Note de ce sujet :
  • Moyenne : 0 (0 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Transcription en tengwar annatar de "Fairië"
#31
Lomelinde a écrit :Arrow retrait des entrées rejetées par Tolkien (inutile... Rolling Eyes ).

Ben dans un sens ça ne pourrait pas être utile pour ne pas justement "imaginer" des formes dont on sait en fait qu'elles ont été clairement rejetées ?


Pour être plus précis, l'édition épuisée n'est pas rééditée puisqu'une nouvelle version augmentée jusqu'au VT49 est actuellement en cours de relecture.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#32
Meneldur a écrit :Aux dernières nouvelles, cette réédition était en cours de relecture.
Mais euhh, ils disent la même chose jusqu'au moment où un nouveau VT fait son apparition Mr. Green
Mais merci de l'info Smile
Répondre
#33
Lomelinde a écrit :
Elendil a écrit :NB : le "dictionnaire English-Quenya de Tolkiendil" est le lexique de Fauskanger, trouvable sur son site Ardalambion. Le meilleur outil disponible pour l'instant, en attendant la réédition du dictionnaire de Kloczko.
Tout à fait d'accord, et bien plus complet que le lexique français > quenya que j'ai fait pour Tolkiendil. Confused

Dans l'absolu, sans dénigrer le dico de Fauskanger pour autant, j'suis pas complètement d'accord avec Damien - Le dico de Fauskanger inclut un certain nombre d'entrées de la Qenyaqetsa (QL). La sélection est, à ce qu'il me semble, plutôt arbitraire (à des fins de compositions neo-elfique?)... Celadonne peut-être plus de "volume", mais le choix d'inclure ou non (une partie sélective de) cette "strate" antérieure est discutable, comme celui de parler de "LotR-style Quenya". Les catégories grammaticales ne sont pas toujours très précises et les entrées ne sont pas toujours structurées de la même manière et les références croisées gagneraient à être systématisées. Bref, il y a matière à amélioration!


Reste évidemment pour moi une question de principe commune à tous ces dictionnaires quenya: tous visent une vue "éditoriale" (ciblée sur la présentation) et aucun par conséquent ne constitue un véritable dictionnaire électronique (manipulable par extraction/selection automatisable de données)... Mais bon, admettons que c'est un autre sujet!


Didier.
Répondre
#34
Pour autant que je sache, Fauskanger précise qu'il n'a sélectionné que des termes :
- dont on ne connaît aucun équivalent exact plus récent
- qui ne créent pas d'homonymes avec d'autres termes quenya
- dont la phonologie est adaptée au quenya.

On a vu bien souvent que certains mots du QL se retrouvaient dans les compositions les plus tardives de Tolkien, parfois sous une forme légèrement modifiée (car Tolkien ne cessait jamais de raffiner ses inventions).

Donc inclure des mots du QL n'est pas a priori aberrant. Ceci dit, comme Fauskanger précise à chaque fois les sources des termes qui apparaissent dans son dictionnaire, il est possible de vérifier la date à laquelle ledit mot est attesté pour la dernière fois.

D'ailleurs, soyons sérieux : un dictionnaire anglais-quenya ne peut que servir pour des compositions en quenya. Et tout quenya non-tolkienien est du néo-quenya (plus ou moins rigoureux, cela va de soi).

Pour ce qui est de la présentation dudit lexique, je le redis : elle pourrait effectivement être améliorée. D'ailleurs, Fauskanger admet lui-même qu'il s'agit d'un lexique, non d'un dictionnaire.

Et la création d'un vrai dictionnaire électronique, utilisable à la fois par les débutants, les compositeurs de néo-quenya et les lambengolmor fait partie de mes objectifs à très, très long terme.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#35
Elendil a écrit :Donc inclure des mots du QL n'est pas a priori aberrant.

C'est la sélection effectuée a priori qui m'embête un peu. Phonologie adaptée au "LotR-style" quenya sans conflit d'homonymie, cela trahit bien plus une approche utilitaire qu'une volonté réelle d'étudier les langues tolkieniennes telles quelles sont. C'est un biais que l'on déplorera ou non, selon l'approche que l'on prend, évidemment... Mais qui interdit les deux approches, puisqu'elle omet à dessein ce qui n'entre pas dans un moule présumé. Il vaut à mon sens omettre toute cette strate (i.e. se donner un périmètre plus raisonné et restreint) que de la traiter sélectivement.

Mais je ne nie pas que ce soit un point complexe Wink

Elendil a écrit :D'ailleurs, soyons sérieux : un dictionnaire anglais-quenya ne peut que servir pour des compositions en quenya.

Fauskanger présente aussi une liste quenya-sindarin. Le biais est le même.

Quant à l'usage de la liste inversé, je ne présume pas de ce que peuvent en faire les lecteurs. Personnellement, je trouve aussi que c'est un moyen rapide de recherche sémantique pour trouver toutes les formes sur un thème donné, éventuellement les comparer - chercher les possibles nuances puisqu'un synonyme exact, cela n'existe pas, etc.

Didier.
Répondre
#36
Elwe Ier a écrit :Mais euhh, ils disent la même chose jusqu'au moment où un nouveau VT fait son apparition
M'est avis que le sieur Edouard ne devrait plus trop tarder. Wink
Je n'ai aucune info particulière mais je verrais bien la sortie de la 2ème édition pour la rentrée scolaire.

Edouard, si tu me lis, merci de bien vouloir sortir la 2ème édition avant fin novembre, histoire que je puisse partir 3 mois en mission dans les Caraïbes avec (et oui, c'est dur la vie de marin d'état ! :p ).

Elendil a écrit :Pour autant que je sache, Fauskanger précise qu'il n'a sélectionné que des termes :
- dont on ne connaît aucun équivalent exact plus récent
- qui ne créent pas d'homonymes avec d'autres termes quenya
- dont la phonologie est adaptée au quenya.
Comme le dit Didier (Hisweloke), il est dommageable qu'un tel choix soit opéré. Je n'ai pas la prétention de faire mieux, mais personnellement je compte inclure les entrées qenya à mon lexique quenya > français (en les marquant de manière explicite bien sûr).

Elendil a écrit :Ceci dit, comme Fauskanger précise à chaque fois les sources des termes qui apparaissent dans son dictionnaire, il est possible de vérifier la date à laquelle ledit mot est attesté pour la dernière fois.
Encore faut-il disposer de toutes les sources et se coltiner les pages jusqu'à trouver le passage idoine... L'ajout d'une petite chronologie récapitulative des principales sources est aussi dans mes cartons (j'indiquerai les références des passages traitant de la date).

Elendil a écrit :Pour ce qui est de la présentation dudit lexique, je le redis : elle pourrait effectivement être améliorée. D'ailleurs, Fauskanger admet lui-même qu'il s'agit d'un lexique, non d'un dictionnaire.
Elle pourrait en effet être améliorée mais d'expérience, pour avoir transmis des remarques sur certaines erreurs avérées, HKF ne semble pas s'en soucier outre mesure et laisse le lecteur se charger de corriger de lui-même. C'est un peu paradoxal qu'il ne corrige pas certains défauts mais qu'à contrario il continu d'incrémenter ses entrées... Confused

Elendil a écrit :Et la création d'un vrai dictionnaire électronique, utilisable à la fois par les débutants, les compositeurs de néo-quenya et les lambengolmor fait partie de mes objectifs à très, très long terme.
Mon ami ! Mr. Green Mr. Green
Répondre
#37
Hisweloke a écrit :Phonologie adaptée au "LotR-style" quenya sans conflit d'homonymie, cela trahit bien plus une approche utilitaire qu'une volonté réelle d'étudier les langues tolkieniennes telles quelles sont.
C'est cohérent avec l'approche qu'il propose, non?
Répondre
#38
Cohérent avec son approche, oui, fidèle à ce qu'a fait Tolkien, non.

De manière interne, les langues de Tolkien (comme toutes celles de notre monde) évoluaient. De manière externe, Tolkien fluctua beaucoup dans ses choix. Les deux visions (interne et externe) montrent bien que les langues de Tolkien n'ont rien de "figé" ou de "standard".

Adapter une phonologie aux besoins d'un "quenya dans le style du SdA" ou choisir de manière arbitraire tel ou tel terme car il "colle" bien à ce même style de quenya est totalement dénué d'intérêt pour quiconque veut faire autre chose que composer en néo-quenya (ou plutôt devrait-on dire pseudo-quenya). Et même ceux qui veulent ainsi composer devraient pouvoir bénéficier de l'ensemble des informations sur le quenya et le qenya, et non d'un corpus tronqué selon le bon vouloir de l'auteur.

C'est, à mon avis, le principal défaut du lexique d'HKF.

De manière interne, le qenya ne fut jamais que le descendant du quenya, bien longtemps après la fin du règne des Elfes en Terre du Milieu. Un passionné de moyen anglais ou de vieil anglais choisirait-il arbitrairement ce qui, selon la phonologie du vieil anglais, "colle" le mieux avec l'anglais moderne pour faire ses propres compositions ? Personnellement je ne le pense pas.

Certains évoqueront probablement l'exemple du cornique qui fut reconstitué à partir de 3 stades différents de son évolution. Mais cette langue n'était pas le fruit du travail d'un seul homme, et la reconstruction avait une nécessité politique et culturelle nullement applicables au quenya. Chacun fait comme il l'entend, du moment que l'on ne prétend pas faire du quenya lorsque l'on fait sa propre cuisine... Rolling Eyes Mad
Répondre
#39
aborel a écrit :
Hisweloke a écrit :Phonologie adaptée au "LotR-style" quenya sans conflit d'homonymie, cela trahit bien plus une approche utilitaire qu'une volonté réelle d'étudier les langues tolkieniennes telles quelles sont.
C'est cohérent avec l'approche qu'il propose, non?

Je ne sais pas... Quand on lit sa page "Why I made this site", aucune mention explicite n'est faite de l'aspect utilitaire. L'accent porte sur le fait de rendre accessible les informations linguistiques contenues dans les textes de Tolkien: "An attempt is here made to extract the purely linguistic information from the published writings and present it in a form that is hopefully easily accessible."

Et c'était le cas lorsqu'Ardalambion est apparu il y a dix ans, avec sa présentation synthétique et factuelle des éléments dispersés que nous avions alors. Petit à petit, alors que les nouvelles publications auraient pu être traitées sur le même principe, on a vu apparaître du "LotR-style quenya" ou du "Mature Quenya" (sic), des tables de reconstructions des verbes sindarins, etc. J'ai l'impression que l'approche a changé -- mais qu'effectivement aujourd'hui elle est davantage axée, peut-être as-tu raison, sur le neo-elfique, à des fins d'utilisation et non d'étude. Cela dit, hormis dans ses "cours", Fauskanger n'explicite pas sa démarche... Alors... On ne peut que se borner à noter l'usage sélectif des sources plus anciennes et en déduire que globalement l'approche est plutôt orientée maintenant vers le néo-elfique. C'est un glissement progressif, à mon impression -- et à mon humble avis dans lequel le projet initial d'Ardalambion s'est sans doute un peu dispersé.

David Salo est beaucoup plus clair dans son Gateway sur ce que sont ses objectifs et son approche - Après on est libre d'y adhérer ou pas... (Mon avis sur le bouquin de David est globalement assez négatif, mais pour de multiples raisons qui dépassent le cadre de ce simple message).

Elendil a écrit :Et la création d'un vrai dictionnaire électronique, utilisable à la fois par les débutants, les compositeurs de néo-quenya et les lambengolmor fait partie de mes objectifs à très, très long terme.
Lomelinde a écrit :Mon ami ! Mr. Green Mr. Green

Ce que j'entendais personnellement pas dictionnaire électronique (s'il faut encore le préciser *rire*) est une approche formelle de la structure (du modèle) de l'information... Par ex. un dictionnaire en PDF, Word, page Web ou ce que vous voulez de similaire n'est pas un dictionnaire électronique, mais uniquement la forme électronique du rendu typographique (ou de la présentation éditoriale) d'un dictionnaire. Je veux bien développer ce thème (mon dada personnel, à la jonction de la linguistique, de la lexicographie et de l'informatique) si ce n'est pas clair, mais donnons un bref exemple : un lexique alphabétique "Français-Y" ou alphabétique "Y-Français", ou thématique "Thème-Y-Français", ou encore une extraction grammaticale partielle "PartieDeDiscours-Y" ne sont que les "vues" (ou les "calques") d'un même dictionnaire électronique... (et la question de l'audience - du moins sur le plan théorique - n'est alors que celle du calque ou de la vue appliquée à ce même dictionnaire). Un vrai dictionnaire électronique, c'est la forme structurée (ontologique, pour faire pédant) de l'information, et les divers calques pour le présenter (sous diverses formes, à diverses audiences, etc.).

Didier.
Répondre
#40
Cela semble être le point de vue que j'ai sur la question. Pour moi, un tel dictionnaire électronique serait une base de donnée complexe, pour laquelle chaque mot possède une fiche qui fournirait toutes les informations nécessaires (racine(s), dérivés, mots voisins dans d'autres langages, mots de même sens qui (d'un point de vue externe) précédèrent ce mot, etc).

Et chaque utilisateur serait libre de sélectionner le type d'information qu'il veut voir dans la fiche, et le type de fiche qu'il veut voir apparaître dans la liste (en pratique, choisir le calque qui l'intéresse).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#41
Je comprends mieux ce que décrit Elendil que ta description Hiswe, correspond-elle bien à ta vision de la chose ?
Une base de données avec un affichage selon les souhaits de l'utilisateur ?

En tout cas, si l'association Tolkiendil existe c'est pour pouvoir mettre à disposition des Tolkiendili les ressources techniques demandant un investissement financier : espace web, base de données, impression, etc.

Ensuite ce sont les compétences personnelles de chaque Tolkiendili qui peuvent nous permettre d'être complémentaires pour réaliser ce type de projet.

Donc si on arrive à s'expliquer sur un fonctionnement on doit pouvoir le faire Smile.

Bref tout ça pour dire, qu'on est toujours partant pour ce type de projet, même si ça se fera pas du jour au lendemain (comme la V2 Razz), la structure associative est faite pour cela Smile.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#42
Elendil a écrit :Cela semble être le point de vue que j'ai sur la question. Pour moi, un tel dictionnaire électronique serait une base de donnée complexe, pour laquelle chaque mot possède une fiche qui fournirait toutes les informations nécessaires (racine(s), dérivés, mots voisins dans d'autres langages, mots de même sens qui (d'un point de vue externe) précédèrent ce mot, etc).
Je vais probablement enfoncer des portes ouvertes... Mais Hiswelokë aka Didier, ne ferait-il pas le modeste en ne précisant pas l'existence de l'excellent Dragon Flame, fruit d'un gros travail avec Benilbo? Wink
http://www.jrrvf.com/hisweloke/sindar/index.html.

Mais j'ai peut-être mal compris la demande préciser, si c'est le cas : ignorer simplement le message d'un ignare complet de la Lambendil-attitude Mr. Green
Répondre
#43
Elwe Ier a écrit :Mais j'ai peut-être mal compris la demande préciser, si c'est le cas : ignorer simplement le message d'un ignare complet de la Lambendil-attitude Mr. Green
C'est ce que je me suis dite, vu que : https://www.tolkiendil.com/doku.php?id=l...s:sindarin

A moins que l'on cherche à faire l'équivalent quenya ?
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#44
Citation :Cela dit, hormis dans ses "cours", Fauskanger n'explicite pas sa démarche...
C'est bien aux cours que je pensais en parlant de cohérence dans l'approche. Les cours sont censés donner la base grammaticale et un peu de vocabulaire pour utiliser le (néo)quenya, mais évidemment que sans un lexique plus vaste on reste assez limité. D'où la nécessité d'un dictionnaire, qu'HKF essaie de "compléter" en piochant à droite et à gauche soit dans la littérature primaire (qenya...) soit dans des néologismes. Ca n'est à mon avis pas très différent de ce qu'il a fait pour la grammaire, n'est-ce pas? D'où mon commentaire selon lequel HKF reste cohérent avec lui-même (en tout cas ces dernières années).

Maintenant, concernant la validité de la dite approche, à chacun de se faire sa propre idée si ce n'est déjà fait Wink
Répondre
#45
Là, par contre, je trouve ce commentaire injuste envers la démarche de Fauskanger. Je n'ai jamais découvert le moindre néologisme dans son dictionnaire. Et, comme je l'ai dit, le vocabulaire en provenance des sources précoces est identifiable (si vous voyez LT ou QL dans la référence, vous êtes avertis).

C'est vrai que dans ses cours, il ne se cache pas d'essayer d'obtenir un quenya homogénéisé. Mais il signale également les occasions où il se démarque des sources attestées.

N'oublions pas que Hostetter a quand même dit que le travail de Fauskanger était la meilleure analyse complète de la grammaire quenya à ce jour.

Bref, mon opinion est qu'il fournit un certain nombre d'outils. À nous de voir ceux que nous voulons utiliser. Et à faire preuve de prudence le cas échéant.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#46
Je vous avoue que là, je ne vous suis plus Laughing Cela devient trop compliqué pour moi. Content que mon topic est ouvert un débat Smile

Va pour Mirima (j'ai l'impression d'être hors-sujet avec mon pauvre tatouage maintenant c'est horrible).

Merci à tous pour votre aide. Comme je l'ai dit je compte fréquenter ce forum régulièrement, peut-être plus à la rentrée faute de temps. Merci encore et à bientôt !
Répondre
#47
Zelphalya a écrit :A moins que l'on cherche à faire l'équivalent quenya ?

Yep, on parlait bien de ça.

Ce qui suit va être un brin technique, je m'en excuse d'avance...

Zelphalya a écrit :Je comprends mieux ce que décrit Elendil que ta description Hiswe, correspond-elle bien à ta vision de la chose ? Une base de données avec un affichage selon les souhaits de l'utilisateur ?

Je me plaçais à un niveau conceptuel au-dessus (meta-données et modèle de données, pour utiliser le jargon informatique). Parler de bdd me gêne, parce que dans le langage courant (voir ci-dessous), quand on évoque une bdd, on pense d'abord généralemet à l'outil (= le logiciel, MySQL ou autre, le langage de programmation d'interrogation, SQL ou autre) avant de penser à la structure de l'information (le "schéma conceptuel" pour utiliser le jargon bbd-iste). Ce qui m'interesse moi, c'est cette dernière (et la manière de la transmettre), plus que l'outil qui permet de la sélectionner et de la représenter "visuellement".

Elwe a écrit :Mais Hiswelokë aka Didier, ne ferait-il pas le modeste en ne précisant pas l'existence de l'excellent Dragon Flame.

Non Wink - Cf. ci-dessus, Dragon Flame est un outil. Le raccourci entre l'outil et son contenu est chose fréquente, mais c'est un abus de langage, il n'y a pas relation d'ordre et non d'équivalence Wink

D'ailleurs il n'y a pas équivalence entre Hiswelokë et Didier : je n'ai probablement jamais signé un seul message, pour autant que je m'en souvienne, avec le premier, qui est seuleument le nom de mon site et le nom de compte que j'utilise (pour qu'on sache que le mec qui signe toujours Didier est le mec du site en question, par transparence. J'aime pas les pseudos, le jour où tu rencontres les gens en vrai c'est un galère de s'en défaire) :p

Zelphalya a écrit :En tout cas, si l'association Tolkiendil existe c'est pour pouvoir mettre à disposition des Tolkiendili les ressources techniques demandant un investissement financier : espace web, base de données, impression, etc.

Ce que je disais plus haut : ce que tu évoques ici, c'est en fait un gestionnaire de base de donnée. C'est typiquement l'outil (MySQL, Oracle ou autre) que Tolkiendil propose - Mais cela ne donne pas la structure du modèle d'information, qui reste à construire. Si je veux faire un dictionnaire (dans notre cas présent), quelles sont mes clefs d'indexation? quelles sont mes tables? Comment je les relie entre elles? Comment je les transporte d'un media vers un autre? etc.
... Bref, en très gros, c'est quoi la forme d'un dico dans une bdd ? Je n'ai pas la prétention de savoir a priori comment structurer un dictionnaire (mais je sais en revanche par expérience combien il est dur de revoir après coup la structure d'une bdd mal organisée, n'ayant ni les bonnes tables ni les bons index...).
C'est pourquoi dans mon cas avec le sindarin, s'il faut descendre au niveau de l'outillage et de la tringlerie, j'ai choisi le TEI:
- Techniquement, c'est un formalisme XML, donc une hiérarchie "à plat" dans un fichier texte, mais qui est finalement très proche d'une modèle de bdd (je peux effectuer des requêtes complexes avec des langages comme XPath et XSLT - Ce n'est pas si loin du SQL des bdd traditionnelles en terme de capacités, avec l'avantage que XSLT a été conçu avec les technos web en tête, donc une conversion vers une représentation visuelle en (X)HTML est une manipulation relativement "native" - J'ai pas à me taper du SQL+PHP, ou autres trucs similaires qui m'horripilent, pour faire une visualisation - au moins avec XML/XPath/XSLT et consorts, la technique est uniforme).
- Mais fondamentalement et surtout, c'est un format d'échange de dictionnaire, (pour la partie qui nous intéresse ici) réflechi par des gens du domaine, ayant des compétences en lexicographie. Donc je suis assuré que le modèle sous-jacent n'est pas (trop) absurde (même s'il a ses limites théoriques, mais là faudrait que je cause par exemple des ontologies Web, de RDF et des Schémas XML, et on serait très mal barré pour faire simple...).

Il y a manière de faire autrement et avec d'autres outils. Mais la question de fond, celle de la structure même de l'information, reste la base.

Est-ce plus clair ?

Zelphalya a écrit :La structure associative est faite pour cela Smile.

C'est un tout autre sujet, avec ses forces et ses limites propres Wink

Didier.
Répondre
#48
Hisweloke a écrit :J'aime pas les pseudos, le jour où tu rencontres les gens en vrai c'est un galère de s'en défaire) :p
Ca me dérange pas qu'on m'appelle Zelph, au moins ainsi je risque pas de répondre quand on s'adresse à une autre Audrey (ce que c'est embêtant au boulot d'avoir les deux seules Audrey de la boîte dans le même bureau, mais bon je suis pas sure que ce surnom convienne dans ce contexte malheureusement Razz)
Hisweloke a écrit :Est-ce plus clair ?
Donc en fait, tu as plutôt besoin de quelqu'un pour réflechir à une amélioration de la structure des données. (Chiant ce vocabulaire, je m'emmêle toujours les pinceaux.)
C'est agaçant car je n'ai pas les connaissances linguistiques, ni suffisamment d'expérience en modélisation de données pour pouvoir réfléchir à quelque chose qui pourrait être satisfaisant :/.

Personnellement j'ai plus d'affinités avec PHP/MySQL que l'XML dont je n'ai jamais fait véritablement usage.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#49
bonjour à tous!
je vois bien que je relance un sujet plutôt ancien, mais il correspond exactement à ma demande : j'envisage de me faire tatouer, et tout comme Mesta, je voulais le mot liberté en qenya. c'est donc en cherchant une traduction que je suis tombée sur cette discussion, que j'ai lue et re-lue.
j'ai suivi pas mal de liens, et finalement j'ai opté pour du sildarin. J'ai trouvé une traduction du terme "libre" puisque liberté ne semble pas exister : "lain"

d'où ma première question : est-ce que cette traduction est correcte, sachant que je parle d'une liberté d'agir, de s'exprimer, de penser etc...(je veux travailler dans le journalisme pour vous donner une idée)ça aurait pu correspondre au terme qenya pour libre de toute oppression.

je me suis retrouvée sur ce site : http://www.geocities.com/therealteng/ , qui m'a donné pas mal d'infos par raport au tatouage, et surtout m'a redirigé vers un endroit où télécharger une police tengwar sindarin.
après m'être débattue avec les correspondances qwerty, j'ai obtenu ça : [Image: captureed2.png]

d'où ma dernière question : est-ce que la transcription est correcte?

merci d'avance pour vos réponses! (au passage, si quelqu'un peut également m'indiquer la prononciation)
Répondre
#50
Déjà, on notera que le VT.39 donne le terme quenya lehta – adj. "libre", "libéré" ("free", "released").

Quant au noldorin lain, Hesperides donne la forme ci-dessous.

Enfin, pour la prononciation, cf. Appendice F du SdA.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#51
Merci beaucoup ! J'ai finalement mis l'idée du tatouage de côté, mais c'est toujours intéressant d'avoir des précisions sur les langues de Tolkien !
Répondre
#52
(22.09.2008, 07:15)Elendil a écrit : Quant au noldorin lain, Hesperides donne la forme ci-dessous.
Plutôt le sindarin *lain (< (par normalisation) nol. lhain, lhein)

(22.09.2008, 07:15)Elendil a écrit : Enfin, pour la prononciation, cf. Appendice F du SdA.
Cette version est celle que l'on peut avoir en appliquant le mode sindarin des Tengwar tel qu'exemplifié dans l'inscription de la porte occidentale de la Moria (cf. hain) ou dans le poème A Elbereth, mode qui n'est bien sûr pas le seul. Wink
Répondre
#53
(22.09.2008, 12:21)Lomelinde a écrit : Plutôt le sindarin *lain (< (par normalisation) nol. lhain, lhein)

Oui, j'ai lu ton sujet sur TolkienFrance. Bien vu. Je me suis laissé prendre aux méthodes normalisatrices d'Hesperides. Embarassed

(22.09.2008, 12:21)Lomelinde a écrit : Cette version est celle que l'on peut avoir en appliquant le mode sindarin des Tengwar tel qu'exemplifié dans l'inscription de la porte occidentale de la Moria (cf. hain) ou dans le poème A Elbereth, mode qui n'est bien sûr pas le seul. Wink

Tout à fait. Mais je pense que tu seras d'accord pour dire que c'est le mode le plus accessible, car le mieux attesté pour qui ne possède pas les ouvrages plus techniques que le SdA.

Je renvoie d'ailleurs à ce site pour plus de détails sur les différents modes des tengwar.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#54
Bonjour,

Tout comme Mel et Mesta je vous sollicite car je souhaiterai me faire tatouer, le prénom de mon fils Maël en quenya.
Depuis quelques jours je fais des recherches et je ne trouve aucune solution( je ne suis peut être pas très douée...!!!).
J'espère que vous pourrez m'aider.
Merci d'avance.
Répondre
#55
Vous parlez du quenya mais ne faites-vous pas la confusion entre les Tengwar et le quenya ? Les premières sont un système d'écriture (comme notre alphabet) tandis que le second est une langue.

Un système d'écriture, comme les Tengwar, peut être employé dans plusieurs langues. En l'occurrence, Tolkien désignait cela par le terme de mode. On trouve ainsi un ou plusieurs modes pour de nombreuses langues inventées par Tolkien, et notamment pour le quenya.

Si vous désirez écrire Maël en Tengwar, cela peut se faire avec l'un des modes des Tengwar que Tolkien créa pour l'anglais.

Mais si vous voulez effectivement traduire Maël en quenya, il va falloir disposer de l'étymologie du prénom. On sait que Tolkien traduisit certains noms ou prénoms sur la base de leur étymologie, comme celui de son frère Hilary en qenya Amillo ou son nom de famille, Tolkien, en quenya Arkastar (n'est-ce pas Edouard ! Wink ).

Disposez vous de l'étymologie de Maël ? (quelque chose comme 'prince, chef' en vieux breton je crois)
Répondre
#56
Merci pour votre réponse.

En effet Maël signifie petit prince en vieux breton.
Et effectivement j'ai confondu la langue le quenia et les twengar qui composent cette langue. C'est très simple quand c'est expliqué comme ça!
Je souhaiterai donc écrire Maël en twengar, pouvez-vous m'aider?
Répondre
#57
(07.10.2008, 20:00)Aurélie a écrit : Merci pour votre réponse.

En effet Maël signifie petit prince en vieux breton.
Et effectivement j'ai confondu la langue le quenia et les twengar qui composent cette langue. C'est très simple quand c'est expliqué comme ça!
Je souhaiterai donc écrire Maël en twengar, pouvez-vous m'aider?

Mael pourrait passer pour un mot sindarin... le mode de Beleriand des tengwar serait un bon choix à mon avis (un mode pour le sindarin). Mr. Green

ejk
(07.10.2008, 17:21)Lomelinde a écrit : Vous parlez du quenya mais ne faites-vous pas la confusion entre les Tengwar et le quenya ? Les premières sont un système d'écriture (comme notre alphabet) tandis que le second est une langue.

Un système d'écriture, comme les Tengwar, peut être employé dans plusieurs langues. En l'occurrence, Tolkien désignait cela par le terme de mode. On trouve ainsi un ou plusieurs modes pour de nombreuses langues inventées par Tolkien, et notamment pour le quenya.

Si vous désirez écrire Maël en Tengwar, cela peut se faire avec l'un des modes des Tengwar que Tolkien créa pour l'anglais.

Mais si vous voulez effectivement traduire Maël en quenya, il va falloir disposer de l'étymologie du prénom. On sait que Tolkien traduisit certains noms ou prénoms sur la base de leur étymologie, comme celui de son frère Hilary en qenya Amillo ou son nom de famille, Tolkien, en quenya Arkastar (n'est-ce pas Edouard ! Wink ).

Disposez vous de l'étymologie de Maël ? (quelque chose comme 'prince, chef' en vieux breton je crois)

Je suis pas Tolkien, ni personne ici, donc il est bien impossible de traduire des prénoms/noms en elfique.
Pourquoi traduire ? Maël c'est Maël. C'est un magnifique prénom.

ejk
Répondre
#58
Bonjour,

Maël est un très beau prénom, je suis bien d'accord avec vous.
Pour mon tatouage j'aurai souhaité que Maël soit écrit en elfique car je trouve que c'est une écriture magnifique.
Répondre
#59
Mael existe en sindarin, effectivement :
Citation : mael I N. [mˈɑɛl] (hmael N.) n. et adj. 1. tache ○ 2. taché ◇ Ety/386
†mael II *S. [mˈɑɛl] (moel N.) n. avidité ◇ Ety/373, X/OE
(http://www.jrrvf.com/hisweloke/sindar/on...sd-fr.html)

Mais c'est sans accent Wink

Il existe plusieurs mots pour prince (cf. le même excellent dico Wink), mais je suppose que le "petit" est plutôt un diminutif affectueux qu'une indication de taille ; et je ne sais pas comment on fait ça en sindarin.

Ceci dit, je trouve tout comme Edouard que Maël est un très joli nom, alors je me contenterai de l'écrire en tengwar mode sindarin Wink

EDIT : arf ! croisement Smile "Ecrire en elfique", oui, mais quel mode ?
"[Faerie] represents love: that is, a love and respect for all things, 'inanimate' and 'animate', an unpossessive love of them as 'other'."
J.R.R. Tolkien, Essay on Smith of Wootton Major.
Répondre
#60
Merci pour votre réponse. Je vais faire un tour sur ce dictionnaire.
Et comment écrivez-vous Maël en tengwar mode sindarin?[/u]
Répondre


Sujets apparemment similaires…
Sujet Auteur Réponses Affichages Dernier message
  Demande d'aide pour traduction Quenya puis transcription Tengwar Clerc-obscur 14 797 10.04.2024, 15:59
Dernier message: Elendil
  Demande d'aide / relecture pour transcription en Tengwar Ogria 3 517 23.01.2024, 15:41
Dernier message: Ogria
  Demande d'aide sur une traduction en Quenya et une transcription en Tengwar Torgga 2 513 15.01.2024, 08:53
Dernier message: Torgga
  Traduction en quenya et transcription en tengwar tattoo vanilline_svt 14 1 762 24.11.2023, 08:16
Dernier message: vanilline_svt
  Demande de Traduction en quenya et confirmation d'une transcription en tengwar Sämæl 5 787 08.11.2023, 13:05
Dernier message: Zelphalya
  Transcription en Tengwar pour Molly & Anaïs jlysander 7 2 843 19.08.2022, 20:05
Dernier message: Elendil
  Transcription de l'anglais vers le tengwar (méthode orthographique) kkangel 2 2 571 15.04.2021, 23:06
Dernier message: kkangel
  Transcription du nom sindarin Morwen en tengwar usage général Zelphalya 2 2 576 09.04.2021, 10:53
Dernier message: Elendil
  Transcription en tengwar annatar Saraka 2 2 566 27.07.2020, 23:05
Dernier message: Saraka
  transcription tengwar Eowyn et Célian Adanedhel 10 6 563 12.09.2019, 14:48
Dernier message: Dwayn

Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)