29.05.2014, 08:12
Alors que je prépare une campagne JDR ayant pour cadre le sud-ouest du Gondor en 3A 1449, je butte sur des points délicats à interpréter. J'ai lu les différents essais sur la question, fait mes propres recherches et j'arrive à ces citations de Gandalf.
Pour la première (SdA L2, IV p : 337) « Je connaissais jadis toutes les incantations usitées à pareille fin dans toutes les langues des Elfes, des Hommes ou des Orques » j'ai hésité sur incantations (quelle est la vo?) que j'associe à une magie de type « Donjon et Dragons ». Il me semble qu'ici incantations signifie en fait mots de passe. Ce qui voudrait dire que Gandalf, de par ses fréquentations, connaît les forgerons/artisans/serruriers et leurs méthodes de travail, suffisamment pour avoir appris ou deviné les mots de passe qu'ils employaient.
Ses liens avec Galadriel lui permettent de connaître les traditions des forgerons de l'Eregion de la grande époque de Celebrimbor et Narvi (j'ai quand même un doute sur sa connaissance des forgerons orques)
La deuxième (SdA L2, V p:358 ) « Je n'ai imaginé rien d'autre que de jeter un sort de fermeture sur la porte. J'en connais de nombreuses formules ; mais l'exécution correcte de ce genre de chose demande du temps, et même alors la porte peut être brisée par la force...il me fallu prononcer un mot de commandement...» est à la fois plus claire et plus difficile à interpréter. Aucun des compagnons de Gandalf ne réagit à ces mots. Cela veut-il dire que les sortilèges de fermeture de portes sont si courants en Terre du milieu qu'ils n'étonnent même pas des hobbits ? Il existerait ainsi de nombreux magiciens utilisant ces sortilèges ? Pourtant à ma connaissance, Tolkien n'évoque nulle part ailleurs cette forme de magie (qu'il n'apprécie pas).
Deuxième hypothèse : cette forme de magie est propre aux Valar et Maiar, humains et hobbits ne la maîtrisent pas. Les compagnons sont trop étonnés pour réagir. Mais Gandalf d'habitude voile sa puissance et ne se dévoile pas de manière aussi légère ?
Il est vrai que les événements historiques des premier et second ages sont devenus par l'éloignement temporel des légendes pour humains et hobbits. Légendes qui baignent dans le merveilleux : par exemple dragons (SdA L1, I) « Il est fou des histoires de l'ancien temps...Des Elfes et des Dragons...Des nains qui viennent la nuit et ce vieux magicien », mais rien qui ressemble à des sorts de fermeture de porte.
Tolkien (cf HoME de Christopher; pourquoi deux elfes portent-ils le nom de Glorfindel?) interroge sans cesse la cohérence interne de son œuvre. Si jeter des sorts n'étonne personne (SdA L3, V p:533) « C'est Saroumane. Ne le laisse pas parler ou nous jeter un sort ! Tire avant ! » (SdA L1, II) « Ne le laissez pas me transformer en quelque chose de pas naturel...J'espère que Gandalf te transformera en crapaud tacheté » qu'est ce à dire ? Que les magiciens de type d&d sont ou ont été nombreux et connus ? Qu'en pensez vous?
Personnellement, à partir de mes recherches pour ma campagne, j'ai imaginé un Oriental (terme fourre tout désignant un humain venant de l'est), faisant partie dans sa région d'un groupe qualifié de ceux qui voulaient rester libres (SIL Les anneaux de pouvoir et le troisième age p:286). Au contact des mages bleus (HoME 12, XII, the five wizards p:385) « the other two came much earlier...their task was to bring help to few tribes of Men that had rebelled from Melkor-worship... » « les deux autres vinrent beaucoup plus tôt...ils devaient apporter de l'aide aux quelques tribus d'Hommes qui s'étaient rebellés contre le culte de Melkor... » et [CLI 4,II note 3] « ...ils furent mandés...à l'est...je crains qu'ils échouèrent...fondateurs et instigateurs de cultes secrets et de traditions magiques » il est devenu magicien mais s'est tourné vers l'ouest comme bien longtemps avant Bëor Hador et Haleth.
Pour la première (SdA L2, IV p : 337) « Je connaissais jadis toutes les incantations usitées à pareille fin dans toutes les langues des Elfes, des Hommes ou des Orques » j'ai hésité sur incantations (quelle est la vo?) que j'associe à une magie de type « Donjon et Dragons ». Il me semble qu'ici incantations signifie en fait mots de passe. Ce qui voudrait dire que Gandalf, de par ses fréquentations, connaît les forgerons/artisans/serruriers et leurs méthodes de travail, suffisamment pour avoir appris ou deviné les mots de passe qu'ils employaient.
Ses liens avec Galadriel lui permettent de connaître les traditions des forgerons de l'Eregion de la grande époque de Celebrimbor et Narvi (j'ai quand même un doute sur sa connaissance des forgerons orques)
La deuxième (SdA L2, V p:358 ) « Je n'ai imaginé rien d'autre que de jeter un sort de fermeture sur la porte. J'en connais de nombreuses formules ; mais l'exécution correcte de ce genre de chose demande du temps, et même alors la porte peut être brisée par la force...il me fallu prononcer un mot de commandement...» est à la fois plus claire et plus difficile à interpréter. Aucun des compagnons de Gandalf ne réagit à ces mots. Cela veut-il dire que les sortilèges de fermeture de portes sont si courants en Terre du milieu qu'ils n'étonnent même pas des hobbits ? Il existerait ainsi de nombreux magiciens utilisant ces sortilèges ? Pourtant à ma connaissance, Tolkien n'évoque nulle part ailleurs cette forme de magie (qu'il n'apprécie pas).
Deuxième hypothèse : cette forme de magie est propre aux Valar et Maiar, humains et hobbits ne la maîtrisent pas. Les compagnons sont trop étonnés pour réagir. Mais Gandalf d'habitude voile sa puissance et ne se dévoile pas de manière aussi légère ?
Il est vrai que les événements historiques des premier et second ages sont devenus par l'éloignement temporel des légendes pour humains et hobbits. Légendes qui baignent dans le merveilleux : par exemple dragons (SdA L1, I) « Il est fou des histoires de l'ancien temps...Des Elfes et des Dragons...Des nains qui viennent la nuit et ce vieux magicien », mais rien qui ressemble à des sorts de fermeture de porte.
Tolkien (cf HoME de Christopher; pourquoi deux elfes portent-ils le nom de Glorfindel?) interroge sans cesse la cohérence interne de son œuvre. Si jeter des sorts n'étonne personne (SdA L3, V p:533) « C'est Saroumane. Ne le laisse pas parler ou nous jeter un sort ! Tire avant ! » (SdA L1, II) « Ne le laissez pas me transformer en quelque chose de pas naturel...J'espère que Gandalf te transformera en crapaud tacheté » qu'est ce à dire ? Que les magiciens de type d&d sont ou ont été nombreux et connus ? Qu'en pensez vous?
Personnellement, à partir de mes recherches pour ma campagne, j'ai imaginé un Oriental (terme fourre tout désignant un humain venant de l'est), faisant partie dans sa région d'un groupe qualifié de ceux qui voulaient rester libres (SIL Les anneaux de pouvoir et le troisième age p:286). Au contact des mages bleus (HoME 12, XII, the five wizards p:385) « the other two came much earlier...their task was to bring help to few tribes of Men that had rebelled from Melkor-worship... » « les deux autres vinrent beaucoup plus tôt...ils devaient apporter de l'aide aux quelques tribus d'Hommes qui s'étaient rebellés contre le culte de Melkor... » et [CLI 4,II note 3] « ...ils furent mandés...à l'est...je crains qu'ils échouèrent...fondateurs et instigateurs de cultes secrets et de traditions magiques » il est devenu magicien mais s'est tourné vers l'ouest comme bien longtemps avant Bëor Hador et Haleth.