01.06.2014, 21:56
Il semble clair que les bâtons ne sont pas la source du pouvoir. On a vu que d'autres que les Istari pouvaient enchanter; Saroumane n'est pas démuni sans son bâton et conserve le pouvoir de sa Voix.
Je verrais plus le bâton comme un élément de reconnaissance des membres de l'Ordre; et un symbole de leur tâche: le labeur, par le fait éminemment visible qu'ils sont sensibles à la fatigue qu'il procure, la nature de pèlerin qu'impose leur mission. En somme, leur sujétion davantage que leur pouvoir: conserver ce bâton signifie donc rester dans le chemin tracé par les Valar, raison pour laquelle celui de Saroumane est brisé. Je ne pense pas non plus que le bâton ait le pouvoir de soutenir magiquement son porteur, car ce rôle est échu à Narya.
Cependant, l'on remarquera que seul Gandalf semble porter un bâton dans la description des Istari au début du chapitre consacré dans les CLI: "et il s'appuyait sur un bâton". Or le surnom Gandalf, "l'Elfe au bâton" implique, selon le radical gandr, un bâton magique (toujours CLI3, dernières pages).
Je verrais plus le bâton comme un élément de reconnaissance des membres de l'Ordre; et un symbole de leur tâche: le labeur, par le fait éminemment visible qu'ils sont sensibles à la fatigue qu'il procure, la nature de pèlerin qu'impose leur mission. En somme, leur sujétion davantage que leur pouvoir: conserver ce bâton signifie donc rester dans le chemin tracé par les Valar, raison pour laquelle celui de Saroumane est brisé. Je ne pense pas non plus que le bâton ait le pouvoir de soutenir magiquement son porteur, car ce rôle est échu à Narya.
Cependant, l'on remarquera que seul Gandalf semble porter un bâton dans la description des Istari au début du chapitre consacré dans les CLI: "et il s'appuyait sur un bâton". Or le surnom Gandalf, "l'Elfe au bâton" implique, selon le radical gandr, un bâton magique (toujours CLI3, dernières pages).