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Fleurs de la Vallée de Morgul...
#1
Qui pourra m'aider en me fournissant des informations sur les fleurs blanches et nauséabondes qui jonchent la Vallée de Morgul ? De quelle espèce s'agit-il exactement ? Quand ont-elles fait leur apparition ? Toutes vos remarques et tous vos conseils (liens vers des articles, etc.) au sujet de la Vallée de Morgul en général seront les bienvenus. Merci d'avance.
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#2
Intéressant...je ne me rapelle pas avoir entendu parlé de fleurs blanches nauséabondes dans la Vallée de Morgul. Je ne sais hélas pas s'il y a réponse à ta question. En fait je sais bien que oui, mais venant de moi, ça serait plutôt rigolo.

(À noter que je me sens d'une humeur extrêmement joyeuse ce matin, donc que mes messages en laissent des traces). Laughing
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#3
Est-ce que c'est les fleurs autour de la tete de la statue qui lui font une couronne???

Merry
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#4
Non, puisque cette scène a lieu en Ithilien. Il s'agit des champs fétides le long de la route de Morgul et en-dessous du pont, auxquels les Capitaines de l'Ouest bouteront le feu lors de leur marche vers le Morannon.
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#5
Si mes souvenirs sont bons il s'agit de fleurs (dont la marque originale m'est inconnue) corrompues par la présence maléfique de Morgul et de ses occupants.

Elles sont donc a mon avis apparues petit a petit depuis l'occupation de la citadelle par les forces de sauron.
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#6
Il me semble que Tolkien n'évoque jamais - que ce soit dans Le Seigneur des Anneaux ou ailleurs - la variété de fleurs à laquelle appartiennent les fleurs de Morgul. Le confirmez-vous ?
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#7
Pour ma part, après une dizaine de lectures du SdA (au moins), je n'ai pas souvenir qu'elles soient mentionnées, non plus que dans les CLI ou tout autre endroit. Peut-être dans les HoME, où ce genre de détails fourmille ?
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#8
Voilà l'extrait
Le Seigneur des Anneaux - Livre IV - Chapitre 8 a écrit :Une vallée en longue pente, un profond chiasme d'ombre, montait loin dans les montagnes. Sur le côté opposé, à quelque distance dans les bras de la vallée, haut perchés sur une assise rocheuse des courbes noires de l'Ephel Duath, se dressaient les murs et la tour de Minas Morgul. Tout était noir alentour, terre et ciel, mais elle était éclairée. Ce n'était pas le clair de lune emprisonné qui jaillissait au travers des murs de marbre de Minas Ithil au temps jadis, de la Tour de la Lune, belle et radieuse au creux des collines. Plus pâle en vérité que la lune souffrant de quelque lente éclipse était sa lumière présente, qui vacillait et soufflait comme une exhalaison fétide de pourriture, une lumière cadavre, une lumière qui n'éclairait rien. Dans les murs et la tour se voyaient des fenêtres, trous noirs innombrables donnant à l'intérieur sur le vide, mais l'assise supérieure de la tour pivotait lentement, d'abord d'un côté, puis d'un autre, énorme tête spectrale lorgnant dans la nuit. Les trois compagnons restèrent un moment là, craintifs, regardant à contrecœur.
Gollum fut le premier à se ressaisir. Il tira de nouveau de façon pressante sur leurs manteaux, mais sans dire un mot. Il les tirait presque en avant. Chaque pas leur coûtait, et le temps semblait ralentir son cours, de sorte qu'entre le moment où le pied se levait et celui où il se reposait s'écoulaient des minutes de répugnance.
Ils arrivèrent ainsi au pont blanc. A cet endroit, la route, qui répandait une légère lueur, passait au-dessus de la rivière au milieu de la vallée pour s'en aller en serpentant dans des détours jusqu'à la porte de la cité: bouche noire ouverte dans le cercle extérieur des murs nord. De larges terrains plats s'étendaient de chaque côté, sombres prairies emplies de pâles fleurs blanches. Elles étaient lumineuses, elles aussi, belles et pourtant de configuration horrible comme les formes démentes d'un cauchemar, et elles émettaient une faible et écœurante odeur de charnier, une senteur de pourriture emplissait l'air. Le pont s'élançait d'une prairie à l'autre. Il y avait à sa tête des statues habilement sculptées en formes humaines et animales, mais toutes corrompues et repoussantes. L'eau qui coulait en dessous était silencieuse, et elle fumait, mais la vapeur qui s'en élevait en spirales et en volutes autour du pont était mortellement froide. Frodon eut l'impression que sa raison l'abandonnait et que son esprit s'obscurcissait. Et soudain, comme mû par une force étrangère à sa volonté, il pressa le pas, chancelant en avant, les mains tâtonnantes, la tête ballottant de droite et de gauche. Sam et Gollum coururent tous deux après lui. Sam saisit son maître dans ses bras au moment où celui ci, trébuchant, manquait tomber à l'entrée même du pont.

Je dirais qu'il s'agissait surement de belles fleurs à la base (du temps de Minas Ithil) qui ont été "torturées" par l'eau empoisonnée qui les abreuvent.
Il faudrait chercher parmis les fleurs blanches connues comme les Symbelmynë ou Niphredil par exemple et voir si on sait faire des rapprochements.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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