[Nouvelle] La Fuite d'Eldacar - Version imprimable +- Forum Tolkiendil (https://forum.tolkiendil.com) +-- Forum : Tolkiendil - www.tolkiendil.com (https://forum.tolkiendil.com/forum-4.html) +--- Forum : Arts (https://forum.tolkiendil.com/forum-16.html) +--- Sujet : [Nouvelle] La Fuite d'Eldacar (/thread-1396.html) |
[Nouvelle] La Fuite d'Eldacar - Cricri - 17.04.2004 Un jour, alors quil pêchait dans les marais, Baronda, frère de Forond, trouva le corps dun homme ensanglanté près des prés de lEntwash, perdu dans le Delta. Cet homme portait un pendentif en argent, qui était resté accroché autour de son cou. Baronda, curieux et désireux de récupérer un tel objet, lôta du cou du rescapé, et le cachant dans sa poche, il regarda comment était lhomme, et il sentit sa respiration sur sa joue. Sentant que lhomme était encore en vie, mais en grave danger, il appela son frère qui devait se trouver non point de là. Cest alors que surgissant dun fourré, la chevelure châtain, bouclée, portant une solide canne à pêche et une paille dans la bouche, lautre lui répondra ce qui peut bien lui faire déranger sa sieste et son poisson. Il en tenait dailleurs un superbe, à proximité, et si il la manqué, cest de sa faute. Baronda expliqua alors quil sagissait dun problème plus important et plus grave. Le Semi-homme monta alors dans sa barque, et passant le cours des marais, il rejoint son aîné, de deux minutes. Qui est-ce ? Demanda Forond qui se demandait comment une grande-gens de la sorte avait pu atterrir ici. Il y avait évidemment beaucoup de fermes aux alentours, et de nombreux hommes vivant de récoltes et délevage sétaient installées en ces lieux. Mais, celui-ci paraissait différent. Il avait un air plus elfique, quoiquil ressembla en partie aux hommes du Nord, ceux qui vivaient de lautre côté du grand fleuve, plus à lest. Cest alors que Forond demanda à son frère. Il est en vie ? Ah bon ! Alors, nous devons le mener à la maison. Nous trouverons bien quelque chose à en faire. Forond et Baronda qui étaient tous deux des forts, vivaient sur un petit village en pilotis à lorée des marais regroupant une vingtaine de cabanes. Durant le voyage, Forond ne dit mot, mais, inquiet du fait que lon puisse découvrir son larcin, Baronda demanda : Tu sais qui cela peut bien être ? Non, répondit son frère, mais vaudrait mieux pour nous quil ne sagisse pas de quelquun dimportant ! Cela nous causerait encore des problèmes. On le guérit, on le nourrit, et dés quil est valide, on le renvoie. Cest alors en rentrant que Baronda et Forond eurent une étrange surprise. Une petite charrette, de taille hobbite avait été garée près de chez eux. La charrette du Papé. Que pouvait-il bien faire là ? Cest alors que les hobbit laissèrent leur carriole sur le bord du petit sentier menant aux marais, là où ils allaient pêcher tandis que leurs épouses brodaient le patron. Mais il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour savoir ce qui avait amené leur vieux père dans les environs. A peine entrèrent dans leur cabane quils aperçurent leurs moitiés assises confortablement dans un fauteuil à discuter avec leur père, un gâteau au cerises, une tarte au citron, un cake à la mente, et des crêpes posées sur une table basse, une bouilloire fumant encore à côté de ses somptueux plats. Comme dhabitude, à peine les deux vagabonds eurent-ils franchi le palier que leurs épouses les accueillirent, et les accueillant, elles les embrassèrent et leurs demandèrent si ils avaient passé du bon temps. Mais soudain, lappétit se fit un peu plus fort que la passion, et le ventre des compères se mit à gargouiller. Bonsoir ! Mes Fils ! Acclama lancien. Que je suis heureux de vous voir. Je passes chez vous car voyez vous, jai une incroyable histoire à vous raconter. Cest alors quil leur dit avoir vu durant la nuit de lavant veille le spectacle le plus surprenant et le plus stupéfiant quil nait jamais vu. Une flotte immense, plus puissante, que tous les autres qui naient jamais été vu sur les berges de lAnduin, poursuivant dans la nuit une petite embarcation, un Cnearr poussé par une dizaine dhommes en rames et avec un capitaine vaillant à son bord. Il est dit dans les vallées que cest le roi, lhéritier de Valacar, des Nortmen, qui se trouvait sur ce navire, mais il apprit plus tard, quil ne sagissait que dun âpre rebelle, un criminel, ayant tenté dassassiné le roi qui avait ainsi pris la fuite, poursuivi par la flotte du Gondor, fuyant Osgiliath . Car le lendemain, une cohorte de soldats armés, ayant déjà franchi la veille au soir la Porte Nord se lançait déjà à la poursuite du fugitif. Une grande bataille a eu lieu près de Cair Andros, mais il semble que lon est perdu toute trace du fuyard il y a deux nuits de cela, car lassassin avait des complices plus au nord, mais jai appris que, plus tard, il aurait repris une barque sur le fleuve, et que son embarcation a brûlée et périt corps et âme. Et ce matin, jai rencontré lun des messagers du Roi, et ce messager ma dit que beaucoup dor serait offert à celui qui lui amènerait la dépouille du forban. Alors, je me suis demandé si vous aviez gardé lhabitude daller marauder dans les marécages pendant des heures comme quand vous étiez enfants et que vous disparaissiez sans qu lon ne puisse vous retrouver ? Vous auriez pu trouver quelque chose. Non ! Nous navons rien trouvé, répondit soudain Forond, furieux que son père se comporta encore comme du temps quils étaient jeunes. Quoi donc ? Tu penses encore que nos sorties se sont rien plus que des amusements alors quil sagit de recherches biologiques de la plus haute importance, et notre pêche a été excellente dit-il en exhibant une solide truite dau mois quatre centimètres. Cela va pour les chats ! Répondit le père, mais ce nest pas cela qui remplira un ventre de hobbit, assura-t-il par la suite. Mais, Baronda, lui, semblait plus inquiet. Il craignait le père. Il le craignait plus activement que quiconque à cause de son autorité et de son caractère et de sa propre faiblesse. Mais, son frère ne se laissait pas faire. Il repensa à lhomme quils avait recueilli dans les marais et il se dit que peut-être cet homme était un dangereux criminel, qui avait tué beaucoup de gens et il commença à avoir peur pour sa famille. De plus il commença à se faire du soucis à cause du pendentif quil avait dérobé au cou de lhomme. Mais cependant, par respect pour son frère et parce quil désirait ne pas en parle à son père, il ne dit rien, et lorsque son père lui reposa la question dans les yeux, il détourna son regard, et confirma la version de son frère. Mais le Papé était malin, t il comprit que ses fils lui avait menti. Ils avaient bel et bien accueilli quelquun, un rescapé de lattaque. Mais, qui étais-ce. Il se rappela alors ce que lui avait dit le messager du Roi, un certain Mînril : « Lassassin porte autour du cou un pendentif quil a dérobé dans le trésor du Gondor, une couronne en argent, surmontée de sept étoiles. » A cela, vous reconnaîtrez sa dépouille. Ainsi, le Papé se méfiant de lhistoire de ses jumeaux décida de partir après le souper. Mais Forond commença à se faire du souci pour son blessé, et il prétexta daller ranger la charrette, pour la pousser dans la petite grange au bout de la ferme, loin, de la cour et du puit, où ils la garait traditionnellement. Le Papé, fint de vouloir sortir demander quelque-chose à Forond et sortit de table, et il laperçu sortant de la grange. Baronda ne voulant pas éveiller les soupçons de son épouse, ni ceux de sa belle-sur, raconta leur journée de pèche tranquillement. De retour à table, le Papé déclara ne pas avoir aperçu son fils, et lorsque Forond revint à table, out se passa normalement. Par la suite, le Papé reprit sa charrette et partit de la maison, et dés quil fut un peu éloigné, il lança son poney au galop pour rejoindre la route la plus proche. Par la suite, Baronda prit son frère à part une fois leurs femmes couchées, et il lui parla de la sortie de table du Papé. Forond reprocha alors à son frère de ne pas avoir soutenu le regard du père, et ils sengueulèrent presque, oubliant le touché. Puis, se souvenant de lui, ils allèrent le voir, et lui pansèrent sa plaie. Puis, ils lui donnèrent à manger et partirent se coucher, espérant que le Père ne reviendrais pas. Mais le coq ne se mit pas à chanter que déjà, une troupe complète dhommes en armes avaient rejoints les abords de la ferme. Le Père dans son élan avait malheureusement oublié, lui aussi, daller vérifier quil sagissait bien de la dépouille du criminel. Mais gageant à la crainte de ses fils un comportement suspect, il sétait dit quil devait bien pouvoir sagir de lui. Cest alors que Baronda et Forond étaient à peines levés, que Mînril frappa à leur porte et fit siège dans leur cour. Puis, guidé par le Papé, il gagna la grange et la fouilla de fond en comble sans trouver trace de la charrette. Mînril en colère demanda au vieil homme sil sétait payé sa tête, et il lui dit quil brûlerait sa ferme pour avoir déranger les soldats du Roi pour une broutille, et il lança son coursier au galop. Cest alors que le père sombra en sanglots. Il confessa sa faute davoir soupçonné ses fils de quelque trafic et davoir voulu en profiter. Il pleura si bien, et ses pleurs étaient véritables, quil finit par émouvoir Baronda et Forond légèrement, qui sen voulu un instant. Cest alors que Baronda dit à son père quil pouvait rester, et cest ainsi quil fut accueilli chez eux. LHomme, lui avait été déplacé à la cave durant la nuit, Boronda ayant eu peur dune descente des soldats au petit jour. Mais le secret des deux frères sembla vite au fil des jours de plus en plus difficile à garder. De la nourriture disparaissait, et il sortaient souvent dans les marais pour voir si ils ne trouveraient pas autre chose. Et il arrivait quils aperçoivent de temps à autres détranges soldats, portant des armures couvertes de fleurs et darabesques, fouiller avec une canne, sondant le fond des marais. Et, il leur sembla que ces hommes devaient avoir un certain lien de parenté avec leur survivant. Lhomme quant à lui, reprenait des forces jours après jours, mais il navait pas encore repris connaissance. Il dormait dun sommeil paisible, et souvent les deux frères se demandèrent si il était mort, et sils ne devaient pas le rendre aux marais. Mais, ils le gardèrent encore. Leur père était de plus en plus déprimé, toujours effondré de ce quil avait fait subir à ces enfants, et il était devenu si gentil, que même Forond lui souriait avec joie et avait pris plaisir à rire et à samuser à ses côtés. Mais le Père se demandait toujours quelles drôles dhistoires, ils pouvaient mener à la cave si souvent. Mais ce qui le chagrinait le plus, cétait davoir perdu sa ferme, ses vint neufs poules pondeuse, ses cinq cochons, ses quatorze clapiers de lapins, et son jardin potager qui faisait presque un hectare. Un jour, arriva-t-il que lassé de voir son père si malheureux dêtre éloigné de chez lui, Baronda le prit à part, et il lui montra le pendentif quils avaient trouvé sur lhomme. En voyant la couronne et les étoiles, toute la mémoire revint alors à laïeul et il comprit alors de quelle sournoise manière il sétait fait berné par ses propres garçons. Comprenant alors lastuce de leur manège à la cave, et certain cette fois-ci, il remercia son enfant, et prenant le pendentif, il sortit déclarant quil se rendait en ville visiter la vieille Alette de Cair Andros. Mais, le soir même, Forond rentra des marais, et lorsquil fut rentré, il demanda où était passé le Papé. Alors, Boaronda expliqua à son frère ce quil sétait passé, et finit par lui avouer pour le pendentif. Mais, lorsque, Forond entendit ses mots, il fut très étonné de ce que son frère lui avait caché, mais il fut même plus : horrifié. Ce qui lavait frappé le plus finalement était la description du pendentif. Il connaissait ce symbole, et soudain, il se rua dans sa chambre et sortit un vieux bouquin de son armoire datant de lépoque, où il avait rencontré un jeune garçon rentrant chez lui, pour voir son père. Le garçon était jeune, et il se rendait à Minas Anor pour le couronnement dEldacar. Cétait le jeune Aman Thinruil, et il lui confia un vieux manuscrit sur les Rois du Gondor, et leurs descendants avec des gravures. Et sur lune delle, il reconnut le pendentif, porté par le Roi du Gondor autour du cou, une chaîne en argent, avec une couronne ailée, et sept étoiles. Cest ensuite quil virent la gravure de Valacar, le Roi, et finalement, un tout léger feuillet avec la gravure dun jeune homme à cheval, chassant dans de grandes plaines soufflées par le vent. La légende précisant : Vinitharya dans les Vastes Plaines, Eldacar, fils de Valacar, Roi du Gondor Comprenant alors lastuce de leur père et que celui navait finalement évacué quun instant sa fourberie, ils expliquèrent tout à leurs femmes, et récupérèrent la carriole. Descendant le petit sentier des marais, leurs femmes sur une deuxième carriole, et quelques affaires avec eux, ils rejoignirent les abords du Nindalf, et sembarquèrent dans des barques. Ils sétaient déjà éloigné dune bonne longueur de la rive lorsquils entendirent de solides cors sonner lattaque. Au loin, ils aperçurent des flammes, leur ferme brûlait. Ils continuèrent alors à ramer et dans les hautes herbes, les joncs et les roseaux des mares de lEntwash, ils gagnèrent à la tombée de la nuit, les chutes de Rauros. Devant eux se trouvait un étrange plongeoir, et de lautre côté de la rive, les marais se poursuivaient. Tout près se tenait une sorte de poteaux damarrage sur la rive ouest, et au dessus un chemin semblait disparaître dans un fourré darbres. Mais, la nuit tomba plus vite que ce quils navaient prévu. Ils installèrent leur campement dans les arbres et se préparèrent pour la nuit. Cela faisait maintenant six jours quils avaient quitté leur ferme, et depuis, aucun son de trompe navait été entendu. De plus, le Roi, ne sétait toujours pas réveillé, leur faisant craindre le pire. Mais ce nétait pas le plus grave finalement pour eux. Le plus préoccupant concernait les provisions. Combien de jours dureraient-ils encore à ce rythme là ! Ils finiraient bien par se changer en spectres, sil le fallait. Et lhumeur de leurs épouses , suite à ce régime forcé sen était fortement ressentie. Rosine, et Fleurette étaient dinséparables amis, et toutes deux affamées avaient dés lors décidés de mener la vie dure à leur garnements de maris. Mais, dans la nuit, sous une lune nouvelle, éveillé par le bruit des chutes aux portes de Nen Hithoel bâties par son grand père, le Roi Minalcar, lArgonath, Eldacar ouvrit les yeux, et il se souvint. Le Gondor, et sa prime venue en ce pays, qui lorsquil le découvrit le prit de toute sa force, de ses collines vertes et boisés entourées de pins, damandiers, de cyprès, de lavande et de Thym. Il se souvenait encore de sa déouverte de la blanche cité de Minas Anor sou le Mindolluin, et de la beauté de Minas Ithil et de sa tour de la lune. Il se commémora son passage sur les chemins de crêtes gardant la passe du Mordor vers Girith Duath. Il se souvint encore de sa découverte dOsgiliath, la splendide Osgiliath, la plus belle citée quil neut jamais vu. Immense ville bâtie sur le fleuve avec un immense pont et une île habitant de splendides monuments dont lantique temple de Varda gardant le Palantir. Il se souvint de sa descente vers le sud, passant les gués de lErui, jusquaux falaises de Belfalas, tombant abruptes dans la colérique Belegaer. Il se souvint de ses chevauchées en Lebennin, dans le Lamedon, aux collines boisées et douces, et au delà du col de Tarlang dans le Morthond. Mais il nexistait pas pour lui plus beau Royaume, mais les capitaines de lEthir, et la Haute Aristocratie de Pelargir ne lentendit pas ainsi. Malgré son sacre à Minas Anor, il avait toujours été considéré comme un dûnadan de deuxième rang de par son ascendance Nortmen, et il fut ridiculisé, bafoué, et lopposition se fit de plus en plus forte contre lui. Un groupement rebelle gagna le jour, et lopposition de nombreux seigneurs à son égard devint si forte quune confédération se ligua contre lui. Menés par des descendants des anciens Rois, craignant de perte leur stature et leur prestige de longévité, et leur titres de Rois des Hommes, leur conférant haute autorité, ils sallièrent à Castamir, un capitaine cruel, petit fils de Calimethar, frère cadet de Minalcar. Celui-ci avait beaucoup de navires personnels, dus à la richesse de sa famille et il avait beaucoup de partisans dans la rébellion. Son frère se nommait Melron et était un soldat vif et aussi brutal que lui. Mais Eldacar ne se laissa pas prendre la couronne sans combattre. Aidé de nombreux serviteurs fidèles, il fit tout son possible, pour démasquer le complot essayant de lassassiner, et il mena ses hommes loyaux vaillamment dans la guerre qui se mit à ravager tout le Pays. A lépoque, le père dAman Thinruil, Lindorn gagna la rébellion et se joignit à Castamir, mais, Amian, lui, décida de rester fidèle à son Roi. Ainsi en fut-il dans beaucoup de familles du Gondor, et beucoup de jeunes capitaines de gardes restèrent au Roi. Les combats se firent acharnés dans tout lEthir, et les partisans dEldacar furent chassés de Morthond, de Lamedon, de Lebennin, dAnfalas, sombrant sous les attaques ennemies, qui toujours reprenaient de la force. Et les prairies du Gondor se souviennent encore de lodeur âpre du sang et de la chair des intestins broyés et des cervelles en lambeaux. Dinhumains bûchers furent élevés par les capitaines de Castamir sur toutes les places des villes où les fidèles étaient arr^éts et tous les prisonniers étaient brûlés vifs, sous la torture. Les vallées dIthilien, et même lAnorien ne furent épargnées par les massacres purs et simples quorchestrèrent les généraux du Marin, et les femmes comme tous les enfants subissaient supplices, fouet, éventration et bûchers. Cette guerre, opposant des soldats du Gondor contre des soldats du Gondor : des dûnedain contre des dûnedain fut si terrible quelle fut nommée guerre fratricide. Des hommes arborant le blason de larbre et de la couronne affrontaient des hommes portant les mêmes armes, et la lutte devint si âpres que certains renoncèrent à poursuivre la lutte et abandonnèrent le Roi. Mais Eldacar se battit jusquau bout. Jeune, beau, et vaillant, il se battit jusquau bout de ses forces jusquà ce quils se réfugièrent à Osgiliath. Là, ils tinrent un siège de deux mois, mais suite à cela, Melron mena des engins de guerre et un terrible trébuchet nommé « Cracheur » qui détruisit les Forts de la Chaussée. Du Rammas vinrent deffroyables traits enflammés qui enflammèrent alors le Port, et les armées de Melron sinfiltrèrent dans la cité. Mais Eldacar et Ornendil, son fils résistèrent et ils gardèrent la défense du pont. La journée qui suivit, Ornendil, le fils dEldacar mena son armée vers louest, et là, il fut surpris par dimmenses tours de sièges, ainsi que par des archers des collines vertes de Pinnath Gelin, ralliés à Castamir finalement et menés par Finsil, et face à une telle opposition, Ornendil dut battre en retraite, mais soudain, surgissant de lombre des soldats se précipitèrent sur lui pour le capturer. Eldacar, lui avait mené ses soldats de lautre côté du pont, mais trouvant moins de réistance que prévu, il avait soudain été alerté par le cor de Fornendil. Cest alors quil comprit. Cétait son fils quils voulaient. Il traversa alors le pont en furie et sa rage fut telle que les étoiles de son bouclier brillèrent de feu. Mais, il arriva trop tard, car son fils avait déjà été capturé et les flèches de louest fondirent sur la targe du Roi, ricochant pour certaines sur son heaubert de Mithril. Lattaque fut telle quelle en surpris beaucoup. Mais, les rebelles senfuirent prestement. Par la suite, Eldacar négocia longtemps la libération de son fils, mais il ne réussit pas à lobtenir. Le siège durait alors depuis six longs mois, et la famine se fit sentir. Cest alors au beau milieu de la journée que Melron menant le prisonnier devant son père depuis lentrée du Pont dit au Roi : « Jettes moi ta couronne et baises moi les pieds comme à ton souverain, et je relâcherais ton fils. » « Et encore ! Tu seras mon esclave à vie ! » « Soit ! Répondit Eldacar ! Mais combats moi en combat singulier. Si tu me bats, jaccèdes à ta requête, mais si je te bats, tu me rends mon fils ! » Melron se mit alors soudainement à rire, un rire aussi effroyable que la colère de la mer, aussi noir que les profondeurs des ténèbres, et il regarda alors soudainement le roi, et dun coup large de sa grande épée, il décapita Ornendil et dit : « Requête rejetée ». Criant et hurlant de rage, Eldacar criera sa haine à Melron, jurant quil le tuerait un jour. Mais la guerre et le siège soudain repris de plus belle. Les cordes sifflaient et les balistes se déployèrent de nouveau frappant la splendide cité fluviale. En trois mois, les ports de la cité furent en déroute et presque tout le pont fut cédé, et les armées dEldacar se réfugièrent au niveau de lîle du temple où était maintenu en garde le précieux Palantir. On dit dans la légende, que Pelronsîr et Fornarndil, tous deux gardes dHérion avaient eu la charge de la garde du Palantir et quun soir suite à une terrible journée de combats menés contre les forces de Melron, le second de Castamir, ils se querellèrent une nouvelle fois sur la meilleure manière de réussir la guerre. Pelronsîr désirait combattre jusquau dernier souffle et pourquoi pas aller rejoindre les Nortmen. Fornarndil, lui désirait utiliser une manuvre plus politique. Il désirait rallier les rebelles au roi légitime : Eldacar et régler les choses en versant le moins de sang possible. Fornarndil paraissait plus inquiet sur lissue de la guere. Sa famille, ses cousins, son père, avaient rejoints la rébellion, et il pensait quils avaient tort. Mais la dispute se fit soudainement plus violente. Pelronsîr injuria Fornarndil, prétextant que sil reculait, éprouvait des remords ou dautres sentiments identiques, il serait Parjure à son serment. Il y aurait certainement du sang, sûrement, mais ce sang là nétait ni pur, ni vrai, car il sétait rebellé contre sa famille. Lui, il avait renié la sienne, et pour toujours. Cest alors au beau milieu de la dispute que Melron mena son attaque. Osgiliath se réfugia derrière les barricades, et soudain, ils aperçurent les immenses Trebuchet, et le non moins lugubre surnommé Cracheur, à cause de sa grande force de lancée, et soudain, les balistes claquèrent. De nombreuses flèches percèrent les flancs des bâtiments, et soudain, Eldacar sonna lalerte. Cest alors dans cette nuit sombre, quils rejoignirent le dôme du Palantir. Là ils tinrent leurs positions et essuyèrent lassaut des archers et des soldats à pied du rebelle. Eldacar ordonné le tir, et les armes de guerre du Roi lancèrent leurs boules de feu. La garde du dôme avait été confiée à un jeune soldat du nom de Nîmsûl Bethdil, accompagné dAman Thinruil. Lors du siège et de la Bataille du Cracheur, telle quelle fut connue par la suite, Eldacar, observant un recul des armées rebelles sur la rive ouest pensa essayer de regagner le pont pour rejoindre par la suite la caserne principale. Cependant, il neut pas assez de temps. Des forces sétaient massées dans lest utilisant des embarcations et ils avaient investi lest de la cité, encerclant les forces dEldacar. Cest alors que le gros de la bataille tonna. Une cohorte de soldats du Gondor portant larbre blanc portèrent un assaut massif sur lavant garde dEldacar. De plus, des embarcations rapides investirent les abords de lîle submergeant les soldats fidèles au Roi. Cest alors quEldacar, regroupant ses hommes sonna la retraite. Fornarndil sonna du cor, et toute larmée du Roi, rejoignit le bastion de lîle. Mais la bataille sétait déjà bien engagée, et les hommes de Melron avait déjà attaqué les abords du quai de la Lune. Cest là précisément quils portèrent leur assaut principal, et ils jetèrent les embarcations à leau. Puis, ils attaquèrent les ruelles et se rendirent vers le temple. Là étaient en garde Aman et Thînsûl. Malgré un combat acharné des deux soldats, ils savouèrent vaincus, Thînsûl périt sous les coups de Melron tandis quAman fut étourdi et laissé pour mort. Puis les rebelles brisèrent la porte et soudain, dans le fracas, Fornarndil et Pelronsîr sallièrent et repoussèrent leurs assaillants. Et dans la rage des lames réunies, on crût croire au retour dIsildûr et dAnarion à la guerre. Mais soudain, un choc frappa en partie le dôme, le brisant sous le choc. Un gros bloc de pierre seffondra et assomma Pelronsîr, et soudain, face au danger menant une nouvelle vague, Fornarndil se retrouva seul. Seul face au danger. Mais il ne tint pas et cette fois-ci lorsque Melron investi le grand escalier de la tour, Fornarndil, rangea son épée, et la présenta devant le Lieutenant de Castamir, trahissant ses alliés. Car Fornarndil avait eu la mauvaise idée dutiliser la pierre de vision, et nen connaissant pas les effets et le danger pervers, il avait aperçu au loin larrivée imminente de la flotte de Castamir qui serait sur eux au matin. Et lorsquil montra son arme, il se croyait fini, de même quEldacar. Cest alors quune autre pierre tomba Le Cracheur avait commencé ses lancers, et il brisa la haute partie du dôme du temple, emportant le Palantir dans les flots. Et dans la nuit immense qui se trouvait devant eux, il passa près du vaisseau de lUsurpateur qui ne le vit même pas. La prise de lîle était alors quasiment complète lorsqu Eldacar, voyant la déroute du temple sonna la retraite, et demanda à ses soldats de rejoindre le Quai du Soleil. Mais lui, laissant ses hommes partit seul chercher ses soldats laissés au temple, et là, il surprit dans un angle de mur, Melron faisant Fornarndil captif. Puis, les laissant partir par lallée parallèle, il se rua sur Aman, et voyant quil était toujours en vie, il le prît sur son épaule. Et faisant de même avec Pelronsîr, il se rua de nouveau vers les quais ouest. Mais là, il trouva Melron sur sa route. Sensuivit alors un combat entre le roi et son opposant, parsemé dinjures, de cris, dinsultes et de voltes-faces. Mais Eldacar, brisant le bouclier de son ennemi, lenvoya, dans le fleuve. Et soudain, un archer rebelle voyant le corps en immersion et le prenant pour un fidèle, lui décocha une flèche droit dans le crâne. Sous la vision dhorreur, Eldacar, récupéra les corps de ses amis, et soudain, dans la clarté du jour naissant, il entendit les longues cornes de brumes des ports dUmbar, résonnant comme une musique céleste, la musique des vagues sans fin et de la mer, du souffle du vent, de la brise, de la brume et du soleil, et il senfuit retrouvant la dernière embarcation et faisant route vers le nord et Cair Andros. Cest ainsi quarrivèrent les immenses armées de Castamir réunies depuis le Harad, et qui, poussant sur lAnduin, envahirent les quais de la Lune et du Soleil. Et sous les flammes de rage des soldats du Gondor infâme, Eldacar depuis une petite barge regarda limmense splendeur de la cité des Rêves seffondrer. Et là, debout sur son navire, le capitaine à la barbe noire regarda au loin son ennemi, qui avait perdu sa couronne. Au loin avait disparu le Palantir, et sous les décombres du dôme, près de la pierre brisée lancée par le « Cracheur » se trouvait abandonnée la couronne ailé des souverains du Gondor. Et lincendie embrasa la cité, et Eldacar poussa ses hommes vers le Nord. Par la suite, Castamir ayant appris la fuite du Roi, se rendit au temple et trouvant la couronne abandonné, il sen serti, et partit tout droit, vers son navire doù il ordonna de poursuivre les nouveaux rebelles menés par le traître Eldacar. Et la poursuite seffectua toute la journée. Eldacar neut que peu de temps de repos. De plus, de nombreux autres ennemis lattendait déjà au nord dOsgiliath au niveau de Cair Andros, et des lanceurs de pierres brisèrent nombres dembarcation. Mais Eldacar, soucieux de paraître le plus discret possible avait abaissé son pavillon et se fit passer pour un marchand Nortmen de Car Andros, car une petite communauté dentre eux y résidait. Puis, il gagna le nord de lîle, et tenta de faire passer sa barge sur les rives nord. Mais Castamir ayant eu le rapport de ce quil sétait passé ordonna une interdiction formelle pour toute barge de quitter le port nord de Cair Andros de nuit. Les Navires de flotte accostèrent le long de la grande île, et surveillèrent les alentours. Mais, dans la nuit, une petite barque quitta Cair Andros discrètement, tellement discrète quelle semblait disparaître dans la nuit. Mais soudain, comme Mîndil surveillait lhorizon sous la lumière de la pleine lune, depuis la forteresse de Barad Celebgorn, il vit quelque chose de curieux étinceler au dessus de la surface des eaux. Barad Celebgorn était une de ces forteresses bâties par Minalcar suite à sa victoire sur les Orientaux, et Mîndil avait servi durant la guerre empêchant les ravitaillements à Eldacar, provenant du Calenhardon. Et lorsquil vit cette lueur briller sous la lumière de la lune, il pensa directement à la chaîne royale portée par Eldacar, et quil navait jamais enlevé depuis son sacre. Et soudain, il ordonna le tir des balistes, et des archers, et la barque fut écrasée sous un pieu énorme, ainsi que par un bloc de pierre et léclat continua de scintiller à lendroit, où la barque semblait avoir sombré. Ainsi, Mîndil ne fut pas sûr den avoir fini avec Eldacar, et cest pourquoi, il mena son enquête. - Cricri - 24.04.2004 J'ai repris le début en une partie un peu plus dialoguée. Je pensais au départ l'insérer dans un autre genre de texte, mais c'est mieux ainsi. Deuxièmement, il y a une suite... Un jour, alors quil pêchait dans les marais, Baronda, frère de Forond, trouva le corps dun homme ensanglanté près des prés de lEntwash, perdu dans le Delta. Cet homme portait un pendentif en argent, qui était resté accroché autour de son cou. Baronda, curieux et désireux de récupérer un tel objet, lôta du cou du rescapé, et le cachant dans sa poche, il regarda comment était lhomme, et il sentit sa respiration sur sa joue. Sentant que lhomme était encore en vie, mais en grave danger, il appela son frère qui devait se trouver non loin de là. Cest alors que surgissant dun fourré, la chevelure châtain, bouclée, portant une solide canne à pêche et une paille dans la bouche, lautre lui répondit « Quest-ce quil te prend ? Tu me déranges, je faisais ma sieste tranquillement, ma ligne posée à peine à côté de moi, quand soudain, jouvris un il. Un brochet de vingt centimètres se trouvait devant moi ! Il avait mordu ! » « Mais, cest alors que, je ne sais pas pour quelle ânerie, mon cher frère se décida à hurler ! » Baronda expliqua alors quil sagissait dun problème plus important et plus grave. Le Semi-homme monta alors dans sa barque, et passant le cours des marais, il rejoint son aîné, de deux minutes. « Qui est-ce ? » Demanda Forond qui se demandait comment une grande-gens de la sorte avait pu atterrir ici. Il y avait évidemment beaucoup de fermes aux alentours, et de nombreux hommes vivant de récoltes et délevage sétaient installées en ces lieux. Mais, celui-ci paraissait différent. Il avait un air plus elfique, quoiquil ressembla en partie aux hommes du Nord, ceux qui vivaient de lautre côté du grand fleuve, plus à lest. Cest alors que Forond demanda à son frère. « Il est en vie ? » Boronda répondit dun signe de la tête. « Ah bon ! Alors, nous devons le mener à la maison. Nous trouverons bien quelque chose à en faire. » Forond et Baronda qui étaient tous deux des forts, vivaient sur un petit village en pilotis à lorée des marais regroupant une vingtaine de cabanes. Durant le voyage, Forond ne dit mot, mais, inquiet du fait que lon puisse découvrir son larcin, Baronda demanda : « Tu sais qui cela peut bien être ? » « Non, répondit son frère, mais vaudrait mieux pour nous quil ne sagisse pas de quelquun dimportant ! Cela nous causerait encore des problèmes. On le guérit, on le nourrit, et dés quil est valide, on le renvoie. » Cest alors en rentrant que Baronda et Forond eurent une étrange surprise. Une petite charrette, de taille hobbite avait été garée près de chez eux. La charrette du Papé. Que pouvait-il bien faire là ? Cest alors que les hobbit laissèrent leur carriole sur le bord du petit sentier menant aux marais, là où ils allaient pêcher tandis que leurs épouses brodaient le patron. Mais il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour savoir ce qui avait amené leur vieux père dans les environs. A peine entrèrent dans leur cabane quils aperçurent leurs moitiés assises confortablement dans un fauteuil à discuter avec leur père, un gâteau au cerises, une tarte au citron, un cake à la mente, et des crêpes posées sur une table basse, une bouilloire fumant encore à côté de ses somptueux plats. Comme dhabitude, à peine les deux vagabonds eurent-ils franchi le palier que leurs épouses les accueillirent, et les accueillant, elles les embrassèrent et leurs demandèrent si ils avaient passé du bon temps. Mais soudain, lappétit se fit un peu plus fort que la passion, et le ventre des compères se mit à gargouiller. « Bonsoir ! Mes Fils ! Acclama lancien. Que je suis heureux de vous voir. Je passes chez vous car voyez vous, jai une incroyable histoire à vous raconter. Cest alors quil leur dit avoir vu durant la nuit de lavant veille le spectacle le plus surprenant et le plus stupéfiant quil nait jamais vu. Une flotte immense, plus puissante, que tous les autres qui naient jamais été vu sur les berges de lAnduin, poursuivant dans la nuit une petite embarcation, un Cnearr poussé par une dizaine dhommes en rames et avec un capitaine vaillant à son bord. Il est dit dans les vallées que cest le roi, lhéritier de Valacar, des Nortmen, qui se trouvait sur ce navire, mais il apprit plus tard, quil ne sagissait que dun âpre rebelle, un criminel, ayant tenté dassassiné le roi qui avait ainsi pris la fuite, poursuivi par la flotte du Gondor, fuyant Osgiliath. » « Car le lendemain, une cohorte de soldats armés, ayant déjà franchi la veille au soir la Porte Nord se lançait déjà à la poursuite du fugitif. Une grande bataille a eu lieu près de Cair Andros, mais il semble que lon est perdu toute trace du fuyard il y a deux nuits de cela, car lassassin avait des complices plus au nord, mais jai appris que, plus tard, il aurait repris une barque sur le fleuve, et que son embarcation a brûlée et périt corps et âme. Et ce matin, jai rencontré lun des messagers du Roi, et ce messager ma dit que beaucoup dor serait offert à celui qui lui amènerait la dépouille du forban. Alors, je me suis demandé si vous aviez gardé lhabitude daller marauder dans les marécages pendant des heures comme quand vous étiez enfants et que vous disparaissiez sans qu lon ne puisse vous retrouver ? Vous auriez pu trouver quelque chose. » « Non ! Nous navons rien trouvé, » répondit soudain Forond, furieux que son père se comporta encore comme du temps quils étaient jeunes. « Quoi donc ? Tu penses encore que nos sorties se sont rien plus que des amusements alors quil sagit de recherches biologiques de la plus haute importance, et notre pêche a été excellente » dit-il en exhibant une solide truite dau mois trois centimètres. « Cela va pour les chats ! Répondit le père, mais ce nest pas cela qui remplira un ventre de hobbit », assura-t-il par la suite. Mais, Baronda, lui, semblait plus inquiet. Il craignait le père. Il le craignait plus activement que quiconque à cause de son autorité et de son caractère et de sa faiblesse. Mais, son frère ne se laissait pas faire. Il repensa à lhomme quils avait recueilli dans les marais et il se dit que peut-être cet homme était un dangereux criminel, qui avait tué beaucoup de gens et il commença à avoir peur pour sa famille De plus il commença à se faire du soucis à cause du pendentif quil avait dérobé au cou de lhomme. Mais cependant, par respect pour son frère et parce quil désirait ne pas en parle à son père, il ne dit rien, et lorsque son père lui reposa la question dans les yeux, il détourna son regard, et confirma la version de son frère. Mais le Papé était malin, t il comprit que ses fils lui avait menti. Ils avaient bel et bien accueilli quelquun, un rescapé de lattaque. Mais, qui étais-ce. Il se rappela alors ce que lui avait dit le messager du Roi, un certain Mînril : « Lassassin porte autour du cou un pendentif quil a dérobé dans le trésor du Gondor, une couronne en argent, surmontée de sept étoiles. » A cela, vous reconnaîtrez sa dépouille. Ainsi, le Papé se méfiant de lhistoire de ses jumeaux décida de partir après le souper. Mais Forond commença à se faire du souci pour son blessé, et il prétexta daller ranger la charrette, pour la pousser dans la petite grange au bout de la ferme, loin, de la cour et du puit, où ils la garait traditionnellement. Le Papé, fint de vouloir sortir demander quelque-chose à Forond et sortit de table, et il laperçu sortant de la grange. Baronda ne voulant pas éveiller les soupçons de son épouse, ni ceux de sa belle-sur, raconta leur journée de pèche tranquillement. De retour à table, le Papé déclara ne pas avoir aperçu son fils, et lorsque Forond revint à table, out se passa normalement. Par la suite, le Papé reprit sa charrette et partit de la maison, et dés quil fut un peu éloigné, il lança son poney au galop pour rejoindre la route la plus proche. Par la suite, Baronda prit son frère à part une fois leurs femmes couchées, et il lui parla de la sortie de table du Papé. Forond reprocha alors à son frère de ne pas avoir soutenu le regard du père, et ils sengueulèrent presque, oubliant le touché. Puis, se souvenant de lui, ils allèrent le voir, et lui pansèrent sa plaie. Puis, ils lui donnèrent à manger et partirent se coucher, espérant que le Père ne reviendrais pas. Mais le coq ne se mit pas à chanter que déjà, une troupe complète dhommes en armes avaient rejoints les abords de la ferme. Le Père dans son élan avait malheureusement oublié, lui aussi, daller vérifier quil sagissait bien de la dépouille du criminel. Mais gageant à la crainte de ses fils un comportement suspect, il sétait dit quil devait bien pouvoir sagir de lui. Cest alors que Baronda et Forond étaient à peines levés, que Mînril frappa à leur porte et fit siège dans leur cour. Puis, guidé par le Papé, il gagna la grange et la fouilla de fond en comble sans trouver trace de la charrette. Mînril en colère demanda au vieil homme sil sétait payé sa tête, et il lui dit quil brûlerait sa ferme pour avoir déranger les soldats du Roi pour une broutille, et il lança son coursier au galop. Cest alors que le père sombra en sanglots. Il confessa sa faute davoir soupçonné ses fils de quelque trafic et davoir voulu en profiter. Il pleura si bien, et ses pleurs étaient véritables, quil finit par émouvoir Baronda et Forond légèrement, qui sen voulu un instant. Cest alors que Baronda dit à son père quil pouvait rester, et cest ainsi quil fut accueilli chez eux. LHomme, lui avait été déplacé à la cave durant la nuit, Boronda ayant eu peur dune descente des soldats au petit jour. Mais le secret des deux frères sembla vite au fil des jours de plus en plus difficile à garder. De la nourriture disparaissait, et il sortaient souvent dans les marais pour voir si ils ne trouveraient pas autre chose. Et il arrivait quils aperçoivent de temps à autres détranges soldats, portant des armures couvertes de fleurs et darabesques, fouiller avec une canne, sondant le fond des marais. Et, il leur sembla que ces hommes devaient avoir un certain lien de parenté avec leur survivant. Lhomme quant à lui, reprenait des forces jours après jours, mais il navait pas encore repris conscience. Il dormait dun sommeil paisible, et souvent les deux frères se demandèrent si il était mort, et sils ne devaient pas le rendre aux marais. Mais, ils le gardèrent encore. Leur père était de plus en plus déprimé, toujours effondré de ce quil avait fait subir à ces enfants, et il était devenu si gentil, que même Forond lui souriait avec joie et avait pris plaisir à rire et à samuser à ses côtés. Mais le Père se demandait toujours quelles drôles dhistoires, ils pouvaient mener à la cave si souvent. Mais ce qui le chagrinait le plus, cétait davoir perdu sa ferme, ses vint neufs poules pondeuse, ses cinq cochons, ses quatorze clapiers de lapins, et son jardin potager qui faisait presque un hectare. Un jour, arriva-t-il que lassé de voir son père si malheureux dêtre éloigné de chez lui, Baronda le prit à part, et il lui montra le pendentif quils avaient trouvé sur lhomme. En voyant la couronne et les étoiles, toute la mémoire revint alors à laïeul et il comprit alors de quelle sournoise manière il sétait fait berné par ses propres garçons. Comprenant alors lastuce de leur manège à la cave, et certain cette fois-ci, il remercia son enfant, et prenant le pendentif, il sortit déclarant quil se rendait en ville visiter la vieille Alette de Cair Andros. Mais, le soir même, Forond rentra des marais, et lorsquil fut rentré, il demanda où était passé le Papé. Alors, Boaronda expliqua à son frère ce quil sétait passé, et finit par lui avouer pour le pendentif. Mais, lorsque, Forond entendit ses mots, il fut très étonné de ce que son frère lui avait caché, mais il fut même plus : horrifié. Ce qui lavait frappé le plus finalement était la description du pendentif. Il connaissait ce symbole, et soudain, il se rua dans sa chambre et sortit un vieux bouquin de son armoire datant de lépoque, où il avait rencontré un jeune garçon rentrant chez lui, pour voir son père. Le garçon était jeune, et il se rendait à Minas Anor pour le couronnement dEldacar. Cétait le jeune Aman Thinruil, et il lui confia un vieux manuscrit sur les Rois du Gondor, et leurs descendants avec des gravures. Et sur lune delle, il reconnut le pendentif, porté par le Roi du Gondor autour du cou, une chaîne en argent, avec une couronne ailée, et sept étoiles. Cest ensuite quil virent la gravure de Valacar, le Roi, et finalement, un tout léger feuillet avec la gravure dun jeune homme à cheval, chassant dans de grandes plaines soufflées par le vent. La légende précisant : Vinitharya dans les Vastes Plaines, Eldacar, fils de Valacar, Roi du Gondor Comprenant alors lastuce de leur père et que celui navait finalement évacué quun instant sa fourberie, ils expliquèrent tout à leurs femmes, et récupérèrent la carriole. Descendant le petit sentier des marais, leurs femmes sur une deuxième carriole, et quelques affaires avec eux, ils rejoignirent les abords du Nindalf, et sembarquèrent dans des barques. Ils sétaient déjà éloigné dune bonne longueur de la rive lorsquils entendirent de solides cors sonner lattaque. Au loin, ils aperçurent des flammes, leur ferme brûlait. Ils continuèrent alors à ramer et dans les hautes herbes, les joncs et les roseaux des mares de lEntwash, ils gagnèrent à la tombée de la nuit, les chutes de Rauros. Devant eux se trouvait un étrange plongeoir, et de lautre côté de la rive, les marais se poursuivaient. Tout près se tenait une sorte de poteaux damarrage sur la rive ouest, et au dessus un chemin semblait disparaître dans un fourré darbres. Mais, la nuit tomba plus vite que ce quils navaient prévu. Ils installèrent leur campement dans les arbres et se préparèrent pour la nuit. Cela faisait maintenant six jours quils avaient quitté leur ferme, et depuis, aucun son de trompe navait été entendu. De plus, le Roi, ne sétait toujours pas réveillé, leur faisant craindre le pire. Mais ce nétait pas le plus grave finalement pour eux. Le plus préoccupant concernait les provisions. Combien de jours dureraient-ils encore à ce rythme là ! Ils finiraient bien par se changer en spectres, sil le fallait. Et lhumeur de leurs épouses , suite à ce régime forcé sen était fortement ressentie. Rosine, et Fleurette étaient dinséparables amis, et toutes deux affamées avaient dés lors décidés de mener la vie dure à leur garnements de maris. Mais, dans la nuit, sous une lune nouvelle, éveillé par le bruit des chutes aux portes de Nen Hithoel bâties par son grand père, le Roi Minalcar, lArgonath, Eldacar ouvrit les yeux, et il se souvint. Le Gondor, et sa prime venue en ce pays, qui lorsquil le découvrit le prit de toute sa force, de ses collines vertes et boisés entourées de pins, damandiers, de cyprès, de lavande et de Thym. Il se souvenait encore de sa déouverte de la blanche cité de Minas Anor sou le Mindolluin, et de la beauté de Minas Ithil et de sa tour de la lune. Il se commémora son passage sur les chemins de crêtes gardant la passe du Mordor vers Girith Duath. Il se souvint encore de sa découverte dOsgiliath, la splendide Osgiliath, la plus belle citée quil neut jamais vu. Immense ville bâtie sur le fleuve avec un immense pont et une île habitant de splendides monuments dont lantique temple de Varda gardant le Palantir. Il se souvint de sa descente vers le sud, passant les gués de lErui, jusquaux falaises de Belfalas, tombant abruptes dans la colérique Belegaer. Il se souvint de ses chevauchées en Lebennin, dans le Lamedon, aux collines boisées et douces, et au delà du col de Tarlang dans le Morthond. Mais il nexistait pas pour lui plus beau Royaume, mais les capitaines de lEthir, et la Haute Aristocratie de Pelargir ne lentendit pas ainsi. Malgré son sacre à Minas Anor, il avait toujours été considéré comme un dûnadan de deuxième rang de par son ascendance Nortmen, et il fut ridiculisé, bafoué, et lopposition se fit de plus en plus forte contre lui. Un groupement rebelle gagna le jour, et lopposition de nombreux seigneurs à son égard devint si forte quune confédération se ligua contre lui. Menés par des descendants des anciens Rois, craignant de perte leur stature et leur prestige de longévité, et leur titres de Rois des Hommes, leur conférant haute autorité, ils sallièrent à Castamir, un capitaine cruel, petit fils de Calimethar, frère cadet de Minalcar. Celui-ci avait beaucoup de navires personnels, dus à la richesse de sa famille et il avait beaucoup de partisans dans la rébellion. Son frère se nommait Melron et était un soldat vif et aussi brutal que lui. Mais Eldacar ne se laissa pas prendre la couronne sans combattre. Aidé de nombreux serviteurs fidèles, il fit tout son possible, pour démasquer le complot essayant de lassassiner, et il mena ses hommes loyaux vaillamment dans la guerre qui se mit à ravager tout le Pays. A lépoque, le père dAman Thinruil, Lindorn gagna la rébellion et se joignit à Castamir, mais, Amian, lui, décida de rester fidèle à son Roi. Ainsi en fut-il dans beaucoup de familles du Gondor, et beucoup de jeunes capitaines de gardes restèrent au Roi. Les combats se firent acharnés dans tout lEthir, et les partisans dEldacar furent chassés de Morthond, de Lamedon, de Lebennin, dAnfalas, sombrant sous les attaques ennemies, qui toujours reprenaient de la force. Et les prairies du Gondor se souviennent encore de lodeur âpre du sang et de la chair des intestins broyés et des cervelles en lambeaux. Dinhumains bûchers furent élevés par les capitaines de Castamir sur toutes les places des villes où les fidèles étaient arrêtés et tous les prisonniers étaient brûlés vifs, sous la torture. Les vallées dIthilien, et même lAnorien ne furent épargnées par les massacres purs et simples quorchestrèrent les généraux du Marin, et les femmes comme tous les enfants subissaient supplices, fouet, éventration et bûchers. Cette guerre, opposant des soldats du Gondor contre des soldats du Gondor : des dûnedain contre des dûnedain fut si terrible quelle fut nommée guerre fratricide. Des hommes arborant le blason de larbre et de la couronne affrontaient des hommes portant les mêmes armes, et la lutte devint si âpres que certains renoncèrent à poursuivre la lutte et abandonnèrent le Roi. Mais Eldacar se battit jusquau bout. Jeune, beau, et vaillant, il se battit jusquau bout de ses forces jusquà ce quils se réfugièrent à Osgiliath. Là, ils tinrent un siège de deux mois, mais suite à cela, Melron mena des engins de guerre et un terrible trébuchet nommé « Cracheur » qui détruisit les Forts de la Chaussée. Du Rammas vinrent deffroyables traits enflammés qui enflammèrent alors le Port, et les armées de Melron sinfiltrèrent dans la cité. Mais Eldacar et Ornendil, son fils résistèrent et ils gardèrent la défense du pont. La journée qui suivit, Ornendil, le fils dEldacar mena son armée vers louest, et là, il fut surpris par dimmenses tours de sièges, ainsi que par des archers des collines vertes de Pinnath Gelin, ralliés à Castamir finalement et menés par Finsil, et face à une telle opposition, Ornendil dut battre en retraite, mais soudain, surgissant de lombre des soldats se précipitèrent sur lui pour le capturer. Eldacar, lui avait mené ses soldats de lautre côté du pont, mais trouvant moins de réistance que prévu, il avait soudain été alerté par le cor de Fornendil. Cest alors quil comprit. Cétait son fils quils voulaient. Il traversa alors le pont en furie et sa rage fut telle que les étoiles de son bouclier brillèrent de feu. Mais, il arriva trop tard, car son fils avait déjà été capturé et les flèches de louest fondirent sur la targe du Roi, ricochant pour certaines sur son heaubert de Mithril. Lattaque fut telle quelle en surpris beaucoup. Mais, les rebelles senfuirent prestement. Par la suite, Eldacar négocia longtemps la libération de son fils, mais il ne réussit pas à lobtenir. Le siège durait alors depuis six longs mois, et la famine se fit sentir. Cest alors au beau milieu de la journée que Melron menant le prisonnier devant son père depuis lentrée du Pont dit au Roi : « Jettes moi ta couronnes et baises moi les pieds comme à ton souverain, et je relâcherais ton fils. » « Et encore ! Tu seras mon esclave à vie ! » « Soit ! Répondit Eldacar ! Mais combats moi en combat singulier. Si tu me bats, jaccèdes à ta requête, mais si je te bats, tu me rends mon fils ! » Melron se mit alors soudainement à rire, un rire aussi effroyable que la colère de la mer, aussi noir que les profondeurs des ténèbres, et il regarda alors soudainement le roi, et dun coup large de sa grande épée, il décapita Ornendil et dit : « Requête rejetée ». Criant et hurlant de rage, Eldacar criera sa haine à Melron, jurant quil le tuerait un jour. Mais la guerre et le siège soudain repris de plus belle. Les cordes sifflaient et les balistes se déployèrent de nouveau frappant la splendide cité fluviale. En trois mois, les ports de la cité furent en déroute et presque tout le pont fut cédé, et les armées dEldacar se réfugièrent au niveau de lîle du temple où était maintenu en garde le précieux Palantir. On dit dans la légende, que Pelronsîr et Fornarndil, tous deux gardes dHérion avaient eu la charge de la garde du Palantir et quun soir suite à une terrible journée de combats menés contre les forces de Melron, le second de Castamir, ils se querellèrent une nouvelle fois sur la meilleure manière de réussir la guerre. Pelronsîr désirait combattre jusquau dernier souffle et pourquoi pas aller rejoindre les Nortmen. Fornarndil, lui désirait utiliser une manuvre plus politique. Il désirait rallier les rebelles au roi légitime : Eldacar et régler les choses en versant le moins de sang possible. Fornarndil paraissait plus inquiet sur lissue de la guere. Sa famille, ses cousins, son père, avaient rejoints la rébellion, et il pensait quils avaient tort. Mais la dispute se fit soudainement plus violente. Pelronsîr injuria Fornarndil, prétextant que sil reculait, éprouvait des remords ou dautres sentiments identiques, il serait Parjure à son serment. Il y aurait certainement du sang, sûrement, mais ce sang là nétait ni pur, ni vrai, car il sétait rebellé contre sa famille. Lui, il avait renié la sienne, et pour toujours. Cest alors au beau milieu de la dispute que Melron mena son attaque. Osgiliath se réfugia derrière les barricades, et soudain, ils aperçurent les immenses Trébuchet, et le non moins lugubre surnommé Cracheur, à cause de sa grande force de lancée, et soudain, les balistes claquèrent. De nombreuses flèches percèrent les flancs des bâtiments, et soudain, Eldacar sonna lalerte. Cest alors dans cette nuit sombre, quils rejoignirent le dôme du Palantir. Là ils tinrent leurs positions et essuyèrent lassaut des archers et des soldats à pied du rebelle. Eldacar ordonné le tir, et les armes de guerre du Roi lancèrent leurs boules de feu. La garde du dôme avait été confiée à un jeune soldat du nom de Nîmsûl Bethdil, accompagné dAman Thinruil. Lors du siège et de la Bataille du Cracheur, telle quelle fut connue par la suite, Eldacar, observant un recul des armées rebelles sur la rive ouest pensa essayer de regagner le pont pour rejoindre par la suite la caserne principale. Cependant, il neut pas assez de temps. Des forces sétaient massées dans lest utilisant des embarcations et ils avaient investi lest de la cité, encerclant les forces dEldacar. Cest alors que le gros de la bataille tonna. Une cohorte de soldats du Gondor portant larbre blanc portèrent un assaut massif sur lavant garde dEldacar. De plus, des embarcations rapides investirent les abords de lîle submergeant les soldats fidèles au Roi. Cest alors quEldacar, regroupant ses hommes sonna la retraite. Fornarndil sonna du cor, et toute larmée du Roi, rejoignit le bastion de lîle. Mais la bataille sétait déjà bien engagée, et les hommes de Melron avait déjà attaqué les abords du quai de la Lune. Cest là précisément quils portèrent leur assaut principal, et ils jetèrent les embarcations à leau. Puis, ils attaquèrent les ruelles et se rendirent vers le temple. Là étaient en garde Aman et Thînsûl. Malgré un combat acharné des deux soldats, ils savouèrent vaincus, Thînsûl périt sous les coups de Melron tandis quAman fut étourdi et laissé pour mort. Puis les rebelles brisèrent la porte et soudain, dans le fracas, Fornarndil et Pelronsîr sallièrent et repoussèrent leurs assaillants. Et dans la rage des lames réunies, on crût croire au retour dIsildûr et dAnarion à la guerre. Mais soudain, un choc frappa en partie le dôme, le brisant sous le choc. Un gros bloc de pierre seffondra et assomma Pelronsîr, et soudain, face au danger menant une nouvelle vague, Fornarndil se retrouva seul. Seul face au danger. Mais il ne tint pas et cette fois-ci lorsque Melron investi le grand escalier de la tour, Fornarndil, rangea son épée, et la présenta devant le Lieutenant de Castamir, trahissant ses alliés. Car Fornarndil avait eu la mauvaise idée dutiliser la pierre de vision, et nen connaissant pas les effets et le danger pervers, il avait aperçu au loin larrivée imminente de la flotte de Castamir qui serait sur eux au matin. Et lorsquil montra son arme, il se croyait fini, de même quEldacar. Cest alors quune autre pierre tomba Le Cracheur avait commencé ses lancers, et il brisa la haute partie du dôme du temple, emportant le Palantir dans les flots. Et dans la nuit immense qui se trouvait devant eux, il passa près du vaisseau de lUsurpateur qui ne le vit même pas. La prise de lîle était alors quasiment complète lorsqu Eldacar, voyant la déroute du temple sonna la retraite, et demanda à ses soldats de rejoindre le Quai du Soleil. Mais lui, laissant ses hommes partit seul chercher ses soldats laissés au temple, et là, il surprit dans un angle de mur, Melron faisant Fornarndil captif. Puis, les laissant partir par lallée parallèle, il se rua sur Aman, et voyant quil était toujours en vie, il le prît sur son épaule. Et faisant de même avec Pelronsîr, il se rua de nouveau vers les quais ouest. Mais là, il trouva Melron sur sa route. Sensuivit alors un combat entre le roi et son opposant, parsemé dinjures, de cris, dinsultes et de voltes-faces. Mais Eldacar, brisant le bouclier de son ennemi, lenvoya, dans le fleuve. Et soudain, un archer rebelle voyant le corps en immersion et le prenant pour un fidèle, lui décocha une flèche droit dans le crâne. Sous la vision dhorreur, Eldacar, récupéra les corps de ses amis, et soudain, dans la clarté du jour naissant, il entendit les longues cornes de brumes des ports dUmbar, résonnant comme une musique céleste, la musique des vagues sans fin et de la mer, du souffle du vent, de la brise, de la brume et du soleil, et il senfuit retrouvant la dernière embarcation et faisant route vers le nord et Cair Andros. Cest ainsi quarrivèrent les immenses armées de Castamir réunies depuis le Harad, et qui, poussant sur lAnduin, envahirent les quais de la Lune et du Soleil. Et sous les flammes de rage des soldats du Gondor infâme, Eldacar depuis une petite barge regarda limmense splendeur de la cité des Rêves seffondrer. Et là, debout sur son navire, le capitaine à la barbe noire regarda au loin son ennemi, qui avait perdu sa couronne. Au loin avait disparu le Palantir, et sous les décombres du dôme, près de la pierre brisée lancée par le « Cracheur » se trouvait abandonnée la couronne ailé des souverains du Gondor. Et lincendie embrasa la cité, et Eldacar poussa ses hommes vers le Nord. Par la suite, Castamir ayant appris la fuite du Roi, se rendit au temple et trouvant la couronne abandonné, il sen serti, et partit tout droit, vers son navire doù il ordonna de poursuivre les nouveaux rebelles menés par le traître Eldacar. Et la poursuite seffectua toute la journée. Eldacar neut que peu de temps de repos. De plus, de nombreux autres ennemis lattendait déjà au nord dOsgiliath au niveau de Cair Andros, et des lanceurs de pierres brisèrent nombres dembarcation. Mais Eldacar, soucieux de paraître le plus discret possible avait abaissé son pavillon et se fit passer pour un marchand Nortmen de Car Andros, car une petite communauté dentre eux y résidait. Puis, il gagna le nord de lîle, et tenta de faire passer sa barge sur les rives nord. Mais Castamir ayant eu le rapport de ce quil sétait passé ordonna une interdiction formelle pour toute barge de quitter le port nord de Cair Andros de nuit. Les Navires de flotte accostèrent le long de la grande île, et surveillèrent les alentours. Mais, dans la nuit, une petite barque quitta Cair Andros discrètement, tellement discrète quelle semblait disparaître dans la nuit. Mais soudain, comme Mîndil surveillait lhorizon sous la lumière de la pleine lune, depuis la forteresse de Barad Celebgorn, il vit quelque chose de curieux étinceler au dessus de la surface des eaux. Barad Celebgorn était une de ces forteresses bâties par Minalcar suite à sa victoire sur les Orientaux, et Mîndil avait servi durant la guerre empêchant les ravitaillements à Eldacar, provenant du Calenhardon. Et lorsquil vit cette lueur briller sous la lumière de la lune, il pensa directement à la chaîne royale portée par Eldacar, et quil navait jamais enlevé depuis son sacre. Et soudain, il ordonna le tir des balistes, et des archers, et la barque fut écrasée sous un pieu énorme, ainsi que par un bloc de pierre et léclat continua de scintiller à lendroit, où la barque semblait avoir sombré. Ainsi, Mîndil ne fut pas sûr den avoir fini avec Eldacar, et cest pourquoi, il mena son enquête. Par la suite, Eldacar, resta sous les étoiles à contempler les chutes de Rauros. Là à côté de lui étaient endormis de curieux personnages. Les cheveux bouclés, petite taille, et aux pieds longs et poilus, se tenaient quatre individus, deux mâles et deux femelles, habillés de vêtements vert, beiges brun, et or. Le Roi se demanda alors qui pouvaient être ces étranges créatures, car il nen avait jamais vu de semblables dans les Vastes Plaines. Un foyer avait été allumé à proximité, et ils portaient avec eux des besaces aussi petites et ridicules que leur propre taille. Puis, cest alors quil se rendit compte. Quelque chose manquait. Sa chaîne avait disparue. Mais, il était en vie. Il sétait crû définitivement mort un instant, mais non, il vivait et cétait sûrement grâce à ces étranges personnes. Il regarda la rive est au loin. Les falaises tombantes de lEmyn Muil empêchaient tout passage. De ce côté, il fallait descendre beaucoup plus au sud pour trouver un point damarrage, mais bon, ils sen sortirait. Il comprit à cet instant à quel point il était redevable à ces semi-hommes, et il jura de tout faire pour les protéger. Au matin, les pies se mirent à chanter, réveillant le pauvre Baronda de son beau rêve. Il avait rêvé quil se trouvait tout seul devant une immense table et un merveilleux festins régalant pâtés et confits, tartes et marmelades, choux et rôtis, patates et carottes, cakes salés et sucrés, crêpes fourrés, ragoûts et profusion de fruits, pommes, pêches, cerises, poires. Mais lodieux gargouillis continuel de son ventre ne lui laissa aucun doute sur la triste réalité. Cest alors que ne fut pas sa surprise lorsquil aperçu assis auprès du foyer, une grande-gens portant les restes dune ancienne armure en lambeaux, et chantant dans la clarté du jour. Oh mon vert Pays, Mes Plaines du Rhovanion Terres de mes ancêtres, Jentends vos chansons Oh toi ! Mon héritage, qui du Sud me banni Qui fais tort au courage, jaime ta Poésie. Oh toi ! Ma belle contrée, toi qui mas connu Enfant espiègle et vrai, éclair dans son chahut Oh toi qui mas charmé Oh toi qui mas conquis Dans les collines boisées, dun coup je fus épris Oh toi ! Le beau pays où courrait ladolescent Dans les vertes prairies, il était ton amant Maintenant dune autre terre, il est amoureux A jamais des rivières, du val de ces aïeuls Oh ! toi, ma bien aimée, toi que jai épousé A qui jai fait offrande de ma vie donnée Dun sacre pour lEternel, je te serais fidèle Car tu fis mon bonheur, pour lamour et lEstel « Cest très beau ! » Dit soudainement Forond qui lui aussi sétait réveillé. « Qui est cet homme dont vous parlé, et ces pays ? » « Cest de moi quil sagit. Jai grandi dans lest dans le pays de mon grand père, dans le Royaume des Vastes plaines de lest. Il se nommait Vidugavia, et je fus appelé Vinitharya dans ce pays. Lautre terre, est le pays de mon père, dont je tombais amoureux à cause ses chênaies splendides, des verts bois et bosquets dIthilien, des près dAnorien, jusquau delta de lEthir et au vertes collines de Pinnath Gelin, dans louest. A cause de la splendeur du Calennardhon, du val de Morthond et de Lamedon, de la plaine de Lebennin. Tout ces terres mont charmé et conquis, et lors de mon sacre je leurs offrit ma vie. Mais aujourdhui, elles mon banni. Aussi ne laisserais-je pas mon héritage tomber en désuétude. Je reviendrais un jour, et mes enfants règneront sur ce pays, comme les enfants de mes enfants, et ma descendance après eux. Pour linstant, il me faut partir et essayer de regagner les terres de mes parents. My aiderez-vous ? » « Nous avons commencé ! Nous continuerons ! » Dit simplement Forond. Mais Baronda rajouta : « Nous navons plus aucun lieu où nous rendre. Notre ferme a été brûlée par les soldats du nouveau Roi. » « Castamir ! » Hurla soudainement Eldacar. « Je reviendrais, et ce jour là, je te ferais payer le prix de tes infamies. Tu payeras pour mon fils, tu payera pour ces gens ainsi que pour toutes les familles que tu as détruite. » Puis, il se tourna vers les hobbits et dit : « Mais pour lhors, soyons discret. Je sais chasser, et je connais ces régions ». « Il devrait y avoir un sentier par là », dit-il en sengouffrant dans les bois. Mais soudain, un horrible gargouillement rutila dans les ventres des semis-hommes. Mais les regardant avec force et courage, et les enjoignant de prendre le pas, Eldacar leur dira : « Ayez courage ! Je chasserais ce soir, si nous arrivons à avancer suffisamment. Et vous aurez de quoi manger ! » « Mais cest que nous ne mangeons pas les ingrédients et les viandes comme cela. Nous les cuisinons et les préparons avec des herbes, de leau, des tomates, des haricots, du choux, et aussi des pommes de terres lorsque nous en avons. » Répondit Forond. « Désolé, mais durant plusieurs jours, vous naurez rien de cela. Je pourrais pourtant trouver quelques herbes, si cela peut vous arranger. » « Cela ira. » Reprit un peu déçu Baronda. Puis, reprenant leurs bagages, ils disparurent dans les arbres, et sengagèrent dans un sentier plus difficile dans laprès-midi, qui gagna des gorges énormes, par des collines hautes et montagneuses. Mais, ils aperçurent quelques lièvres, et Eldacar sétant fabriqué un arc de fortune et de même des flèches, comme dans sa jeunesse, en tua deux beaux. Et ils dînèrent un petit ragoût aux herbes. Le lendemain, la route se fit plus dure. Les gorges montaient de plus en plus sur le sentier prenant la route du nord. Le jour suivant se fit encore plus sévère, mais ils gagnèrent un petit bois de genets et de hêtres et ils gravirent les marches arrivant aux abords dune étrange cité. Postée au dessus de la garde de Nen Hithoel se trouvait une Citadelle de garde : la citadelle dAmon Hen. On entendait des cris de gardes par endroits et à dautres, des cris de soldats. Ils attendaient à ce quil semblait larrivée du messager du Roi. Il était semble-t-il encore à la recherche du fuyard, qui avait disparu de Cair Andros. Et celui-ci devait se cacher dans les marais. Mais Eldacar connaissait cette citadelle, pour sy être déjà rendu. Elle abritait bon nombre de passages et dhommes tenant la garde sur lentrée du Gondor. La citadelle était répartie de part et dautre du lac, aux abords des terribles Emyn Muil, et avait été bâtie par son grand père après la guerre contre les orientaux. Dici jusquau nord, au niveau de la rivière Limeclaire, il avait construit de nombreuses tours de gardes, aux abords des falaises de Sarn Gebir, et il serait extrêmement difficile pour quelquun ne connaissant pas ces dangers de pouvoir sortir de ces pièges. Mais Eldacar nen avait que faire. Il ne pensait quà une seule chose : passer de lautre côté du lac, et de là, il atteindrait les montagnes dEmyn Muil, et en sortant au nord, il rejoindrait le Royaume de sa mère. Mais, avant cela, il devait passer de lautre côté, et ses nouveaux amis, laiderait à occuper les soldats. - Cricri - 08.09.2004 Je vais essayer de reprendre en partie ce sujet et de lui redonner vie... sans commentaires, critiques, ou avis sur le thème abordé, ce sera difficile ! Cependant... Chapitre 1 : Une Curieuse Pêche. Le matin était clair dans les marais de lEntwash. La brise de ce petit matin dhiver venait à peine de se lever et déjà la lueur de la Soleil avait fait se lever la brume tout autour des joncs et des roseaux garnissant les alentours des Bouvières, comme on appelait le petit hameau jouxtant les tourbières. Les martins-pêcheurs qui habitaient dans les parages commençaient leur chasse matinale, à la recherche de quelques insectes pour leur alimentation et celle de leur progéniture. Boronda, lui, affalé sur son lit après avoir passé la soirée de la veille à boire et à rire avec son frère, de passage chez lui, avec la joue droite écrasée sur le bout de traversin qui dépassait des couvertures dont il sétait servi pour recouvrir sa chevelure ébène et touffue. Sa femme, Rosila était debout, déjà préoccupé par la cuisine et tenait dans sa main un plateau de choux à la crème, dont trois de ses pâtisserie avaient dhors et déjà disparues dans son estomac ne laissant plus sur sa bouche quune énorme auréole blanche de sucre glace et de crème. Forond, quant à lui se retournait une nouvelle fois sur le sofa que Rosila et Boronda avaient installés en lit pour lui et sa femme. Un bruit sourd se fit alors entendre et résonna par delà les différentes cloisons de la cabane dont la majeure partie des murs de soutènement étaient en bois, et donc très peu isolant. Forond grimaça de douleur et se retourna une nouvelle fois. Il navait pas fermé lil de la nuit et avait souvent craint que la bâtisse ne supportasse pas les élans monstrueux des insuffisances respiratoires de son épouse. Un nouveau ronflement surgit alors, et le jeune hobbit, laîné de sa famille de 7, dont Boronda était le cadet se retourna pauvrement de nouveau, nayant jamais réussi une seul fois à trouver un remède à cette horrible fléau qui lui prenait à chaque fois que son épouse et lui venaient visiter leur famille dans les marais. |