas à titre coercitif.
Je relirai encore une fois le poème pour le côté, beaucoup plus subjectif, de l'esthétique.
Comme promis je relis ton poème. Comme tu as précisé qu'il s'agissait d'alexandrins, je me suis efforcé de compter scrupuleusement les syllabes à chaque vers. Pour les diérèses, je vérifie à chaque fois sur ces deux sources :
http://lespoetesdefrance.perso.sfr.fr/le...ereses.htm
et
http://jocab.over-blog.com/pages/Dierese...41024.html
A - ja - mais - sur - l’in - fi - ni - splen - deur - des - cieux, = 11 (et infinie)
brill - ent - les - é - toil - e - s et- leur - feu - pré - ci- eux, =12 (mais un peu lourd : "brilleuh les étoileuh zet leur feu précilleux")
jo - yaux - du - di - vin, in - can - des - cen - te - beau - té, = 12
que - Var - da - cou - ro - nnée - de - lu - mière - a - po - sées. = 11 (pas de diérèse à lumière) + que l'hémistiche s'arrête a couronnée fait qu'il est un peu difficile, selon moi évidemment, de rattacher immédiatement "de lumière" à "couronnée". Mais c'est subjectif.+ techniquement, pas de rimes entre "beauté" et "posées"
Au - près - de - son - é - poux, - ell - e - siège - a - vec - sa - gesse, = 12
mo - narqu - es - su - bli - més, - tous - or - nés - d'a - llé - gresse. = 12
Manwë au sceptre de saphir fut proclamé = 12
aux confins d'Ëa comme son roi bien aimé. = 12
Depuis l'aube des jours glorieux d'Almaren, = 12
des prairies d'Aman au ciel de Cuivienen = ?? (diérèses pour Cuivienen ? Soit cu-i-vi-e-nen, soit cui - vie- nen ... les spécialites de la prosodie elfique doivent trancher).
ils portent sur Arda le regard des amants, = 12
sou - ve - rains - dé - si - reux, - aux - cœurs - bien - veil - lants. = 11
Non sans orgueil, ils furent confrontés aux leurres = 12
et leur long règne à nul autre pareil demeure = 12
bien que troublé par les flammes de leur colère, = 12
et l'ire des Valar garde un goût bien amère. = 12 (par contre c'est amer et non amère, qui du coup, techniquement, ne rime pas avec colère)
Vois, O Elbereth, le Valacirca brillé = 12 (mais briller, non ?)
que tu as, au loin, délicatement placé, = 12
terrible menace pour le noir ennemi = 12
Et - pro - mes - se - d'es - poir - pour - les - e - ru - hi - ni = 11
É - coute, - O - Sú - li - mo, - les - ai - les - du - vent, = 11
Par bourrasques, zéphyrs et froid blizzards soufflant, = 12
que chants, louanges et grâces te parviennent,= 12
doux roi bienfaiteur à la sagesse ancienne. = 11 (pas de diérèse à bien)
Pour qu'à jamais couronnant le Taniquetil, = 12
larmes de leurs souvenirs perlant à leurs cils, = 12
ils règnent, patients, en immortelle veille = 12
Unis dans l’infini, créateurs de merveilles. = 12
Bon, ce sont les règles de la prosodie classique... Inutile de forcément toujours les respecter (j'ai laissé de côté l'alternance rimes masuclines - rimes féminines, de toute façon souvent suivie ici). Qui s'en soucie après tout ? Et quand les lecteurs liront ce poème, sûr qu'ils n'iront pas chercher les règles de la diérèse sur un site et qu'ils prononceront comme ils le sentent, alors, bon... Prends ça à titre informatif et pas à titre coercitif.
Je relirai encore une fois le poème pour le côté, beaucoup plus subjectif, de l'esthétique.