31.05.2014, 21:37
(31.05.2014, 17:28)Peredhil a écrit : Je ne pense pas que ce soit ainsi qu'il faut le lire :
- Aragorn peut convaincre les hommes de le suivre partout ce qui incontestablement une forme de pouvoir (magique ou non).
- Les chevaux des Rôdeurs acceptent de les porter dans les Chemins des Morts par amour pour leur cavalier (la preuve étant qu'Arod refuse de suivre et que Legolas doit l'apaiser par le chant... encore une forme de "magie" ?)
Effectivement, c'est plus probablement encore cela. Toujours à propos d'Aragorn et de son ancêtre Isildur, la fameuse malédiction des Morts, que seul Aragorn peut lever, est l'un des passages les plus ouvertement magiques du SdA.
(31.05.2014, 17:28)Peredhil a écrit : Saruman pense que Gandalf convoite (ou pourrait convoiter) "les baguettes des cinq magiciens" il n'est donc pas impossible que ça puisse avoir un intérêt (ne serait-ce que pour la collection :p ). Et puis les Anneaux de pouvoir ne sont pas dépendants d'un porteur il n'y a donc pas de raison que les bâtons le soient.
Dans la mesure où ce passage du discours de Saruman est dans une liste où sont mentionnées les Clefs de Barad-dûr et les couronnes de sept rois, cela semble plus symbolique que fonctionnel.
De plus, si le bâton de Gandalf avait été d'un intérêt quelconque pour Saruman, il me semble qu'il le lui aurait confisqué lorsqu'il l'emprisonna à Orthanc (exactement comme chez PJ). Or ce n'est pas le cas, puisque Gandalf s'échappe en l'absence de Saruman et qu'il possède toujours son bâton au Conseil d'Elrond et par la suite. À supposer même que Gandalf ait pu se refaire un bâton à Imladris, il aurait eu de bonnes raisons de s'inquiéter d'un bâton de rechange resté à Orthanc après qu'il a brisé celui de Saruman. Or ce n'est pas le cas. D'ailleurs, quand Gandalf et les Hobbits rattrapent Saruman en remontant vers le Nord à la fin de la guerre, Saruman s'appuie sur « un bâton » sans particularité notable, pas sur l'ancien bâton de Gandalf.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland