De chaudes larmes nous brouillent les yeux,
Alors qu'au tertre arrive le cortège.
Dans un Hrivë précoce, sous la neige,
En condoléances pour cette adieu.

Quatre hommes la portent sur un brancard ;
Un linceul en un voile vaporeux
Laissant transparaître sa robe bleu
Paraît blanc et laiteux comme un cliquart.

Ô belle Lúthien, repose en paix
Par amour, tu choisis la mortalité
Plutôt que le contraire à mes côtés.
Tu gardes mon amour et mon respect.

On grava la pierre profondement
Pour qu'elle soit témoin à travers les âges,
Tandis que je fuis, baissant le visage
Dans de lourds sanglots et des larmoiements.

Les enfant jouent à nouveau dans les vallons
Les adultes rentrent dans leurs chaumines
Suivant leur vie avec triste mine.
Tu resteras un souvenir...un nom.