20.10.2013, 08:04
(19.10.2013, 22:47)aravanessë a écrit :HoMe XII a écrit :The language of the Folk of Haleth was not used, for they had perished and would not rise again. Nor would their tongue be heard again, unless the prophecy of Andreth the Wise-woman should prove true, that Turin in the Last Battle should return from the Dead, and before he left the Circles of the World for ever should challenge the Great Dragon of Morgoth, Ancalagon the Black, and deal him the death-stroke.
Je ne sais pas comment tu interprètes ce passage Elendil ? Alalah, il faut bien avouer dès qu'on touche à la question de la mort de près ou de loin dans l’œuvre de Tolkien, c'est toujours un peu beaucoup le bazar, héhé !
Je reconnais que ce passage m'était sorti de l'esprit. Néanmoins, j'ai encore quelques réserves :
- C'est une des rares prophéties au conditionnel, où il est précisé « si elle se réalisait »
- Elle contredit les annales du Premier Âge, qui sont elles rédigées au passé et à l'indicatif
- Il y a un problème de chronologie, puisqu'Andreth est née en 361 (WJ, p. 231). Le texte de l'Athrabeth sous-entend qu'elle meurt vers 455, déjà très âgée (MR, p. 336, 358 n. 9). Túrin ne naît qu'en 464 (WJ, p. 234) : on se demande comment il peut être nommé explicitement dans une prophétie d'avant sa naissance.
(19.10.2013, 22:47)aravanessë a écrit : Et tertio, il est question d’une autre flèche de couleur dans l’œuvre de Tolkien, la fameuse « Red Arrow » qui permet au Gondor de convoquer à son secours ses alliés et qu’Hirgon apporte effectivement à Théoden dans LotR :
Autant tes deux premiers points ne me semblent pas franchement convaincants, autant le troisième l'est tout à fait. Effectivement, il semblerait bien que Tolkien puisse avoir en tête le métal quand il décrit cette flèche.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland