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Présentation de D.Giraudet
#1
Bonjour et merci pour la création de ce forum de qualité que je viens de découvrir !

Je me suis inscrit sur ce forum car je m'intéresse à la pensée de J.R.R Tolkien . Hélas je n'ai lu de lui que "Bilbo Le Hobbit" , mais néanmoins ce petit livre m'a permis de prendre conscience de la valeur de ce grand écrivain . Je me sens humblement une sorte de parenté d'esprit ,de cœur avec Mr Tolkien .Je pense grâce à votre forum mieux connaitre et mieux comprendre l’œuvre et la pensée de ce grand et inspiré créateur .

Avec mes plus amicales et attentives pensées à toutes et à tous,

Dominique Giraudet



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Pensées d ' Eugraph Kovalevsky :

Laissant les mots vous pénétrer ,
sans vous presser
de pratiquer telle ou telle voie,
butinant ici et là,
comme les abeilles,
votre nourriture propre,
prêt à accepter
ou à repousser
ce qui n'est pas bon pour vous .
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#2
Bienvenue Smile
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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#3
Bienvenue Smile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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#4
Bonjour Dominique !
Bienvenue et merci pour ce magnifique Miserere d'Allegri du Kings College de Cambridge !
L'esprit devient ce qu'en font les pensées, car les pensées de quelqu'un déteignent sur son âme. Marc-Aurèle (121-180)
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#5
Bienvenue !
"Tous ce que nous avons à décider, c'est quoi faire du temps qui nous est imparti"
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#6
Je vous remercie pour votre chaleureux accueil ! Malgré le fait évident de mon peu de connaissances de l’œuvre de J.R.R Tolkien car n'ayant lu qu'un seul ouvrage de lui , j'espère néanmoins essayer de participer utilement aux passionnants échanges ayant lieu sur votre forum .

Merci Ingieris pour ton commentaire sur l'admirable musique d 'Allegri ! J'ai découvert cette œuvre magnifique grâce à l'auteur de ce blog : Gregorio Allegri : la voix des anges

Le texte de l'article est très bien aussi :

Né à Rome en 1582, Gregorio Allegri fut tout d’abord soliste à la maîtrise de l’église Saint-Louis des Français (1591/1596). Devenu prêtre, il fut admis, sur concours, le 6 décembre 1629, dans le chœur de la chapelle Sixtine, au Vatican, où il travailla jusqu’à sa mort, survenue en 1652, en tant que chanteur et maître de chapelle.


L’un des rares témoignages que nous possédions sur sa vie personnelle le décrit comme « fortement disposé à la charité, visitant les prisons quotidiennement pour offrir aux prisonniers toute l’aide dont il était capable ».

Composé en 1638, Le Miserere (Miserere mei, Deus) demeure son œuvre la plus célèbre. Il s’agit de la mise en musique du célèbre psaume L qui contient, selon la tradition, la supplication du roi David en proie aux remords. Au-dessus des versets chantés à 4 parties (Bassus, tenor, altus, cantus II) par un chœur à 8 voix (deux par partie), un sopraniste chante un déchant (cantus I), extrêmement orné, un « abellamenti », qui était, au XVII° siècle, en grande partie improvisé.

Chanté à la chapelle Sixtine, une fois l’an, au cours de la Semaine Sainte, à la fin de l’Office des Ténèbres, pendant que le pape et les cardinaux s’agenouillaient et que l’on éteignait un à un les cierges de la chapelle, Le Miserere fut longtemps entouré d’une aura de mystère : les papes gardèrent le manuscrit secret pendant plus d’un siècle, la publication en étant interdite sous peine d’excommunication. Le secret fut éventé en 1770 lorsque Mozart, alors âgé de 14 ans, l’entendit à Rome, pendant la Semaine Sainte et transcrivit Le Miserere de mémoire après seulement deux auditions.

« La beauté est une promesse de bonheur », disait Stendhal. Le bonheur qu’il est donné, dans ce chant, d’entrevoir, est presque insoutenable de n’être que promesse. Mais il y a aussi dans ces voix d‘enfants, l’enfance terrestre, notre « pommier en fleurs » qui veille à jamais dans le jardin de la mémoire.

Il y a encore la « sainte enfance » dont parlait Charles Péguy, celle qui nous offre, dans le miracle d’un sourire, la bouleversante sincérité d’un cœur sans détours…Vertige d’opale, leur voix a la fraîcheur d’une brassée de fougères… Secrète transparence, énigme dont le temps est chiffre… et la douleur.

Le Miserere d’Allegri: déchirante vibration d’une nostalgie douloureuse mêlée d’une indicible espérance.

Plus encore peut-être que ces voix d’enfants, ce qui émeut, c’est le contraste avec les voix d’adultes et ce mélange de crainte, de respect, de tendresse et d’admiration éperdue des adultes, que l’on imagine retenant leur souffle au moment de l’envol du sopraniste vers le « Très Haut » (« Altissimus » )…C’est ainsi qu’il faudrait laisser les enfants « s’élever ».

La musique n’est pas un simple divertissement, elle est le chant de la terre et des étoiles, le bruissement continuel de l’âme, l’en-deçà indicible de la parole. Des œuvres comme Le Miserere de Gregorio Allegri existent pour nous le rappeler.

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#7
Bonjour Dominique,
... et sais-tu que c'est par le chant des Ainur dont Eru/Iluvatar (le Dieu créateur de Tolkien) leur avait donné les thèmes principaux que le monde, (tel que l'auteur l'a imaginé), a été créé. (Voir le Silmarillion)
D'ailleurs, les aïeuls de J.R.R. Tolkien du côté paternel fabriquaient à Londres au début du XIX e siècle des horloges, des montres et des pianos. Et le grand-père de J.R.R. est venu s'installer à Birmingham comme facteur de pianos Tolkien et vendeur de partitions musicales en ouvrant sa propre boutique. (Source: Biographie de Tolkien par Humphrey Carpenter.)
Comme quoi la musique mène à tout...
Bonne journée,
Ingieris
L'esprit devient ce qu'en font les pensées, car les pensées de quelqu'un déteignent sur son âme. Marc-Aurèle (121-180)
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#8
Bonjour Dominique et bienvenue sur le forum.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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