[Poème] Christophe Etave - Atalantë - Version imprimable +- Forum Tolkiendil (https://forum.tolkiendil.com) +-- Forum : Tolkiendil - www.tolkiendil.com (https://forum.tolkiendil.com/forum-4.html) +--- Forum : Arts (https://forum.tolkiendil.com/forum-16.html) +--- Sujet : [Poème] Christophe Etave - Atalantë (/thread-1278.html) |
[Poème] Christophe Etave - Atalantë - Turb - 02.03.2004 Christophe Etave - Atalantë Il était grand et beau A la barbe de Roi Debout sur son bateau Fuyant la Grande Armada Son heaume d'argent Aux ailes de cygnes flottant dans le vent Laissant les indignes Il partait alors vers l'est Avec ses fils près de lui Sans un mot, ni un geste Ils quittaient leur patrie Destinée par Eru A être engloutie Numenor disparu Dans la mer en furie Car les hommes Mortels Se prenant pour des dieux S'armèrent comme infidèles Au serment de leurs aieuls Ainsi furent perdus Les vertes collines d'Anduinië Où les nefs des elfes disparus S'amarraient à Eldalondë Dans ces contrées belles et boisées Des coteaux de l'Andustar Remplis de nessamelda et d'oiolairë on entendait les chants des Eldars Au Hyarrostar poussait le Laurinquë Aux grappes de fleurs jaunes Et trois fois l'an à l'Erulaitalë Le Roi portait à Dieu ses aumônes Pour le peuple réuni à l'occasion Pour rendre grâce au Meneltarma Loin des douces vagues et tendres passions des grandes plages de l'Eldanna Et sur la cité d'Armenelos VCivaient les aigles de Manwë Veillant depuis les temps d'Elros sur les Rois de Numenorë Et sur cette terre pleine de vie Dans les senteurs du Nisimaldar Etaient seulement les Mallinorni Aux feuilles d'or, arbres du Tar Au Nindamos, dans les lagunes Aux villages battis sur pillotis Se trouvaient la mer et la lune Le sable blanc et les galets gris Le Cheval et le Roi Etaient des âmes soeurs En n'importe quel endroit Ils étaient frères de coeurs Car nulle route Et nul chemin Ne semait alors le doute Dans la vie des Edain Les Commerces étaient riches De bijoux et pierreries D'étalons et pouliches D'arbres et d'argenterie Les colonies de l'ouest étaient devenues prospères Chassant Sauron la peste Dans ses plus noires frontières Nulle arme n'était porée En campagne ou en ville Dnas les cités civilisées Des humains de la grande île Ainsi furent construits Les navires et les palais Des grands hommes hardis Aux heures de la paix En route sur l'Entulessë Elendil, parent d'Elrond Fuyant l'imminente Atalantë Gagna les Ports de Mithlond - divitiac - 02.03.2004 Ce fourmillement de noms elfiques est assez amusant, mais le nombre de pieds par vers est trop hétéroclite, ce qui fait perdre beaucoup à ce poème assez agréable par ailleurs. Autre remarque : plusieurs rimes sont approximatives (roi/armada, lui/patrie). Malgré tout, un ensemble correct qui, après quelques petites retouches, pourrait se révéler très bon. Divitiac - Cricri - 07.03.2004 Ce poème est un presque premier jet. Cela peut parraître bizarre, mais je l'avais trouvé assez bien comme cela. Le titre peut paraître étrange. L'inspiration en provient esentiellement des Contes et légendes inachevés du deuxième âge au Chapitre 1 (je crois) sur la description de l'île. Quelques retouches sont peut-être nécessaires. Je voulais un ensemble assez classique car il doit s'agir d'un chant qui puisse être chanté par les soldats du Gondor au troisième âge et appris par tous les écoliers dès leur plus jeune âge. C'est pourquoi j'ai opté pour une structure en quatrain courante, voire classique, avec rimes embrassées; mais c'est ce que je voulais. Le caractère hétéroclyte des pieds provient du fait qu'au début, comme à d'autres endroits le rythme est légèrement plus rapide, (c'est l'inspiration sur un presque premier jet!) Il y a certainement des choses à revoir, dans le rythme notemment ( peut-être alterner une phase plus rapide au milieu pour donner une structure plus claire...) - divitiac - 08.03.2004 Alors dans ce cas, j'attend le morceau chanté - Turb - 17.03.2004 Je suis d'accord au sujet des retouches... J'hésite pour l'instant à mettre ce poème sur le site, il faudrait d'abord le revoir... - Cricri - 19.03.2004 Voici la retouche ! Finalement, je reste sur 6 pieds, et des quatrains croisés, et non embrassés comme je le disais. Les rimes approximatives ont été reprises ! Bonne lecture ! Il était grand et beau A la barbe de Roi Debout sur son bateau Fuyant la flotte en joie Son grand heaume d'argent Aux ailerons de cygnes Flottait dans le bon vent Laissant là les indignes Il voguait droit vers l'est Ses deux fils près de lui, Sans un mot, ni un geste Ils quittaient lîle de nuit Destinée par Eru A sombrer engloutie Nûmenor disparue Dans la mer en furie Car les hommes mortels Se prenant pour des dieux Sarmèrent, infidèles Au serment des aieuls Le souverain périt Des Conseils de Sauron Lui-même fut ravi Du sort d'Ar-Pharazon Ainsi ont disparu Les coteaux dAnduinë Les nefs elfes perdues Du port dEldalondë Dans les grandes forêts Des bois de l'Andustar Sentait l'oiolairë Les arbres des eldars Au Sud le Laurinquë A grappes de fleurs jaunes A l'Erulaitalë Etait pour Dieu aumône Le peuple à l'occasion Prie le Meneltarma Loin des tendres passions Des plages d'Eldanna Et sur Armenelos Les aigles de Manwë Veillent depuis Elros, Roi de Nûmenorë Et sur ce beau pays Dans le Nisimaldar Les seuls Mallinorni Donnaient de lOr au Tar Les mares au Nindamos Bâties sur pilotis Endormaient mer et lune Sable blanc, galets gris Le Cheval et le Roi Etaient des âmes soeurs En tout possible endroit Chevauchait un seul coeur Car nulle sombre route Et nul traître chemin Ne semait alors doute Dans la vie des Edain Le Commerce était riche De bagues et Pierreries D'Etalons et pouliches D'arbres et d'argenterie Les colonies de l'Ouest Devenues très prospères Chassant Sauron sans reste Dans ses noires frontières Nulle arme n'était portée En campagne ou en ville, Par les civilisés Humains de la grande île Ainsi furent construits Les navires et palais Des Grands hommes hardis Aux temps anciens de Paix Guidant l'Entulessë Elendil, du tréfonds Fuyant l'Atalantë Gagna à l'est Mithlond - Turb - 19.03.2004 Ça se précise bien ! Beaucoup mieux... j'attends de voir les critiques de nos chers camarades - divitiac - 19.03.2004 il est vrai que ces retouches ont bien amélioré le texte initial, c'est donc pour ça qu'il faut toujours éviter les "presque premiers jets" "chers camarades"... merci Turb Le mettre sur le site... pourquoi pas... c'est toi qui voit |