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Une suite au seigneur des anneaux? - Version imprimable

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Une suite au seigneur des anneaux? - lord_tharkun - 18.03.2004

Croyez vous qu'il serait possible d'écrire une suite au seigneur des anneaux? Dans le silmarillion, Tolkien laisse entrevoir des enormes possibilité de suites!


Re: Une suite au seigneur des anneaux? - Legolas - 18.03.2004

Écrire une suite est toujours possible mais il faut conserver l'esprit de Tolkien, ses formulations et tournures linguistiques, son savoir acquis et le plus important : son mode de pensée.
Quant à l'inspiration.....


- Belgarion - 18.03.2004

Il me semblait avoir déjà parlé de ça...
Pas grave, je redis Smile

Dans une interview factice tirée des "Letters", Tolkien racontait qu'il avait commencé une suite du SDA se passant quelques centaines d'années après la mort d'Aragorn... mais il a vite arrêté, s'apperçevant qu'il ne s'agissait que d'un simple Thriller.

G.


- Erwine - 18.03.2004

Je pense qu'il serait possible d'écrire une suite mais qu'elle risquerait soit de retomber dans l'histoire du Sda soit d'être trop décalée par rapport au Sda. Et puis avec le départ des elfes ce serait moins chouette !!! (c'est perso. comme point de vue !)


- Mablung - 19.03.2004

Tolkien avait commençé une suite pour le Seigneur des Anneaux mais a bien vite abandonné. Tout ce qu'il a écrit sur cette histoire (c'est à dire pas grand chose) se trouve dans l'un de HoME, le 12 je crois.

Si Tolkien a arrêté d'écrire cette suite, c'est sûrement pour diverses raisons et pas pour celles du succès, mais il ne faut pas oublier que le Seigneur des Anneaux est déjà la suite d'un autre livre Wink .


- Erwine - 19.03.2004

Une suite pourrait plutôt être envisagée sous forme de contes car une histoire entière serait très complexe à imaginer, en plus il n'y a plus de "mal" connu donc...


- Belgarion - 19.03.2004

Merci Mablung pour tes précisions sur les maigres souvenirs que j'avais.

G.


Suite du Sda - Tar-Aldarion - 19.03.2004

Avec Divitiac on a inventé ça :

Saroumane sentit le fil de la lame de Grima lui trancher la gorge, il vit son sang, propulsé par ses veines hors de son corps, sa vue se brouilla, il ne distinguait plus bien le chemin qui s’étendait à ses pieds, puis il ne vit plus rien. Il ses sentit tourner dans les airs, entouré par un vent froid rempli de souffrances venant des profondeurs. Son corps quitta ses habits qui retombèrent au sol et il monta en l’air, se sentant partir vers l’ouest.
Ses yeux ne voyait que du blanc, mais sous lui, sous les vents qui portait son âme s’étendait la mer à perte de vue. Il survolait les flots à une grande vitesse, passant entre de nombreuses mouettes, au dessus de quelques nefs elfiques de la Terre du Milieu qui rejoignaient les Terres immortelles du pays d’Aman. Curunir ne voyait toujours que du blanc mais pourtant son âme approchait des terres de Valinor. Soudain son voyage s’arrêta net, Saroumane sentit son corps se remettre à la verticale et il tomba comme un oiseau que l’on abat, mais au lieu d’affronter la dureté de l’asphalte, il passa à travers et descendit sur plusieurs kilomètres.
Sa chute ralentit et Saroumane atterrit sur une terre pourpre et rocailleuse. Devant lui s’étendait un petit groupe de personnes assis nus sur le sol et au premier rang de cette assemblée, une dizaine de Balrogs étaient ventre à terre et les ailes déployées. La voûte de la caverne était assez basse et essentiellement composée de stalactites de pierre. Le sol n’était composé de poussière de roche volcanique. La grotte était éclairée par des feux allumés dans les coins de la caverne. Il n’y avait aucune présence d’eau ni de nourriture, mais les habitants de ce lieux ne semblait pas en souffrir, il ne semblait même pas conscients, comme maîtrisés par un esprit plus fort. Devant le groupe d’elfes et de Balrogs, sur une estrade de pierre un individu bien plus grands que tous les autres et le seul qui semblait réjoui, c’était le dieu Mandos, le seul qui avait comme pouvoir de faire ressuscité ceux qui le pouvait et qui le méritait. Ainsi Saroumane comprit que comme tous les Maiar il avait le pouvoir le pouvoir de ressuscité mais encore fallait-il que Mandos le lui permette.
Il alla s’asseoir au près des Elfes et attendit en silence comme tous ceux qui étaient présents là. Au moment précis où il s’asseyait, Mandos le regarda et lui cria : « Pas là, viens ici Curunir ».
Ces paroles furent prononcés sur un ton qui glaça le sang de Saroumane, mais ne sembla pas ébranlé les autres. Il s’approcha de Mandos qui le regarda droit dans les yeux. A ce moment précis, Curunir sentit son esprit s’en aller et il ne commandait plus son corps. Mandos lui demanda d’aller s’asseoir et il répondit involontairement : « Oui maître » et il alla se remettre à la place ou il s’était posé avant que le dieu ne l’appelle. Il ne pensait plus à rien ne souffrait de rien. Il était là, nu comme tout le monde, assis sur le sol dans l’attente d’un but qu’il ne rechercher pas et qu’il ne connaissait pas.



Le retour de Saroumane

Un jour, Mandos était assis sur sa chaise et présidé ses détenus. Ses yeux se fermaient petit à petit et soudain il s’endormi. A ce moment précis Saroumane sentit ses esprit lui revenir et il comprit que Mandos ne les maîtrisés plus car il était dans l’inconscience du sommeil. Curunir comprit tout de suite qu’il lui fallait élaborer une stratégie de fuite avant que son esprit ne lui soit, de nouveau, fermé à double tour. Il scruta l’assemblée et chercha une tête connue. Ne reconnaissant personne soit parce qu’il ne les connaissaient pas ou parce qu’il étaient de dos et qu’il ne voyait pas leurs visages, il se levât et parcouru la pièce à la recherche d’un visage connu. Il scrutait chaque allée, il regardait chaque visage, tous ses visages clignaient des yeux comme s’ils avaient passer trop de temps le yeux ouverts et qu’ils leur manquaient du liquide lacrymal.
C’est par mis les Elfes du premier rang, juste derrière les Balrogs qu’il reconnut le premier visage, il s’agissait de Feanor, il s’approcha et soudain la commande de ses mouvements lui échappa. Il vola à travers la pièce et se retrouva nez à nez avec Mandos, « Tu me déçois beaucoup Curunir, tu ne t’es donc pas amélioré dans la mort ? Ne retente jamais ça où tu en endureras les conséquences et tu le regretteras. » Sur ce il retourna à sa place en volant au dessus de l’assemblée.
A chaque fois qu’il pouvait disposer de ses esprit, rien qu’une minute il réfléchissez à comment sortir de ce supplice qui n’en était pas un, sauf quand il se « réveillait » puisqu’il ne sentait pas la douleur ni le poids des âges qui passait. Il repensait souvent au visage de Feanor et de ses fils, se rappelant leur histoire. Il se remémorait leur serment

Nous jurons de poursuivre de toute notre haine,
Jusqu’au confins du monde
Tout Valar, Démon, Elfe, tout Homme ou tout être encore à naître
Toute créature grande ou petite
Qui pourrait venir au monde jusqu'à la fin des temps
Et qui aurait un Silmaril en sa possession.



Merci d'avooir lu jusqu'au bout, c sur ça vaux pas notre bon vieux Tolkien et c mêm bien inferieur mais dites moi ce que vous en pensez quand mêm. Laughing

Tar-Aldarion


- Erwine - 19.03.2004

C'est très bien et très réaliste (par rapport au Sda bien sur !) ! extra vraiment mais pourquoi des balrogs ?


- divitiac - 19.03.2004

"avec Divitiac on a inventé ça" Evil or Very Mad
je me permets de préciser que ce texte est entièrement écrit de la main de tar-Aldarion mais s'inscrit dans un projet commun et futile d'écrire le continuement des actions sur les terres du milieu au IV âge.
Ce que j'ai personnelement écrit se trouve sur le forum Art où, tar-Aldarion, ton texte aurait plutôt sa place Wink

Divitiac, qui a un style bien différent sinon meilleur Wink , non mais sans blagues Laughing


- Tom Bombadil - 19.03.2004

C'est pas mal, enfin c'est plutôt bien même! même si ce n'est pas le même style que Toklien, j'aime bien…
Attention aux fautes dortograf (lol):
--> de faire rescussité
--> ilo reflechissez
enfin il y en a peut-être d'autres
T.B.


- Elesgal - 19.03.2004

Sincerement je n'imagine pas les cavernes de Mandos comme cela.

On ne sait pas trop si les Balrog y passent ou s'ils quitent le monde directement vers le neant (ce qui est mon avis en tout cas). Mais s'ils vont chez Mandos, ils ont probablement des chambres à part, comme les nains ont les leurs.

De plus, j'imagine plutot les résidents des cavernes comme des esprits reprenant corps petit à petit, et non comme des banquettes remplies d'elfes attendant leur tour pour sortir. Laughing

Sinon, au niveau du style, c'est pas mal... mais il y a de belles erreurs orthographiques Wink


- Meneldur - 19.03.2004

Pis je vois mal Mandos comme une espèce de "pion" qui s'endort et qui punit les pas gentils...

Et, accessoirement, la vapeur qui s'élève du corps de Sharcoux après son meurtre ne part pas pour Valinor : elle se tourne vers l'Ouest, mais est repoussée par un vent froid (Manwë?) avant de disparaître...


- Tar-Aldarion - 20.03.2004

Merci pour vos commentaires et vos reproches.
Je tiens à préciser que je suis plus que nul en orthographe et qu'il n'est certenement pas impossible qu'il y'est des fautes dans tout ce que j'écris.

La suite dans la section art comme l'a dit divitiac.

Tar-Aldarion


Re: Suite du Sda - Legolas - 21.03.2004

Tar-Aldarion a écrit :Avec Divitiac on a inventé ça :

Saroumane sentit le fil de la lame de Grima lui trancher la gorge, il vit son sang, propulsé par ses veines hors de son corps, sa vue se brouilla, il ne distinguait plus bien le chemin qui s’étendait à ses pieds, puis il ne vit plus rien. Il ses sentit tourner dans les airs, entouré par un vent froid rempli de souffrances venant des profondeurs. Son corps quitta ses habits qui retombèrent au sol et il monta en l’air, se sentant partir vers l’ouest.
Ses yeux ne voyait que du blanc, mais sous lui, sous les vents qui portait son âme s’étendait la mer à perte de vue. Il survolait les flots à une grande vitesse, passant entre de nombreuses mouettes, au dessus de quelques nefs elfiques de la Terre du Milieu qui rejoignaient les Terres immortelles du pays d’Aman. Curunir ne voyait toujours que du blanc mais pourtant son âme approchait des terres de Valinor. Soudain son voyage s’arrêta net, Saroumane sentit son corps se remettre à la verticale et il tomba comme un oiseau que l’on abat, mais au lieu d’affronter la dureté de l’asphalte, il passa à travers et descendit sur plusieurs kilomètres.
Sa chute ralentit et Saroumane atterrit sur une terre pourpre et rocailleuse. Devant lui s’étendait un petit groupe de personnes assis nus sur le sol et au premier rang de cette assemblée, une dizaine de Balrogs étaient ventre à terre et les ailes déployées. La voûte de la caverne était assez basse et essentiellement composée de stalactites de pierre. Le sol n’était composé de poussière de roche volcanique. La grotte était éclairée par des feux allumés dans les coins de la caverne. Il n’y avait aucune présence d’eau ni de nourriture, mais les habitants de ce lieux ne semblait pas en souffrir, il ne semblait même pas conscients, comme maîtrisés par un esprit plus fort. Devant le groupe d’elfes et de Balrogs, sur une estrade de pierre un individu bien plus grands que tous les autres et le seul qui semblait réjoui, c’était le dieu Mandos, le seul qui avait comme pouvoir de faire ressuscité ceux qui le pouvait et qui le méritait. Ainsi Saroumane (Curúnir?) comprit que comme tous les Maiar il avait le pouvoir le pouvoir de ressuscité mais encore fallait-il que Mandos le lui permette. (=permît)
Il alla s’asseoir au près des Elfes et attendit en silence comme tous ceux qui étaient présents là. Au moment précis (*) où il s’asseyait (s'assit), Mandos le regarda et lui cria : « Pas là, viens ici Curunir ».
Ces paroles furent prononcés sur un ton qui glaça le sang de Saroumane (Curúnir), mais ne sembla pas ébranlé les autres. Il s’approcha de Mandos qui le regarda droit dans les yeux. A ce moment précis (*), Curunir sentit son esprit s’en aller et il ne commandait plus son corps. Mandos lui demanda d’aller s’asseoir et il répondit involontairement : « Oui maître » et il alla se remettre à la place ou il s’était posé avant que le dieu ne l’appelle. Il ne pensait plus à rien ne souffrait de rien. Il était là, nu comme tout le monde, assis sur le sol dans l’attente d’un but qu’il ne rechercher pas et qu’il ne connaissait pas.



Le retour de Saroumane

Un jour, Mandos était assis sur sa chaise et présidé ses détenus. Ses yeux se fermaient petit à petit et soudain il s’endormi. A ce moment précis (*) Saroumane sentit ses esprit lui revenir et il comprit que Mandos ne les maîtrisés plus car il était dans l’inconsciencedu sommeil (les profondeurs du sommeil). Curunir comprit (tout) de suite qu’il lui fallait élaborer une stratégie de fuite avant que son esprit ne lui soit, de nouveau, fermé à double tour. Il scruta l’assemblée et chercha une tête connue (*). Ne reconnaissant personne soit parce qu’il ne les connaissaient pas ou parce qu’il étaient de dos et qu’il ne voyait pas leurs visages, il se levât et parcouru la pièce à la recherche d’un visage connu. Il scrutait chaque allée, il regardait chaque visage, tous ses visages clignaient des yeux comme s’ils avaient passer trop de temps le yeux ouverts et qu’ils leur manquaient du liquide lacrymal(* ouh là là!!!!).
C’est par mis les Elfes du premier rang, juste derrière les Balrogs qu’il reconnut le premier visage, il s’agissait de Feanor, il s’approcha et soudain la commande de ses mouvements lui échappa. Il vola à travers la pièce et se retrouva nez à nez avec Mandos, « Tu me déçois beaucoup Curunir, tu ne t’es donc pas amélioré dans la mort ? Ne retente jamais ça où (*) en endureras les conséquences et tu le regretteras. » Sur ce,il retourna à sa place en volant au dessus de l’assemblée.
A chaque fois qu’il pouvait disposer (=disposait)de ses esprit, rien qu’une (=ne serait-ce une) minute il réfléchissez à comment sortir de ce supplice qui n’en était pas un, sauf quand il se « réveillait » puisqu’il ne sentait pas la douleur ni le poids des âges qui passait. Il repensait souvent au visage de Feanor et de ses fils, se rappelant leur histoire. Il se remémorait leur serment

Nous jurons de poursuivre de toute notre haine,
Jusqu’au confins du monde
Tout Valar, Démon, Elfe, tout Homme ou tout être encore à naître
Toute créature grande ou petite
Qui pourrait venir au monde jusqu'à la fin des temps
Et qui aurait un Silmaril en sa possession.


Merci d'avooir lu jusqu'au bout, c sur ça vaux pas notre bon vieux Tolkien et c mêm bien inferieur mais dites moi ce que vous en pensez quand mêm. Laughing

Tar-Aldarion
Le style littéraire est encore assez contemporain, pour ce que j'en dis. N'oublie pas que le récit retrace une période ancienne, donc faites attention aux tournures. C'est pas mal mais parfois les idées sont très fragmentées. Il faut peut-être éviter les juxtapositions trop fréquentes et plus favoriser les phrases à la Proust avec appositions. Attentions aux expressions contemporaines (enfin à mon goût) que j'ai marquées de (*).
La grammaire & l'orthographe et expressions à modifier (souligné). En gras, si on peut remplacer par autre chose...

A continuer mais dans le style ancien. Peut-être aurait-il fallu que vous employassiez la conjugaison de cette sorte ou inclure quelque mots vétustes par-ci par-là afin que le récit s'approchât au plus près celui du seigneur Tolkien, celui qui se repose désormais auprès des siens dans les demeures éternelles ?


- Celebrimbor - 21.03.2004

moi je tiens juste à dire que l'asphalte n'existait pas si je ne me trompe


- Belgarion - 21.03.2004

sans compter le "Kilomètres"..... (je n'ai lu que ça, désolé)
Lieues aurait été plus approprié


- Legolas - 22.03.2004

Des "milles" aussi. Ça sonne bien, des milles, hein ?


- Erwine - 22.03.2004

Il n'y a pas une unité qui s'appelle le furlong ? mais c'est peu être tiré du film, je ne me rapelle plus...


- Legolas - 22.03.2004

Le furlong existe dans le SdA


- Erwine - 22.03.2004

C'est pas les hobbits qui disent ça ?


- Meneldur - 22.03.2004

Le furlong vaut 201 mètres, je crois...et c'est cité à de très nombreuses reprises dans le SdA, pas seulement par les Hobbits.


- Belgarion - 22.03.2004

vi vi.. y'avait un sujet sur ça d'ailleurs dans ce forum.. faudrait le retrouver...
ici ou peut être dans celui sur les essais...


- Tar-Ciryatan - 23.03.2004

Le furlong est une ancienne unite de mesure saxonne, qui est encore connue au Royaume-Uni. On le retrouve a quelques occasions dans le SdA, notamment dans le nom de la ferme du Farmer Maggott, improprement nommee la Haricotiere en francais : Bamfurlong. Apparemment (source JRRVF), Bam signifierait poutre et Furlong etant l'unite de mesure, il s'agit d'une ferme aux poutres d'un furlong, soit 201 metres.

Matt (as Tar-K)


- Erwine - 24.03.2004

Merci pour la réponse (très complète en plus!) - Etant entrain de relire le sda (RdR) je suis d'accord avec Legolas >> milles conviendrait parfaitement !


- Tar-Aldarion - 24.03.2004

Je crois que je n'est plus qu'a corriger mes erreurs
Merci à tous
Je vous rapelle que la suite est dans la section art.

Tar-Aldarion


- Denethor - 11.04.2004

le mieux serait d'inventer les histoires du "Livre Rouge"...