02.12.2014, 13:41
Merci à vous deux,
Je vais acquérir aussi l'ouvrage de Vincent Ferré, qui traite peut-être de la question ? Mais la biographie me paraît effectivement une source sûre.
Pour ma part, je décèle différentes références plus ou moins explicites aux valeurs chrétiennes dans le Hobbit et le Seigneur des anneaux, notamment les manifestations "démoniaques" de l'emprise de l'Anneau de pouvoir (l'envie), l'obsession des nains pour l'or et les richesses (la cupidité) qui semble avoir conduit à leur perte, l'allégorie de la "résurrection" de Gandalf revenant de la mort pour aider à l'union des différents peuples de la Terre du Milieu contre les forces de Sauron, l'intervention décisive des Hobbits, petit peuple de cultivateurs pacifiques et menant une vie paisible à l'écart des tracas du monde, qui ressemblent aux bergers de la Bible.
De même, Sauron et les forces du Mordor m'apparaissent clairement comme l'évocation du "Mal" au sens chrétien du terme (noirceur, magie noire, manipulation, sorcellerie) quand Gandalf tente de réunir les peuples de la Terre du Milieu afin de défendre la paix et l'équilibre entre les différents peuples de la Terre du Milieu, donc le "Bien". Cette dichotomie Bien/Mal me semble clairement d'influence chrétienne. Elle est assez peu présente dans les légendes germaniques ou nordiques, par exemple, qui ont constitué un des matériaux de travail de Tolkien.
Mais apparemment Tolkien, bien que solidement ancré dans ses convictions catholiques, avait aussi une certaine admiration pour ce qu'il appelait la "sagesse nordique".
Je précise que je suis personnellement plutôt agnostique, éventuellement déiste, mais non exclusivement chrétien. Mon intérêt pour la question est donc d'ordre philosophique, voire philologique.
Merci encore.
F
Je vais acquérir aussi l'ouvrage de Vincent Ferré, qui traite peut-être de la question ? Mais la biographie me paraît effectivement une source sûre.
Pour ma part, je décèle différentes références plus ou moins explicites aux valeurs chrétiennes dans le Hobbit et le Seigneur des anneaux, notamment les manifestations "démoniaques" de l'emprise de l'Anneau de pouvoir (l'envie), l'obsession des nains pour l'or et les richesses (la cupidité) qui semble avoir conduit à leur perte, l'allégorie de la "résurrection" de Gandalf revenant de la mort pour aider à l'union des différents peuples de la Terre du Milieu contre les forces de Sauron, l'intervention décisive des Hobbits, petit peuple de cultivateurs pacifiques et menant une vie paisible à l'écart des tracas du monde, qui ressemblent aux bergers de la Bible.
De même, Sauron et les forces du Mordor m'apparaissent clairement comme l'évocation du "Mal" au sens chrétien du terme (noirceur, magie noire, manipulation, sorcellerie) quand Gandalf tente de réunir les peuples de la Terre du Milieu afin de défendre la paix et l'équilibre entre les différents peuples de la Terre du Milieu, donc le "Bien". Cette dichotomie Bien/Mal me semble clairement d'influence chrétienne. Elle est assez peu présente dans les légendes germaniques ou nordiques, par exemple, qui ont constitué un des matériaux de travail de Tolkien.
Mais apparemment Tolkien, bien que solidement ancré dans ses convictions catholiques, avait aussi une certaine admiration pour ce qu'il appelait la "sagesse nordique".
Je précise que je suis personnellement plutôt agnostique, éventuellement déiste, mais non exclusivement chrétien. Mon intérêt pour la question est donc d'ordre philosophique, voire philologique.
Merci encore.
F