12.05.2012, 22:55
Je reviens en quelques lignes pour préciser pourquoi j'ai décidé de déserter cette conversation.
Tel que je le comprend, l'auteur du sujet ne s'intéresse pas réellement à dégager des schémas, des symboles, des images chrétiennes (comme d'autres le fond sur le moyen-âge, les résurgences celtiques, nordiques, gréco-romaine ou égyptienne), démarche qui serait intéressante à mes yeux. Mais il fait une lecture mystique de Tolkien, son intuition étant "que le SdA est au catholicisme ce que l'Illiade et l'Odissée sont au paganisme", et cherche à nous en faire la démonstration.
Dès lors, il s'agit de détourner (c'est ma position) l’œuvre de Tolkien pour en faire un manifeste catholique à visée évangéliste :
"j'ai lu le livre alors que ma foi était à l'abandon."
"après lecture de Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin, les écrits de Tolkien ont pris, pour moi, un tout autre relief."
"Lorsque l’œuvre de Tolkien est mise en perspective avec l’œuvre de Dieu, elle devient proprement renversante."
On croirait un prêtre parlant des évangiles !
Et pour nous convaincre (nous convertir?), tous les arguments sont bons :
Faire parler le livre en interne : "par le principe de subcréation, les personnages de foi dans l'oeuvre de Tolkien ont foi en Tolkien qui est la trinité (sub)créatrice" (
)
Faire taire ceux qui ne partagent pas sa croyance :
- En citant des psaumes ("En rond tournent les impies" PS 11,8).
- En niant a priori toute liberté intellectuelle au contradicteur ("ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner").
- En présentant le dogmatisme religieux (négation de la pensée autonome par définition) comme inattaquable intellectuellement :"j'ai expliqué pourquoi le dogme libère la pensée".
A partir de là, comme je l'ai dit plus haut, je ne trouve plus d'intérêt (à part un certain amusement de mauvais aloi) à cette "conversation".
Tel que je le comprend, l'auteur du sujet ne s'intéresse pas réellement à dégager des schémas, des symboles, des images chrétiennes (comme d'autres le fond sur le moyen-âge, les résurgences celtiques, nordiques, gréco-romaine ou égyptienne), démarche qui serait intéressante à mes yeux. Mais il fait une lecture mystique de Tolkien, son intuition étant "que le SdA est au catholicisme ce que l'Illiade et l'Odissée sont au paganisme", et cherche à nous en faire la démonstration.
Dès lors, il s'agit de détourner (c'est ma position) l’œuvre de Tolkien pour en faire un manifeste catholique à visée évangéliste :
"j'ai lu le livre alors que ma foi était à l'abandon."
"après lecture de Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin, les écrits de Tolkien ont pris, pour moi, un tout autre relief."
"Lorsque l’œuvre de Tolkien est mise en perspective avec l’œuvre de Dieu, elle devient proprement renversante."
On croirait un prêtre parlant des évangiles !
Et pour nous convaincre (nous convertir?), tous les arguments sont bons :
Faire parler le livre en interne : "par le principe de subcréation, les personnages de foi dans l'oeuvre de Tolkien ont foi en Tolkien qui est la trinité (sub)créatrice" (

Faire taire ceux qui ne partagent pas sa croyance :
- En citant des psaumes ("En rond tournent les impies" PS 11,8).
- En niant a priori toute liberté intellectuelle au contradicteur ("ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner").
- En présentant le dogmatisme religieux (négation de la pensée autonome par définition) comme inattaquable intellectuellement :"j'ai expliqué pourquoi le dogme libère la pensée".
A partir de là, comme je l'ai dit plus haut, je ne trouve plus d'intérêt (à part un certain amusement de mauvais aloi) à cette "conversation".