19.01.2014, 18:58
(Modification du message : 19.01.2014, 19:00 par Degolas Mortefeuille.)
Durant le règne du Roi Elessar, l’ancienne cité d’Annúminas est reconstruite. Je me demande quels sont ses habitants. S’agit de rôdeurs sédentarisés ou de migrants venus du Sud ? Je n’ai pas l’impression que les Gondoriens aient pu dans un premier temps massivement migrer vers le Nord. Ils devaient déjà repeupler les territoires reconquis (Ithilien, Gondor du Sud). Même Minas Tirith avait besoin d’un boost démographique.
Est-ce que les autres régions de l’Arnor (Fornost, Tharbad) ont été repeuplées par la suite?
Les anciens régimes démographiques sont caractérisés par une succession de périodes de croissance et de décroissance. Jusqu’à la révolution industrielle, la population n’augmente que très lentement. L’insécurité alimentaire, les mauvaises conditions hygiéniques et les guerres régulent les poussées démographiques.
Tolkien évoque quelques grands cataclysmes (Grande Peste, le long Hiver). Ils sont cependant trop épisodiques pour affecter durablement la démographie. Au XVIème siècle, l’Europe s’était déjà remise de la grande peste qui avoir pourtant tué un tiers de sa population 150 ans plus tôt.
En dehors de ces événements extraordinaires, les peuples civilisés de la T.d.m. ignorent-ils les disettes, les endémies, les fortes mortalités infantiles ? Arda semble pourvoir à leurs différents besoins et leur éviter bien des maux (était-elle si marrie qu’aujourd’hui ?). Les nains peuvent même tout miser sur les bonnes récoltes de leurs partenaires commerciaux.
La faiblesse démographique des rôdeurs peut être expliquée par la guerre continuelle qu’ils livrent aux orcs des Monts Brumeux. Le Gondor a du également faire face à de nombreuse invasions. Depuis la chute de la Minas Ithil, le Royaume du Sud est dans une situation de guerre permanente avec le Mordor. Il s’agit d’une guerre d’usure à base d’escarmouches. La mortalité au combat suffit-elle à expliquer l’inhibition démographique des peuples humains en T.d.m. ?
On peut également penser que les gens font moins d’enfants en période de déclin prolongé. Mais c’est là une thèse très controversée et je doute qu’un écrivain catholique soit très favorable au malthusianisme.
Est-ce que les autres régions de l’Arnor (Fornost, Tharbad) ont été repeuplées par la suite?
Les anciens régimes démographiques sont caractérisés par une succession de périodes de croissance et de décroissance. Jusqu’à la révolution industrielle, la population n’augmente que très lentement. L’insécurité alimentaire, les mauvaises conditions hygiéniques et les guerres régulent les poussées démographiques.
Tolkien évoque quelques grands cataclysmes (Grande Peste, le long Hiver). Ils sont cependant trop épisodiques pour affecter durablement la démographie. Au XVIème siècle, l’Europe s’était déjà remise de la grande peste qui avoir pourtant tué un tiers de sa population 150 ans plus tôt.
En dehors de ces événements extraordinaires, les peuples civilisés de la T.d.m. ignorent-ils les disettes, les endémies, les fortes mortalités infantiles ? Arda semble pourvoir à leurs différents besoins et leur éviter bien des maux (était-elle si marrie qu’aujourd’hui ?). Les nains peuvent même tout miser sur les bonnes récoltes de leurs partenaires commerciaux.
La faiblesse démographique des rôdeurs peut être expliquée par la guerre continuelle qu’ils livrent aux orcs des Monts Brumeux. Le Gondor a du également faire face à de nombreuse invasions. Depuis la chute de la Minas Ithil, le Royaume du Sud est dans une situation de guerre permanente avec le Mordor. Il s’agit d’une guerre d’usure à base d’escarmouches. La mortalité au combat suffit-elle à expliquer l’inhibition démographique des peuples humains en T.d.m. ?
On peut également penser que les gens font moins d’enfants en période de déclin prolongé. Mais c’est là une thèse très controversée et je doute qu’un écrivain catholique soit très favorable au malthusianisme.