A mon sens le Silmarillion est une dérivé de la conception chrétienne de la création. On pense entre autre à Morgoth qui chante son propre air qui rappelle la chute de Lucifer. Mais aussi au déluge ...
Ce serait trop de rattacher les évènements mais il y a une correspondance. Tolkien a transposé dans la réalité de son univers la création telle de pensée dans le catholicisme sous forme allégorique.
D'autre exemples :
Tolkien a collaboré à la traduction du Livre de Job et on retrouve les thèmes de ce livre dans Les enfants d'Hùrin.
Job comme Hùrin est retenu en un lieu depuis lequel il peut voir ses espérances terrestres disparaitre les une après les autres jusqu'à ce que l'Orgueil (personnalisé chez Tolkien comme dans le catholicisme par le Dragon) périsse ce qui libère Job/Hùrin. Notons que Job maudit le créateur et que Hùrin maudit la Terre de Milieu et qu'alors ils sont libérés.
Pour coller à l'actualité cinématographique, voyons que les douze nains sont tels les douze tribus d'Israël chassées de leur cité et réduit à l'exode. Remarquons là aussi que le dragon est l'Orgueil des nains. Et que cet orgueil chasse les nains de leur Jérusalem.
Il y a donc deux niveaux de lecture. Un niveau factuel : le dragon chasse les nains de leur "Jérusalem terrestre". Et un niveau spirituel : "l'orgueil fait que les nains quittent leur "Jérusalem céleste".
PS: j'écris "le Dragon est l'orgueil" car il me semble qu'il n'y a pas de sens allégorique chez Tolkien. L'anneau ne figure pas le pouvoir, l'anneau est le pouvoir. Comme le sens allégorique de l'ancien testament prévaut dans le catholicisme (Cf Origène), l'œuvre de Tolkien ne peut être allégorique sous peine d'être une allégorie d'allégorie. Au contraire Tolkien utilise son pouvoir créateur pour réifier la lecture allégorique qu'il a, en bon catholique, de l'ancien testament.
Pour conclure, je dirais qu'on trouve chez Tolkien une logique catholique, et parfois des concordances factuelles. Celui qui connait la culture catholique trouvera les concordances factuelles (ex : Melkor le dissonant / Lucifer qui chute alors que la fonction des anges est de chanter perpétuellement la gloire de Dieu) mais pour saisir la logique catholique qui sous-tend l'œuvre, il faut être Théologien.
Ce serait trop de rattacher les évènements mais il y a une correspondance. Tolkien a transposé dans la réalité de son univers la création telle de pensée dans le catholicisme sous forme allégorique.
D'autre exemples :
Tolkien a collaboré à la traduction du Livre de Job et on retrouve les thèmes de ce livre dans Les enfants d'Hùrin.
Job comme Hùrin est retenu en un lieu depuis lequel il peut voir ses espérances terrestres disparaitre les une après les autres jusqu'à ce que l'Orgueil (personnalisé chez Tolkien comme dans le catholicisme par le Dragon) périsse ce qui libère Job/Hùrin. Notons que Job maudit le créateur et que Hùrin maudit la Terre de Milieu et qu'alors ils sont libérés.
Pour coller à l'actualité cinématographique, voyons que les douze nains sont tels les douze tribus d'Israël chassées de leur cité et réduit à l'exode. Remarquons là aussi que le dragon est l'Orgueil des nains. Et que cet orgueil chasse les nains de leur Jérusalem.
Il y a donc deux niveaux de lecture. Un niveau factuel : le dragon chasse les nains de leur "Jérusalem terrestre". Et un niveau spirituel : "l'orgueil fait que les nains quittent leur "Jérusalem céleste".
PS: j'écris "le Dragon est l'orgueil" car il me semble qu'il n'y a pas de sens allégorique chez Tolkien. L'anneau ne figure pas le pouvoir, l'anneau est le pouvoir. Comme le sens allégorique de l'ancien testament prévaut dans le catholicisme (Cf Origène), l'œuvre de Tolkien ne peut être allégorique sous peine d'être une allégorie d'allégorie. Au contraire Tolkien utilise son pouvoir créateur pour réifier la lecture allégorique qu'il a, en bon catholique, de l'ancien testament.
Pour conclure, je dirais qu'on trouve chez Tolkien une logique catholique, et parfois des concordances factuelles. Celui qui connait la culture catholique trouvera les concordances factuelles (ex : Melkor le dissonant / Lucifer qui chute alors que la fonction des anges est de chanter perpétuellement la gloire de Dieu) mais pour saisir la logique catholique qui sous-tend l'œuvre, il faut être Théologien.