02.01.2016, 16:44
(Modification du message : 02.01.2016, 17:01 par Crayon Volant.)
J'en sais un troisième:
Si je suis en pressant besoin
De mettre à mal mes ennemis,
J'émousse le fil des épées
De mes adversaires.
Ne mordent plus leurs armes ni leurs engins.
Quoi de plus approprié qu' un marteau, celui de Thor (D, 3ème rune), pour émousser les épées... Ou pour les forger ?
Ce simple exemple devrait sauter aux yeux de quiconque, et par sa nature spirituelle s' étendre au delà de la réalité physique. Seul un artisan aguerri doté du bon outil connait les points faibles de ses matériaux, et sait où frapper pour améliorer la situation. N' aurait-on pas là le "Connais-toi toi-meme..." de ces charmes? (D' autant que je me souvienne, Thor est le seul dieu purement "terrestre" de cette mythologie).
Voici le "système" sur lequel on peut se baser si l' on désirerait enrichir sa réflexion:
Les 16 runes devraient conserver leur place respectives, le 17eme (la Loi) est le meme que le 8eme (la Necessité, communément traduit par le mot "besoin"), mais inversé, l' un découlant de l' autre, comme le jour et la nuit qu' ils illustrent à leur façon. C' est du rune "Eh" qu' il est question pour le 17eme, auquel on associerait le cheval par valeur de loyauté, de noblesse.
Pour saisir les raisons de telles attributions et de leur choix, d' où qu' elles viennent par ailleurs, rien n' interdit de réfléchir un peu:
"J'en sais un huitième
Qui à tous est
Profitable à prendre :
Où que s'enfle la haine
Parmi les fils du chef,
Je peux l'apaiser promptement".
Le 8eme charme nous invite au calme, voire à l' examen de conscience et à la considération des motivations subconscientes ou cachées, sans quoi il y a risque d' attirer la disharmonie dans la structure de l' édifice (quelqu' il soit, individu ou société) et de le voir se déliter.
Repos, nuit, subconscient, humeurs (par extension) voilà une courte liste qui pourrait nous venir en y réfléchissant et qui se rapporte à des fonctions vitales et concrètes de l' etre, celles qui nous gouvernent souvent plus que nous ne les gouvernont, faute de discipline. On pourrait déduire qu' il est conseillé dans ces vers d' apprendre à surveiller et maitriser notre propre réservoir de possibilités qui faute d' attention ou d' utilisation avisée pourrait devenir nuisible, voire signer notre perte.
Dans le contexte présenté, on pourrait déceler un avertissement pour qui voudrait défier la compassion fraternelle inhérente à la paix. Qui sait sous quelle forme le manque de discipline, l' irresponsabilité, l' orgueil, nous reviennent ? (D' aucuns demanderaient: qui ne le sait pas assez ?).
Le charme indique comment couper le mal à la racine.
Nous sommes bien dans le sens intrinsèque de la Nécessité, ou du besoin. Nous n' agissons ni ne parlons jamais sans raison, et les choses s' enveniment si nous laissons échapper nos bas instincts, ou si nous laissons le contrôle à l' inconscient ou encore au sens du profit. De plus nous accusons toujours l' "autre", mais qu' en est-il de notre propre ligne ?
Le charme ramène d' une façon ou d' une autre l' ordre et la justice là où se profile la corruption, qu' elle pointe avec précision.
...
J'en sais un dix-septième :
.. .... .... .... ... ...
Qu'elle aura peine à m'éviter
La juvénile vierge.
Fait marquant, "Nécessité"... "Loi". La "Loi de Nécessité" est incidemment la définition exacte de Celle qui nous gouverne plus que tout et dont le nom est nous est connu depuis la fin du 19e siècle en Occident sous le nom de Karma.
Sous cet angle, se demander "qui" est la "juvénile vierge" et ce qu' elle ne peut que difficilement nous épargner trouve des échos révélateurs dans les correspondances runes / charmes autant qu' avec les racines symboliques de nos traditions de toujours: La "Grande Mère", considérée comme La "Mère de toute substance", qui rend manifeste les Lois de la Vie dans tous les règnes de la Nature terrestre et cosmique (que nous les voyons ou pas) a toujours été représentée sous les traits d' une vierge éternellement jeune. Ainsi en va t'il d' Isis en Egypte, ou de la Binah des chaldéens et des hébreux... Elle est par essence la source du Karma, en envoyant à chaque être vivant ce dont il a besoin pour évoluer, c' est à dire en le nourrissant.
Que ne peut-Elle nous éviter si ce n' est de recevoir notre "dû" ou de nous amener à destinations par les épreuves de la vie? Le Karma n' est ni négatif, ni positif, il contient les deux... Mais la Loi est Evolution. Et d' un point de vue universel, c' est à dire vu du monde divin tout ce que nous recevons de "bien" ou "mal" est pour le bien de notre évolution, indépendamment de notre jugement relatif, et vise ce but.
Le 17eme charme (1+7= 8 ) impliquerait donc, en réponse au 8ème, l' action ou la pensée "en connaissance de causes", c' est à dire consciente. En définitive il s' agirait de reconnaitre la Loi, Celle de l' Univers, dans les situations que nous rencontrons, autant que nous le pouvons. Il s' agit aussi d' usage du Libre-Arbitre, indissociable de la notion de Karma.
La souffrance, la maladie, la vieillesse, font partie des choses que nous rencontrons dans notre condition terrestre et limitée telle qu' on la connait. La façon de s' y soumettre peut toutefois varier, selon la manière dont nous évoluons: de gré ou de force.
Que pourrions-nous nous épargner nous-même, et de quelle façon ?... Le huitième charme peut éventuellement aider à y voir plus clair. Le sens de loyauté attribuée au rune et à son rapport symbolique au cheval le peut tout autant. (Le cheval est aussi le symbole de Neptune, qui gouverne en astrologie l' Evolution des etres vivants).
Il me parait remarquable qu' à l' auto-discipline du 8eme charme, tournée vers l' intérieur (la Necessité), s' oppose de manière complémentaire celle induite par l' acceptation et la coopération, ou si l' on préfère par l' orientation affirmée, consciente et éveillée des choix. On approfondirait encore avec "Binah", sur l' arbre des Sépiroth, son attribution étant généralement la "Compréhension". On accepte souvent mieux lorsque l' on comprend, l' acceptation ouvre peut-etre mieux encore les portes de la compréhension...
-
Le 18eme rune du "système" concerné est Odal/Od. Le rune vertical IS (1+8= 9) figure curieusement la pièce manquante à Odal. Mais je ne m' étends pas davantage sur la symbolique.
Si la magie des runes en tant qu' art divinatoire est bel et bien hors de portée, il n' en reste pas moins qu' il est possible de réfléchir au sens au delà de la lettre et d' explorer ce qui est immuable chez les peuples dotés d' une Connaissances aussi précise. C' est là où voir les vers d' Odin comme des "charades" ou des devinettes me parait se priver des chances d' approcher. Un peu le contraire de dire "ami" et d' entrer avec la simplicité et la convivialité qui convient. Cela revient à considérer le "divin" comme étranger à notre nature...
S' il y a Enseignement authentique, il y a Connaissance: de la Nature, de l' Homme, et des Lois Universelles. Nous attirons les forces que nous semons, et c' est en quoi ces charmes inculquent les forces de la Nature (humaine en particulier), en indiquant une manière de penser, de sentir et d' agir avec équilibre et "en accord avec" la cause ou les circonstances. Ils donnent à la fois une problématique et le moyen de la résoudre (ce qu' on appelle des arcanes) tout en suivant la même volonté d' élévation de la conscience.
Aussi n' est-il pas sans raison, à mon sens, que le Hávamál est dit s' adresser tout particulièrement aux travailleurs de la Terre, au monde paysan, c' est à dire d' une manière imagée aux semeurs: les plus aptes à saisir la circulation des énergies et les Lois des Cycles, qu' il s' agisse des saisons annuelles, de celles de la vie, ou de celles du cosmos... Tout commence par la Terre.
Voilà qui nous projette loin des questions d' "ancien" ou "moderne" et qui n' a rien à voir avec les "mystères" ou la "mystique" tels que nous avons tendance à les considérer de manière brumeuse ou sentimentale avec le problème que l' idée de foi pose à notre époque contemporaine.
Il est certain que chaque chant, dans son contexte et son sens devrait s' élargir à la Vie dans ses valeurs les plus hautes, donc déjà de s' entraîner à saisir celles-ci, ce que bon nombre de personnes éviteront par peur de s' aventurer sur des voies "nouvelles" ou de paraître ridicules, quand ce n' est pas simplement l' impatience de comprendre et de mûrir qui nous frustrent...
Si l' enseignement prodigué s' appelle "Les Dits du Très Haut", comment le considérer dans son essence si l' on n' élève pas la pensée vers la qualité de la Source ? Pourquoi vouloir la faire descendre dans une boîte à chaussure ? Ca peut paraître commode, mais ça ne l' est pas.
Les pistes soulevées plus haut ne sont que des propositions, très sommaires, et non limitatives, et certainement perfectibles. Chacun aborde l' approche qui lui convient mais personne ne suivra une volonté d' apporter de "preuves" qu' il s' agit toutefois bien de "chants runiques" car je crois que les intéressés se contentent d' accepter et d' étudier pour eux-meme, et que la richesse de la source tient à l' écart des intrigues infantilisantes de mystères ou de quelque sorte d' élitisme spécialisante que ce soit. Je ne vois pas de "révélation" à crier sur les toits en la matière.
Toutefois si quelqu' un veut tenter de prouver l' inverse il peut toujours s' y essayer.
Le mieux me parait de rester ouverts si la chose nous parle, de s' instruire selon nos possibilités et notre curiosité, et de partager lorsque les circonstances le permettent. Le sujet est fait plus que tout pour être médité en silence, reconnu, et apprécié avec joie.
Toutes corrections et précisions quant aux attributions historiques et de contexte concernant les origines seront toujours appréciables pour leur rigueur et leur soucis d' authenticité, mais cela ne doit en aucun cas être un obstacle à la mise en route de l' imagination, qui peut aussi nous amener à bon port. Nous avons besoin des deux.
Si je suis en pressant besoin
De mettre à mal mes ennemis,
J'émousse le fil des épées
De mes adversaires.
Ne mordent plus leurs armes ni leurs engins.
Quoi de plus approprié qu' un marteau, celui de Thor (D, 3ème rune), pour émousser les épées... Ou pour les forger ?
Ce simple exemple devrait sauter aux yeux de quiconque, et par sa nature spirituelle s' étendre au delà de la réalité physique. Seul un artisan aguerri doté du bon outil connait les points faibles de ses matériaux, et sait où frapper pour améliorer la situation. N' aurait-on pas là le "Connais-toi toi-meme..." de ces charmes? (D' autant que je me souvienne, Thor est le seul dieu purement "terrestre" de cette mythologie).
(31.12.2015, 18:11)Elendil a écrit : ... Des hypothèses ont été faites, notamment en supposant que la fin du « Ljóðatal » soit une interpolation récente, ou que deux signes supplémentaires (mais lesquels ?) doivent être rajoutés aux seize runes classiques du Futhark récent...
Voici le "système" sur lequel on peut se baser si l' on désirerait enrichir sa réflexion:
Les 16 runes devraient conserver leur place respectives, le 17eme (la Loi) est le meme que le 8eme (la Necessité, communément traduit par le mot "besoin"), mais inversé, l' un découlant de l' autre, comme le jour et la nuit qu' ils illustrent à leur façon. C' est du rune "Eh" qu' il est question pour le 17eme, auquel on associerait le cheval par valeur de loyauté, de noblesse.
Pour saisir les raisons de telles attributions et de leur choix, d' où qu' elles viennent par ailleurs, rien n' interdit de réfléchir un peu:
"J'en sais un huitième
Qui à tous est
Profitable à prendre :
Où que s'enfle la haine
Parmi les fils du chef,
Je peux l'apaiser promptement".
Le 8eme charme nous invite au calme, voire à l' examen de conscience et à la considération des motivations subconscientes ou cachées, sans quoi il y a risque d' attirer la disharmonie dans la structure de l' édifice (quelqu' il soit, individu ou société) et de le voir se déliter.
Repos, nuit, subconscient, humeurs (par extension) voilà une courte liste qui pourrait nous venir en y réfléchissant et qui se rapporte à des fonctions vitales et concrètes de l' etre, celles qui nous gouvernent souvent plus que nous ne les gouvernont, faute de discipline. On pourrait déduire qu' il est conseillé dans ces vers d' apprendre à surveiller et maitriser notre propre réservoir de possibilités qui faute d' attention ou d' utilisation avisée pourrait devenir nuisible, voire signer notre perte.
Dans le contexte présenté, on pourrait déceler un avertissement pour qui voudrait défier la compassion fraternelle inhérente à la paix. Qui sait sous quelle forme le manque de discipline, l' irresponsabilité, l' orgueil, nous reviennent ? (D' aucuns demanderaient: qui ne le sait pas assez ?).
Le charme indique comment couper le mal à la racine.
Nous sommes bien dans le sens intrinsèque de la Nécessité, ou du besoin. Nous n' agissons ni ne parlons jamais sans raison, et les choses s' enveniment si nous laissons échapper nos bas instincts, ou si nous laissons le contrôle à l' inconscient ou encore au sens du profit. De plus nous accusons toujours l' "autre", mais qu' en est-il de notre propre ligne ?
Le charme ramène d' une façon ou d' une autre l' ordre et la justice là où se profile la corruption, qu' elle pointe avec précision.
...
J'en sais un dix-septième :
.. .... .... .... ... ...
Qu'elle aura peine à m'éviter
La juvénile vierge.
Fait marquant, "Nécessité"... "Loi". La "Loi de Nécessité" est incidemment la définition exacte de Celle qui nous gouverne plus que tout et dont le nom est nous est connu depuis la fin du 19e siècle en Occident sous le nom de Karma.
Sous cet angle, se demander "qui" est la "juvénile vierge" et ce qu' elle ne peut que difficilement nous épargner trouve des échos révélateurs dans les correspondances runes / charmes autant qu' avec les racines symboliques de nos traditions de toujours: La "Grande Mère", considérée comme La "Mère de toute substance", qui rend manifeste les Lois de la Vie dans tous les règnes de la Nature terrestre et cosmique (que nous les voyons ou pas) a toujours été représentée sous les traits d' une vierge éternellement jeune. Ainsi en va t'il d' Isis en Egypte, ou de la Binah des chaldéens et des hébreux... Elle est par essence la source du Karma, en envoyant à chaque être vivant ce dont il a besoin pour évoluer, c' est à dire en le nourrissant.
Que ne peut-Elle nous éviter si ce n' est de recevoir notre "dû" ou de nous amener à destinations par les épreuves de la vie? Le Karma n' est ni négatif, ni positif, il contient les deux... Mais la Loi est Evolution. Et d' un point de vue universel, c' est à dire vu du monde divin tout ce que nous recevons de "bien" ou "mal" est pour le bien de notre évolution, indépendamment de notre jugement relatif, et vise ce but.
Le 17eme charme (1+7= 8 ) impliquerait donc, en réponse au 8ème, l' action ou la pensée "en connaissance de causes", c' est à dire consciente. En définitive il s' agirait de reconnaitre la Loi, Celle de l' Univers, dans les situations que nous rencontrons, autant que nous le pouvons. Il s' agit aussi d' usage du Libre-Arbitre, indissociable de la notion de Karma.
La souffrance, la maladie, la vieillesse, font partie des choses que nous rencontrons dans notre condition terrestre et limitée telle qu' on la connait. La façon de s' y soumettre peut toutefois varier, selon la manière dont nous évoluons: de gré ou de force.
Que pourrions-nous nous épargner nous-même, et de quelle façon ?... Le huitième charme peut éventuellement aider à y voir plus clair. Le sens de loyauté attribuée au rune et à son rapport symbolique au cheval le peut tout autant. (Le cheval est aussi le symbole de Neptune, qui gouverne en astrologie l' Evolution des etres vivants).
Il me parait remarquable qu' à l' auto-discipline du 8eme charme, tournée vers l' intérieur (la Necessité), s' oppose de manière complémentaire celle induite par l' acceptation et la coopération, ou si l' on préfère par l' orientation affirmée, consciente et éveillée des choix. On approfondirait encore avec "Binah", sur l' arbre des Sépiroth, son attribution étant généralement la "Compréhension". On accepte souvent mieux lorsque l' on comprend, l' acceptation ouvre peut-etre mieux encore les portes de la compréhension...
-
Le 18eme rune du "système" concerné est Odal/Od. Le rune vertical IS (1+8= 9) figure curieusement la pièce manquante à Odal. Mais je ne m' étends pas davantage sur la symbolique.
Si la magie des runes en tant qu' art divinatoire est bel et bien hors de portée, il n' en reste pas moins qu' il est possible de réfléchir au sens au delà de la lettre et d' explorer ce qui est immuable chez les peuples dotés d' une Connaissances aussi précise. C' est là où voir les vers d' Odin comme des "charades" ou des devinettes me parait se priver des chances d' approcher. Un peu le contraire de dire "ami" et d' entrer avec la simplicité et la convivialité qui convient. Cela revient à considérer le "divin" comme étranger à notre nature...
S' il y a Enseignement authentique, il y a Connaissance: de la Nature, de l' Homme, et des Lois Universelles. Nous attirons les forces que nous semons, et c' est en quoi ces charmes inculquent les forces de la Nature (humaine en particulier), en indiquant une manière de penser, de sentir et d' agir avec équilibre et "en accord avec" la cause ou les circonstances. Ils donnent à la fois une problématique et le moyen de la résoudre (ce qu' on appelle des arcanes) tout en suivant la même volonté d' élévation de la conscience.
Aussi n' est-il pas sans raison, à mon sens, que le Hávamál est dit s' adresser tout particulièrement aux travailleurs de la Terre, au monde paysan, c' est à dire d' une manière imagée aux semeurs: les plus aptes à saisir la circulation des énergies et les Lois des Cycles, qu' il s' agisse des saisons annuelles, de celles de la vie, ou de celles du cosmos... Tout commence par la Terre.
Voilà qui nous projette loin des questions d' "ancien" ou "moderne" et qui n' a rien à voir avec les "mystères" ou la "mystique" tels que nous avons tendance à les considérer de manière brumeuse ou sentimentale avec le problème que l' idée de foi pose à notre époque contemporaine.
Il est certain que chaque chant, dans son contexte et son sens devrait s' élargir à la Vie dans ses valeurs les plus hautes, donc déjà de s' entraîner à saisir celles-ci, ce que bon nombre de personnes éviteront par peur de s' aventurer sur des voies "nouvelles" ou de paraître ridicules, quand ce n' est pas simplement l' impatience de comprendre et de mûrir qui nous frustrent...
Si l' enseignement prodigué s' appelle "Les Dits du Très Haut", comment le considérer dans son essence si l' on n' élève pas la pensée vers la qualité de la Source ? Pourquoi vouloir la faire descendre dans une boîte à chaussure ? Ca peut paraître commode, mais ça ne l' est pas.
Les pistes soulevées plus haut ne sont que des propositions, très sommaires, et non limitatives, et certainement perfectibles. Chacun aborde l' approche qui lui convient mais personne ne suivra une volonté d' apporter de "preuves" qu' il s' agit toutefois bien de "chants runiques" car je crois que les intéressés se contentent d' accepter et d' étudier pour eux-meme, et que la richesse de la source tient à l' écart des intrigues infantilisantes de mystères ou de quelque sorte d' élitisme spécialisante que ce soit. Je ne vois pas de "révélation" à crier sur les toits en la matière.
Toutefois si quelqu' un veut tenter de prouver l' inverse il peut toujours s' y essayer.
Le mieux me parait de rester ouverts si la chose nous parle, de s' instruire selon nos possibilités et notre curiosité, et de partager lorsque les circonstances le permettent. Le sujet est fait plus que tout pour être médité en silence, reconnu, et apprécié avec joie.
Toutes corrections et précisions quant aux attributions historiques et de contexte concernant les origines seront toujours appréciables pour leur rigueur et leur soucis d' authenticité, mais cela ne doit en aucun cas être un obstacle à la mise en route de l' imagination, qui peut aussi nous amener à bon port. Nous avons besoin des deux.