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Et si Tolkien était au bac de français ?
#1
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Bonjour,

Lors d'un passage au chatroom, nous avions abordé la fameuse 4e place du SDA dans un sondage France culture sur les livres que l'on arrive pas à terminer.
Certains des ouvrages cités sont au programme du bac de français, alors je pose la question : pourquoi pas Tolkien ?
Je me suis lancé dans les sujets possibles comme par exemple "La notion de destin chez Tolkien."
Vous avez deux heures Very Happy

D'autres sujets à proposer au ministère de l'éducation nationale ?
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#2
Mais c'est un très mauvais critère de sélection XD
Il y a quelque chose dans le fait de rendre obligatoire une oeuvre de fantasy qui me gêne... escapisme, littérature d'évasion... Bien sûr, c'est une problématique qu'on peut élargir à toute oeuvre littéraire! En tous cas, pour Tolkien, je trouverais ça presque dommage.
Pensée émue pour André Malraux, que je ne peux plus regarder en face depuis 2008...
"Rincevent tâta alors du haut borograve, du vanglemesht, du sumtri et même de l’orougou noir, langue qui ne possède aucun nom et qu’un seul adjectif, obscène d’ailleurs."
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#3
Les auteurs du bac de français ne sont-ils pas sensés avoir écrit en français ? Le commentaire de texte n'a quand même pas le même intérêt quand on bosse sur une traduction... Aussi bonne soit-elle.

Ça pourrait être un des textes du corpus du bac d'anglais en revanche.
I. M.
For east or west all woods must fail...
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#4
En fait on regardait cette hypothèse sous un angle humoristique dans un monde imaginaire, d'où le sujet en section Divertissements Razz

Ceci dit, j'étais surprise lorsqu'une personne d'une quarantaine d'années (à vue de nez) m'a dit avoir étudié (et apprécié !) Bilbo en seconde en cours de français.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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#5
Pourquoi pas, si ça rentre dans un thème d'année ? Mon frère a lu pendant les vacances trois bouquins sur l'aventure, le thème au programme des classes prépas maths : il y avait "l'Odyssée", "l'Aventure, l'Ennui, le Sérieux", et un troisième dont je ne me rappelle plus du nom, un truc qui se passe au Congo Belge plutôt déprimant.

Le SDA, pour un thème sur l'aventure, ça collerait bien, non ? Il y aurait plein de pistes à explorer ! Et franchement, je ne crois pas que ce serait plus difficile à finir que les trois livres des vacances que j'ai mentionnés Razz

J'exagère. Il a bien aimé l'Odyssée.
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#6
L'Odyssée ça se lit quand même mieux que le Seigneur des Anneaux... Il y a de l'action tout le temps et jamais de descriptions !

Et au bac, on peut avoir des livres traduits... Par exemple Le Guépard de Lampedusa. Gargantua, lorsqu'il est au programme, est dans sa version traduite. De même pour l'Odyssée, au programme officiel en 2010-2011, Œdipe roi de Sophocle (au programme 2016-2017)... Etc.

Donc, non, pas de souci pour Tolkien de ce côté-là !

Ensuite, le sel de la chose, c'était d'imaginer quels seraient les sujets de dissertation possibles sur une telle œuvre (ayant fait une filière S, il n'y avait pas de sujet de dissertation sur une œuvre unique, mais sur un corpus d'extraits de textes, donc ça ne marcherait pas).
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#7
Il y a longtemps que Tolkien fait partie des possibles lectures scolaires en France : j'ai personnellement pu constater que Le Hobbit traduit par Ledoux a pu faire l'objet de lectures suivies en classe dans des collèges il y a quelques années, selon la volonté et l'intérêt des enseignants.

(09.10.2017, 12:59)Hofnarr Felder a écrit : L'Odyssée ça se lit quand même mieux que le Seigneur des Anneaux... Il y a de l'action tout le temps et jamais de descriptions !

Oui, d'une œuvre à l'autre, l'expérience de lecture est effectivement bien différente. En comparaison, Homère, que j'ai découvert très jeune, m'a beaucoup plus marqué que Tolkien, découvert plus tard.

(09.10.2017, 12:21)Isabelle Morgil a écrit : ... et un troisième dont je ne me rappelle plus du nom, un truc qui se passe au Congo Belge plutôt déprimant.

Je suppose qu'il s'agit d'Au cœur des ténèbres (Heart of Darkness) de Joseph Conrad (dont l'histoire a été transposée dans le contexte de la guerre du Viêt Nam dans le film Apocalypse Now de Coppola). Wink

Amicalement,

Hyarion.
All night long they spake and all night said these words only : "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish." "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish," all night long.
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)
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#8
Je confirme pour les oeuvres traduites, ayant eu à travailler sur Roméo et Juliette en version bilingue et les "Dangerous Liaisons" ! (également Le Guépard, bien que le Prince de Salina ne m'ait pas laissé de souvenir impérissable). Toutefois, c'était au bac de littérature, et non de français... remarque de maigre importance pour cet angle humoristique.

Pourquoi pas, le destin, l'aventure, la quête Wink l'éternel "les femmes chez...", "jeux de pouvoir", "identités"...

Plus spécifiquement: "fausse et vraie figure de roi: Aragorn et le Bouffon de Twelfth Night" :p

(08.10.2017, 22:03)Chudar a écrit : Vous avez deux heures Very Happy
"Rincevent tâta alors du haut borograve, du vanglemesht, du sumtri et même de l’orougou noir, langue qui ne possède aucun nom et qu’un seul adjectif, obscène d’ailleurs."
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#9
(09.10.2017, 17:08)Hyarion a écrit : Je suppose qu'il s'agit d'Au cœur des ténèbres (Heart of Darkness) de Joseph Conrad (dont l'histoire a été transposée dans le contexte de la guerre du Viêt Nam dans le film Apocalypse Now de Coppola). Wink

Je confirme que c'est bien de cela dont il s'agit. Bien vu !

Oui, ce genre de sujet convient plus à l'épreuve de littérature de terminale S qu'à l'épreuve de français de premières toutes filières confondues, nous sommes d'accord !

Tu peux nous en dire plus sur le bouffon de Twelfth Night ? Ça pourrait donner des idées pour faire une vraie fausse épreuve de bac de français avec des extraits qui se recoupent autour d'une thématique partagée (on rajouterait Ubu Roi au triptyque, vrai roi et vrai bouffon ; sauf que si on veut jouer le jeu on ne peut pas se permettre d'avoir un tel déséquilibre en faveur des œuvres dramaturgiques).
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#10
Oulà, veuillez excuser la rouille!

De mémoire: il parle latin, aborde des sujets de mythologie, de littérature et de sciences, adopte un 'high style', donne des ordres; "lives by the church"... de manière générale, c'est la voix de la raison. "better a witty fool than a foolish wit!"
Le titre du la pièce fait allusion aux douze jours de célébration après Noël, où Feste le clown est roi des festivités - et surtout, à la douzième soirée de cette période, où on célèbre le "feast of fools", révolution sociale, le bouffon est roi (au sens figuré ou littéral(figuré))

http://shakespeare.mit.edu/twelfth_night/full.html

Ca peut paraître grotesque de l'opposer à Aragorn! Il y a néanmoins cette notion de légitimité et de (re) accession au trône... Qu'en dites vous?
"Rincevent tâta alors du haut borograve, du vanglemesht, du sumtri et même de l’orougou noir, langue qui ne possède aucun nom et qu’un seul adjectif, obscène d’ailleurs."
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