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La Destinée de Glorfindel
#1
Fils d’Angrod avec une jeune elfe du nom d’Anethlind, de la maison d’Olwë le Teleri d’Alqualondë, il naquit à Valinor avant la destruction des arbres et la fuite des Noldor. Il se serait prononcer alors d’un égal avis à celui de son oncle Finrod, mais il se tût, car il connaissait son père et que celui-ci suivait la volonté et le désir de Fingon, le fils de Fingolfin.

Cependant, il n’était nullement certain qu’ils durent quitter les verts palais de Valinor, désormais dans la nuit. Daran, qui se nommait alors Dînaran aimait Valinor et les Valar bien qu’il fut en captivité, ceci ne lui paraissait pas une captivité, mais plutôt un endroit bienheureux où il pouvait vivre tranquillement.

C’est en Valinor, un jour qu’il s’attardait le long des plages des Teleri, qu’une jeune elfe, du nom de Meltinwë de la famille des Vanyar vint à faire sa connaissance. Elle l’avait déjà remarqué auparavant auprès de banquets, et il lui avait plu.

Soutenu par Varda, ils s’étaient unis au bord de la plage dans un lien sacré et éternel. Les plages d’Elendë luirent ce soir là d’une lueur sans pareils et les étoiles s’illuminèrent d’un instant plus que jamais.
Mais le serment des Noldor, et la volonté de Fëanor et de ses fils brisèrent ces liens. Meltinwë partit avec Dînaran et ses frères malgré l’opposition du père et de la famille de la jeune elfe.

Ils ne participèrent pas au massacre d’Alqualondë, car cela leur aurait glacé le cœur, et ils se décidèrent à faire demi-tour. Mais, Dînaran ne put abandonner son père et Fingolfin qu’il aimait comme son Roi. Il suivit alors les navires jusqu’au désert d’Araman.

Après la Prophétie du Nord, Dînaran et Meltinwë pensèrent suivre Finarfin et rejoindre Valinor. Mais, ils n’eurent pas assez de courage pour abandonner leurs frères Fingolfin et ses amis Finrod et Turgon. Ainsi, ils attendirent en vain le retour de Fëanor et des navires et passèrent l’immense Helcaraxë

Dînaran fut alors empli de la même rage que Fingolfin, désireux de retrouver Fëanor. Il s’allia à son père ainsi qu’à Fingon et à Fingolfin auprès de qui il jura allégeance. Il suivit son père lorsque celui-ci partit dans les cavernes de Menegroth.

Et lorsque Fingolfin fêta Mereth Aderthad, Dînaran et Meltinwë, bâtirent leur nouvelle demeure aux abords de la fontaine d’Ivrin près du Narog. Là, Dînaran battit une Tour en Pierres Rouges qu’il avait découvert lors de ses voyages dans l’Ered Wethrim.

Et là, ils furent heureux. Galadriel, sa tante, parti pour Doriath, tandis que Turgon préparait la construction de Gondolin, que Finrod creusait les Halles du Nargothond, et Ils devinrent ainsi les gardiens de la Forteresse d’Ivrin.

Mais Morgoth ne tût pas sa colère contre les elfes et contre les Noldor, et vint alors la bataille de Dagor Brachollach. Dînaran se lia alors d’amitié avec les hommes de la maison d’Hador, qui avaient établis leurs liens avec Fingolfin.

Dînaran combattit avec courage les forces orques et les dragons dévastant les terres de Ard Galen, renommées par la suite. Il combattit aux côtés de l’armée de Fingon et se battit courageusement, même lorsqu’il apprit la mort et la disparition d’Angrod, son père.
Il le pleura beaucoup, et lorsque la guerre prit fin, il partit en solitaire dans les collines desséchées de Dorthonion afin de lui graver une stèle et de construire un tertre.

Lorsque Sauron, le chef des armées des Loup Garous, prit la forteresse d’Eithel Sirion et la transforma en une Tour Noire, il décida de repartir défendre sa bien aimée et ses enfants en armes à Barach Carnë, la Tour Rouge, où il s’était établi. Et là, ils eurent grandes joies.

Après la défaite et la mort de Fingolfin, Dînaran s’investi de plus en plus auprès de Fingon, aidé du reste de la maison d’Hador, dont Huor et Hurin, les fils de Galdor, revenus des bois d’Haleth qui devinrent deux de ses plus fidèles alliés.

Par la suite, il y eut une plus grand ferveur entre les elfes qui décidèrent d’en finir avec l’Angband. Et Dînaran, contrairement aux souhaits de Meltinwë partit pour la guerre et rallia l’armée de Turgon avec ses fils. Meltinwë regarda son époux partir le cœur lourd et serré comme si elle ne le reverrait jamais.

Et elle pleura son époux de larmes innombrables car de la cinquième guerre elle n’échappa pas. Dînaran était en poste à Eithel Sirion lorsque les orques vinrent les insulter, et lorsque l’assaut commença, il fonça aidé de ses fils, et ils entrèrent dans les escaliers noirs d’Angband.

C’est alors que la ruée se fit, et Dînaran se retrouva aux côtés d’Huor et d’Hurin dans la bataille, Fingon était à ses côtés, et il entendit l’aube se lever, et l’arrivée de Maedhros, mais la nuit ne se leva guère et la trahison de Morgoth détruisit les flancs des armées des hommes. Ainsi, Dînaran fut perdu dans la bataille lorsque les dragons se jetèrent sur eux, et le souvenir de son père mit en lui une vive colère.

Il se fraya un chemin vers le Dorthonion et poussa Flaurung, le ver Gris à venir se battre contre lui, et sa garde, et là, dans la vallée de ses terres où son père avait péri, Dînaran vengea Angrod. Puis, il partit vers l’Ouest pensant à sa femme et ses fils qu’il n’avait plus revu depuis l’assaut des Portes Noires.

Et c’est là qu’il se rendit compte de ce qui s’était passé. Barach Carnë n’était plus que des cendres. Les orques avaient tout détruit. Devant la porte de la forteresse, il trouva le corps de Meltinwë ensanglantée.
Et il se mit à maudire les orques, leur Maître de Ténèbres, les Rois des Elfes, les Noldor et leur folie, tous les fils de Fëanor qui lui avait fait quitté les rivages bienheureux d’Aman et les plages douces et paisibles d’Elendë.

Il quitta alors l’ensemble du Beleriand ivre de tristesses, ses larmes ne pouvant plus s’arrêter de couler. Il se rendit compte dans quel orgueil il était tombé, loin du bonheur des elfes et de la grâce des Valar. Il traversa les Ered Luin, et passa en Eriador. Puis, il se mit à désirer mourir, mais la mort ne vint pas.

Et plus que cela, le temps passait et passait, si bien qu’il oubliait tout ce qu’il avait pu savoir. Il construisit une tour d’argent au beau milieu des Monts Brumeux, puis, il se rendit vers les baies de Belfalas, ivre qu’il était d’écouter la mer, d’écouter les eaux qui le rendait si nostalgique.

Plus tard, il revint en Beleriand, et en vit la ruine. Rien, non rien, ne le retenait plus à la vie, et il se demandait quelle raison il avait encore de rester. Au début du second âge, il vint voir Cirdan le Marin, lui demandant de l’aider à partir, à rentrer.

Mais Cirdan refusa, non que Dînaran fusse un elfe malhonnête, mais il ne voyait pas en quoi partir vers les demeures éternelles l’aideraient. Il se mit alors à prier Manwë et celui, par l’intermédiaire d’une colombe porta à Cirdan un rameau d’olivier du Royaume bienheureux.
Cirdan dit àlors à Daran, qui vivait alors en Mithlond.

« Vois tu mon enfant, si les Seigneurs de l’Ouest sont venus délivrer les Terres du Milieu du Noir Ennemi, c’est à cause d’un rameau d’olivier, oui, c‘est à cause d’Eärendil, que j’ai aidé à passer les mers pour porter notre demande de secours aux Valar. Ce rameau d’olivier c’est l’espoir que portait Elwing sur son front. »

« Porte l’Espoir toi aussi là où es, dans ce monde, il y a encore de l’espoir et encore de l’espoir pour toi. Et quant tu seras prêt à passer, tu viendras et sauras que ce que je t’ai dis sera juste, car ce sera d’un cœur joyeux et apaisé que tu prendras ce navire. »

Et alors Dînaran écrivit son histoire, il se chargea d’aider les elfes et les humains. Il rallia la maison de Gil-Galad en Lindon et se tint au milieu des elfes tel un Seigneur silencieux.

Il jura allégeance au fils de Fingon qui avait été autrefois son seigneur, et Gil-Galad fut émerveillé de revoir ce jeune et beau prince elfe, dont la renommée était ancienne et qui autrefois était un fidèle ami.
Gil-Galad conféra alors à cet ancien allié un nom puissant et oublié, mémoire des grandes guerres du Bélériand et de la défaite d’un des destructeurs de la cité cachée de Gondolin. Il lui donna le nom de Glorfindel, et c’est ainsi qu’il est connu dans les chroniques.
C’est après la guerre de la dernière alliance que Dînaran choqué par la mort nouvelle de son seigneur aux portes du Mordor, défait par Sauron, gagna l’ancienne forterresse de Heruos, renommée Harros, et qu’il y laissa l’histoire de son passé.

Dés lors, il changea de Nom. Il s’appellerait désormais Daran. Il continuait cependant à se rendre à Imlardis, et dans les grandes écuries du palais des elfes, il trouva une monture plus belle et plus digne qu’aucune autre. Un étalon elfique du nom d’Asfaloth. Son amitié avec le destrier devint vite quelque chose de merveilleux et d’unique. Et le cavalier et sa monture ne se séparèrent plus que très rarement.
Elrond établit une maison pour son ami qu’il nommait encore Glorfindel et c’est le nom qu’il portait en cette maison. Il y fut reçu en Seigneur et fils de seigneur, comme un Roi elfe oublié depuis longtemps. Puis, ce que lui avait annoncé Cirdan vint à se produire.

Au détour d’une journée passé à pourchasser les orques, Daran rencontra une jeune elfe d’une immense beauté qui lui plu plus que la lumière de la lune, plus que la douceur du bruit de la mer et des vagues, mais qui semblait être la bonté qu’Eru avait eu envers lui et il se mit à aimer cette jeune elfe du nom de Melerian. Et depuis lors, ces deux là ne se séparent plus.
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#2
Le seul reproche que je peux faire à ce texte est à la foi son caractère un peu trop historique à mon gout ainsi que son manque de date ou de référence aux différents ages même si l'on arrive à s'y reperer avec les événements qui se déroule.

Sinon j'éspère qu'il y aura une suite. C'est du moins ce que laisse présager le titre !

Bon courrage
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#3
Extrèmement intéressant !

Ceci dit... Flaurung ?
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#4
Fils d’Angrod avec une jeune elfe du nom d’Anethlind, de la maison d’Olwë le Teleri d’Alqualondë, Dînaran (Glorfindel) naquit à Valinor avant la destruction des arbres et la fuite des Noldor. Il se serait prononcer alors d’un égal avis à celui de son oncle Finrod, mais il se tût, car il connaissait son père et que celui-ci suivait la volonté et le désir de Fingon, le fils de Fingolfin.
Cependant, il n’était nullement certain qu’ils durent quitter les verts palais de Valinor, désormais dans la nuit. Daran, qui se nommait alors Dînaran aimait Valinor et les Valar bien qu’il fut en captivité, ceci ne lui paraissait pas une captivité, mais plutôt un endroit bienheureux où il pouvait vivre tranquillement.

C’est en Valinor, un jour qu’il s’attardait le long des plages des Teleri, qu’une jeune elfe, du nom de Meltinwë de la famille des Vanyar vint à faire sa connaissance. Elle l’avait déjà remarqué auparavant auprès de banquets, et il lui avait plu.
Soutenu par Varda, ils s’étaient unis au bord de la plage dans un lien sacré et éternel. Les plages d’Elendë luirent ce soir là d’une lueur sans pareils et les étoiles s’illuminèrent d’un instant plus que jamais.

Mais le serment des Noldor, et la volonté de Fëanor et de ses fils brisèrent ces liens. Meltinwë partit avec Dînaran et ses frères malgré l’opposition du père et de la famille de la jeune elfe.

Ils ne participèrent pas au massacre d’Alqualondë, car cela leur aurait glacé le cœur, et ils se décidèrent à faire demi-tour. Mais, Dînaran ne put abandonner son père et Fingolfin qu’il aimait comme son Roi. Il suivit alors les navires jusqu’au désert d’Araman.

Après la Prophétie du Nord, Dînaran et Meltinwë pensèrent suivre Finarfin et rejoindre Valinor. Mais, ils n’eurent pas assez de courage pour abandonner leurs frères Fingolfin et ses amis Finrod et Turgon. Ainsi, ils attendirent en vain le retour de Fëanor et des navires et passèrent l’immense Helcaraxë
Dînaran fut alors empli de la même rage que Fingolfin, désireux de retrouver Fëanor. Il s’allia à son père ainsi qu’à Fingon et à Fingolfin auprès de qui il jura allégeance. Il suivit son père lorsque celui-ci partit dans les cavernes de Menegroth.
Et lorsque Fingolfin fêta Mereth Aderthad, Dînaran et Meltinwë, bâtirent leur nouvelle demeure aux abords de la fontaine d’Ivrin près du Narog. Là, Dînaran battit une Tour en Pierres Rouges qu’il avait découvert lors de ses voyages dans l’Ered Wethrim.

Et là, ils furent heureux. Galadriel, sa tante, parti pour Doriath, tandis que Turgon préparait la construction de Gondolin, que Finrod creusait les Halles du Nargothond, et Ils devinrent ainsi les gardiens de la Forteresse d’Ivrin.

Mais Morgoth ne tût pas sa colère contre les elfes et contre les Noldor, et vint alors la bataille de Dagor Brachollach. Dînaran se lia alors d’amitié avec les hommes de la maison d’Hador, qui avaient établis leurs liens avec Fingolfin.

Dînaran combattit avec courage les forces orques et les dragons dévastant les terres de Ard Galen, renommées par la suite. Il combattit aux côtés de l’armée de Fingon et se battit courageusement, même lorsqu’il apprit la mort et la disparition d’Angrod, son père.

Il le pleura beaucoup, et lorsque la guerre prit fin, il partit en solitaire dans les collines desséchées de Dorthonion afin de lui graver une stèle et de construire un tertre.

Lorsque Sauron, le chef des armées des Loup Garous, prit la forteresse d’Eithel Sirion et la transforma en une Tour Noire, il décida de repartir défendre sa bien aimée et ses enfants en armes à Barach Carnë, la Tour Rouge, où il s’était établi. Et là, ils eurent grandes joies.

Après la défaite et la mort de Fingolfin, Dînaran décida de quitter ces demeures de guerre, et comme il était partisan de la paix, il décida de chercher à rejoindre les demeures de Turgon, son ancien ami de Valinor avec qui ils avaient partagé de nombreuses joies et les douleurs du périple vers la Terre du Milieu.

Ce fut un grand voyage et une longue épreuve pour Dînaran et Meltinwë, mais celle-ci se décida à l’accompagner et ils errèrent ainsi, passant à Doriath, qui s’étaient enfermée et noircie suite au départ de Luthien à la recherche de Beren. Dînaran comprit la douleur du Roi et de Luthien, et il erra encore et encore, sans trouver le chemin de Gondolin.

Mais la terreur de Tol-in-Gauroth menaçait toutes les terres de l’Ouest, et Dînaran sentait que plus il se rapprocherait des anciennes Terres de Dorthonion, plus il risquerait gros.
Mais Meltinwë soutint son courage, et elle lui confectionna avec soin une grande couronne de fleurs fabriquée avec des Nimbrethil de Doriath, et elle se dirigea d’un pas allant vers Mithrim pour aller demander de l’aide à Fingon. C’est ainsi, à son manteau de fleurs sur sa tenue blanche et dorée que les Aigles Géants survolant les Erisaegrim aperçurent Dînaran et Meltinwë remontant le cours de la rivière sêche. A cette époque, Luthien se trouvait captive des Fils de Fëanor à Nargothrond, et Beren était tenu captif à Tol-in-Gauroth.

Dînaran et Metinwë furent ainsi reconnus par les aigles qui avaient eu vent de leur quête, car Dînaran, adepte de Manwë avait invoqué son aide dans sa recherche de la cité cachée. Et les aigles vinrent alors à leur rencontre, et celle-ci fut si merveilleuse, que Thorondor vint lui même récupérer ses deux anciens amis du temps révolu de Valinor.

C’est ainsi que Dînaran et Meltinwë passèrent à Tumlàden, et lorsque Turgon apprit la venue de ce prince des Noldor, il fit sortir un immense cortège pour venir accueillir son ami et il lui donna Nom et Renommée dans la citée Cachée. Dînaran abandonna son nom et du fait de la passion de Meltinwë pour les fleurs, et de la manière dont celle-ci l’habillait, il fut nommé le Prince des Fleurs de Gondolin, et on le nomma Glorfindel du fait de sa blonde chevelure qu’il tenait de son père.

Par la suite, il y eut une plus grand ferveur entre les elfes qui décidèrent d’en finir avec l’Angband. Et Glorfindel, contrairement aux souhaits de Meltinwë partit pour la guerre sous la demande de Turgon son ami, bien qu’il n’en eut jamais eu la ferveur. Meltinwë fut très perturbée par ce départ, et ils en discutèrent longuement. Glorfindel ne voulait pas laisser son ami s’enfoncer dans la guerre seul, même s’il répugnait à prendre de nouveau les armes. Et c’est à cette heure que Meltinwë sut qu’un jour, elle serait séparée de son époux, mais elle lui cacha ce secret, et elle s’enferma dans sa Tour de nacre, et d’oiolairë.

Et elle pleura son époux de larmes innombrables car dans la cinquième guerre se scella en grande partie la destinée funeste de Gondolin, et car elle craignait que celui ne revienne vivant du champ de bataille. Mais Glorfindel aidé par Echtelion menèrent les armées de Fingon et surent rester calmes lorsque l’armée de Fingon, ralliant une partie des forces de Nargothrond s’engouffra dans l’armée ennemi et se rua sur les Portes Noires.
Glorfindel mena alors la bataille avec force dans les rangs ennemis lorsque Nombre de Soldats se présentèrent devant eux, et il fit un trou éclatant, brisant les rangées d’orques et les montagnes de Trolls qui lui faisaient face. Sur ces épaules, il portait toujours le collier de Nimbrethil de Meltinwë et il se battit durant toute la bataille en ne pensant qu’à elle, et au désir qu’il avait de la retrouver par la suite. « Meltinwë » hurlait-il de rage dans la bataille, et tous les elfes l’entourant entendait le nom de sa bien aimée et reconnaissait dans la splendeur du soleil Glorfindel, le fils d’Angrod de Dorthonion, prince elfique.

Mais la trahison des humains ne se fit pas attendre et soudain, le ton changea : l’armée de Maedhros fut brisée et éparpillée sur tous ses flans ne laissant que les fils de Fëanor face au déluge des forces s’opposant à eux. Et le gros de l’armée de Morgoth sortit : des loups, des dragons, des Balrogs et d’autres créatures hideuses et terrifiantes. Glorfindel soutint l’assaut jusqu’à se retrouver au côté de Hurin et Huor qui d’après Turgon avait séjourné un temps à Gondolin. C’est alors que sous la fureur de la bataille, Huor demanda à Turgon de rallier sa cité prophétisant qu’un espoir y germerait.

Glorfindel défendit ainsi les rangs est de la fuite de Turgon et dans la pénombre et le secret, ils rejoignirent le sud et les abords des Erisaegrim, et de là, ils retournèrent à Gondolin. Par la suite Gondolin devint le premier soucis de Morgoth qui chercha par tous les moyens à trouver et à détruire sa cité. Mais Meltinwë se réjouit du retour de son époux et elle cessa dés lors de repenser à ses angoisses désirant profiter un maximum de sa présence.

De nombreuses années passèrent et Tuor, envoyé par Ulmo fut conduit à Gondolin. Glorfindel fut très heureux par la rencontre de cet ami, qui était le fils de celui qui les avait aidé à sortir de la bataille après la défaite de Nirnaeth Arneodiad. Cette venue ne réjouie pas Meltinwë, qui craignait Ulmo avec force et sagesse. Meltinwê était du peuple des Vanyar et elle rappela à Glorfindel les Ténèbres dans lesquelles ils vivaient depuis la fuite de Beleriand : le massacre d’Alqualondë, la Malédiction de Mandos, Elcaraxë, Dagor Bragollach, la venue à Gondolin, et Nirnaeth Arneodiad. La seule issue viendrait de l’Ouest ! Elle en était convaincue !Il fallait parler ainsi au conseil, et c’est ainsi que Glorfindel le ressentit aussi, bien qu’il avait pris plaisir à la vie à Gondolin. Mais l’Esprit de Turgon écoutait de moins en moins ses conseils, et son ancien ami rêvait à la splendeur de Gondolin ainsi qu’à sa puissance et sa force ! Introuvable ! Imprenable !

Les angoisses de Meltinwë revinrent, et elle commença à craindre que leur venue à Gondolin ne soit que l’entrée dans un tombeau. Elle supplia alors Glorfindel de partir, de quitter et fuir la cité pour rejoindre les terres d’Aman à l’Ouest ! Cirdan leur ami leur fournirait un navire.

Elle mit un certain temps à le décider , mais alors qu’il finit par se rallier à sa cause, délaissant son amitié pour Turgon, le Roi ordonna l’interdiction de sortir de la vallée de Tumlàden, et Meltinwë et Glorfindel se retrouvèrent dés lors prisonniers de leur refuge.

Sept années après fut célébré le mariage entre Tuor et Idril Celebrindal, la Fille de Turgon et Glorfindel fut étonnée de cette nouvelle union entre les hommes et les elfes, telles qu’il n’en vit jamais plus d’autres avant celle d’Arwen Undomiel et du Roi Elessar. Meltinwë se réjouit pour Idril, mais elle craignait avec force et secret Maeglin, le neveu de Turgon. Et durant les années qui suivirent, naquirent Hermé, Hermos, et Menelril, les enfants de Glorfindel et Meltinwë.

Par la suite, Meltinwë, Glorfindel, Idril et Tuor devinrent de fervents amis et se soudèrent dans leur crainte de la chute de Gondolin. Aussi, lors de l’attaque de Morgoth, suite à la trahison de Maeglin, Glorfindel et Meltinwë se retrouvèrent à aider Tuor et Idril dans leur fuite et gagnèrent le passage secret dont ils avaient pris connaissance bien auparavant pour sortir de Gondolin et rejoindre les Montagnes.

C’est ainsi qu’ils gagnèrent Cirith Thoronath, lorsque soudain, ils tombèrent dans une embuscade préparée par les orques. Et c’est à ce moment là que Glorfindel sortit son épée de son fourreau et qu’il se mit à défendre ses compagnons face au Balrog demandant à Tuor de fuir et de prendre soin de sa famille tant qu’il vivrait. Et le combat se déchaîna et Glorfindel vainquit nombre d’orques avec Tuor, mais ce dernier ne put rien face au Balrog défendant la passe.

C’est alors que Glorfindel s’avança et fit face à son ennemi. Dans la rage et le froid ; les ténèbres et le feu, ils combattit et lutta de toutes ses forces sur les épines rocheuses des Montagnes, et de nombreux éclats furent perçus au loin dans ce combat car toute la vigueur et la force de Glorfindel se développèrent dans ce combat ultime pour sauver la vie des siens. Mais à un moment dans l’ardeur de la lutte, ils finirent tous deux par tomber et sombrer dans un immense précipice où ils sombrèrent. Mais Thorondor vint, perçant les nuages et sauva Tuor, Idril, Metinwë, et leurs compagnons des nombreux orques qui restaient sur leur passage et c’est ainsi que fut sauvé Eärendil, et beaucoup d’autres.

A la fin, Thorondor descendit dans l’abime et ressortit le corps de Glorfindel qui avait déjà rejoint les cavernes de Mandos. Et Meltinwë et Tuor l’entérrèrent sous un amas de pierres avant de disparaître. Par la suite, Meltinwë rallia Nantathren avec Tuor et Idril, et une fois sous la protection d’Ulmo, celle-ci laissa éclater sa tristesse. Elle avait tout abandonné pour son époux, Dînaran, il se nommait quant elle l’eût connue et elle composa le plus beau lai que l’on n’ai jamais entendu chanter sur sa vaillance, son courage, sa bravoure, sa force et son honnêteté.

Et dans la chaleur de ces marais, Meltinwë enfanta le dernier des fils de Glorfindel, car elle avait quitté Gondolin alors qu’elle était encore enceinte, et pour faire mémoire de son bien aimé disparu, elle lui donna le nom de Daran, proche de Dînaran, comme s’appelait son père au temps de leur jeunesse et de leur joie en Valinor.

Elle rallia les bords du Sirion avec ses enfants et ils partirent tous vers l’ouest quelques années après sauf Menelril qui resta avec Daran, encore jeune enfant, car disait-elle, un jour, son père reviendrait de chez les morts, et ce jour là, il faudrait qu’elle soit là pour l’accueillir et lui présenter son petit-frère. Et il arriva ce que la jeune enfant pressentait, car elle était douée du même don de vision que sa mère, même si celle-ci ne pouvait pas voir ce qu’elle voyait.
Après la Guerre de la Grande Colère, la Venue des Valar suite au voyage d’Eärendil, la transformation du Monde bouleversa nombre de choses en Terre du Milieu.

Dans les Cavernes de Mandos, nul ne savait vraiment pourquoi, mais jamais Glorfindel, fils d’Angrod n’était arrivé dans leurs quartiers. Qu’était-il donc arrivé ? S’était-il donc arrêté en chemin ? Il était pourtant Mort ! Et Mandos alla demander conseil à Manwë pour savoir de quoi il en tenait. Mais Manwë lui répondit :
« Il est toujours en Vie ! Il a en lui une force telle, une vaillance que même toi, tu ne peux l’emporter, même maintenant ! Il a courage tel, qu’il est encore en vie, même dans sa mort ! Toujours coule en lui le désir de retrouver Meltinwë sa bien aimée, celle pour qui il a combattu avec force l’Ombre, la Flamme, et maintenant Toi ! Le Gardien des Morts ! »

« Mais, il n’est pas un Valar pour avoir un tel courage et une telle force ! Il ne peut pas échapper au lois imposées par Illuvatar ! Il doit passer dans les Cavernes ! »

« Il y passera peut-être ! » répondit Manwë, mais pas maintenant en tout cas. Il va aller rejoindre la Terre du Milieu pour l’instant ! Le reste, viendra de ce qu’il décidera ! Rentrer sur les Terres Eternelles ou demeurer en Terres du Milieu ! » Nul ne lui prendra ce choix qui déterminera sa destinée.
Et c’est ainsi qu’un beau matin, dans le jour levant que sur une Plage de Forlindon, Ulmo, dans la marée déposa le corps de celui qui avait été son ami. Mais dans sa chute de Gondolin, son collier de fleurs était tombé et était parti en cendres. Il se releva et se rendit compte qu’il était perdu sur une terre qu’il ne reconnaissait plus. Et Glorfindel se demanda alors ce qui s’était passé. Il erra de nombreuses jounées et rencontra alors un jeune elfe du nom de Fenril qui l’emmena vers les citées des Noldor où vivait Gil-Gald leur Roi.

Et là, il retrouva Menelril, sa fille, qui sortit en courant à sa rencontre et qui l’embrassa. Elle lui raconta dés lors toute la tristesse de sa mère qui le croyait mort et qui avait rejoint les Terres Eternelles à l’Ouest. Elle, elle était restée là, convaincue qu’un jour il reviendrait.

C’est alors qu’un jeune enfant elfe apparu dans l’embrasure de la cité, avec derrière lui Gil-Galad un ancien compagnon de la fuite des Noldor : Le petit enfant avait des yeux dorés, une chevelure aussi blonde que le soleil et un air joyeux et espiègle bien que porteur d’une terrible tristesse malgré son jeune âge. Lorsqu’il vit Glorfindel et Menelril s’embrasser, il comprit dés lors ce qui se passait et pleura.

« C’est Daran ! mon frère, ton fils ! le dernier que j’ai gardé avec moi pour que tu le connaisse. » Dira Menelril.

Mais Glorfindel était perdu, complètement perdu… il se demandait pourquoi il était encore en vie ! Il avait passé la mort et l’abyme, les Ténèbres et le feu, et il avait voyagé dans des dédales et des tunnels sans nombres et sans horizons, mais il ne savait pourquoi, il avait atterrit ce matin même sur une Plage d’une terre qu’il ne reconnaissait même plus.

Mais la vision de son fils changeait peu à peu son désarroi : devant lui se tenait un jeune garçon tout triste du départ de sa mère et de la mort précoce de son père. C’était pour lui qu’il avait été renvoyé en Terres du Milieu. C’était pour lui qu’Illuvatar l’avait épargné des Cavernes de Mandos ! Pour son soutien, son apprentissage, pour que cet enfant connaisse son père, et qu’il apprenne de lui la vie et le bonheur, mais peut-être plus encore : et dés lors, Glorfindel jura qu’il ne retournerait pas en Aman tant que Daran, son dernier n’aurais pas pris pied sur un bateau en direction de l’Ouest.

Cependant, Glorfindel était douloureusement affecté par le départ de Meltinwë et il désira longtemps rentrer en contact avec elle afin de lui dire à quel point il l’aimait, et à quel point elle lui manquait. Cependant, grâce à la fondation de Númenor et au don des pierres de Vision aux Hommes de l’Ouest par les elfes de Tol Eresseä, Glorfindel eut la possibilité, grâce à Cirdan qui l’accompagna vers l’Ouest de revoir sa bien aimée au port d’Eldalondë.

Là, elle l’embrassa toute heureuse de retrouver son époux. Elle lui dit alors qu’elle était aller voir les Valar et que ceux-ci lui avait dit qu’il avait été renvoyé sur la Terre du Milieu pour accomplir encore de grandes œuvres et une mission qui lui était encore destinée, mais que lorsque le temps des elfes serait complètement révolu, celui-ci devrait revenir en Valinor, mais qu’il y trouverait le repos et serait épargné des Cavernes de Mandos.

Et, ils se séparèrent dés lors sachant l’un et l’autre qu’ils seraient toujours unis à tout jamais et qu’un beau matin, ils se rerouveraient sur les plages d’Elendë, là où avait débuté leur amour. Glorfindel revint donc au Lindon, et il y demeura une centaine d’années. Par la suite, Menelril devint une elfe splendide, joyeuse et rayonnante, et elle épousa l’un des beaux petit-fils de Cirdan le Charpentier, car elle aimait le bruit de la mer et les bords de Belegaer par dessus tout, et d’après certains, elle y demeure toujours.

Daran, lui devint rapidement un jeune elfe flamboyant, fougueux mais toujours triste, car il n’avait pu rester avec sa mère lorsque son père, sa sœur et lui l’avait rejoint à Nûmenor. Il parlait souvent d’elle et la voyait dans ses rêves, heureuse et rayonnante. Depuis qu’elle avait rejoint les verts palais de Valinor, Meltinwë était redevenue toute rayonnante, pleine de joie et du bonheur de retrouver sa famille, son père, sa mère, ses frères et sœurs. Elle lui avait dit qu’ils se retrouveraient un jour, mais que cela n’était pas pour tout de suite et qu’il lui faudrait attendre.

Daran n’aimait pas ce mot en enfant turbulent qu’il était, et il dut cependant suivre toute l’instruction sévère et rigide des Noldor que son père lui inculqua. Par la suite, nombre de Noldor quittèrent les havres et les terres du Lindon pour s’installer en Eriador et fondent le Royaume d’Eregion, avec pour capitale Ost-in-Edhil. Ils furent menés par Celebrimbor, et Daran épris par l’art de la forge et de l’Artisanat elfique demanda à son père de s’y rendre, ce que celui-ci accepta.

Menelril demeura quant à elle aux Mithlond, quant à Glorfindel, il accompagna son fils, et Daran apprit l’art de la forge avec joie sous les conseils et les critiques de Celbrimbor et ses associés. Tout se passa au mieux et Glorfindel fut apaisé jusqu’à ce que Sauron ne refasse son apparition. Dés que l’ancien noir serviteur de Morgoth refit surface, Glorfindel fut le premier à s’inquiéter des dangers et de la menace qu’un tel ennemi pouvait encore représenter.

Et, laissant son fils sous la surveillance de Celebrimbor, il s’élança vers l’Ouest et gagna le Lindon où il prit conseil de Gil-Galad qui, lui, avait refusé de le recevoir. C’est alors que Glorfindel entreprit une grande et périlleuse chevauchée vers l’Est, laissant Daran à l’abandon, et il partit espionner au loin les manigances de Sauron. Il découvrit que celui avait entrepris de nombreux traités avec des Royaumes de Seigneurs Orientaux, puis il fit route vers le Sud, l’ Harad où il découvrit que les Royaumes du Sud commerçant avec Nûmenor subissaient également par d’autres biais les influences néfastes de Sauron.

En remontant vers le Nord, Glorfindel se rendit compte de l’avancement dans la Construction et l’Edification du Mordor comme Forteresse, Royaume du Mal, et Symbole des Ténèbres. Durant sa chevauchée, Glorfindel s’était rendu compte à quel point Sauron avait su manipuler et former de solides troupes pour le combat dans toutes les régions de l’Est et à quel point les forces des Ténèbres s’étaient multipliées entre Trolls, orques, loups, araignées et autres Monstres infectes.

C’est alors en revenant en Terre du Milieu que Glorfindel tenta par tous les moyens d’alerter Celebrimbor du danger qui l’attendait de même que son fils qui sur le coup s’opposa à son père, lui-même séduit par Sauron, et les merveilles créées en collaboration avec les orfèvres nains de Kazad-Dûm. Glorfindel se retira alors loin dans l’Ouest au Lindon, où il demanda de nouveau l’aide à Gil-Galad, et à Elrond qui lui conseilla de surveiller et de veiller sur Celebrimbor et Sauron.
Par la suite, Sauron, Celembrimbor et Daran œuvrèrent à la création des Anneaux de Pouvoir. Le Gwaith-i-Mirdain était à son apogée.

Mais, Celebrimbor et tous les autres orfèvres se sentaient de plus en plus épiés dans leurs travaux par Sauron qui semblait vouloir pénétrer et utiliser toutes leurs créations pour mener à bien des plans maléfiques et personnels. Daran, qui commençait à cette époque à croire que son père avait peut-être raison sur le Seigneur des Dons, décida de s’investir de plus en plus au près de Celebrimbor, et lui conseille de cacher les trois anneaux des elfes.
Mais Celebrimbor refusa bien qu’il commença lui-aussi à avoir de moins en moins confiance en Annatar. Mais le Pouvoir de celui-ci était grand et sa tromperie encore trop bien déguisée.

C’est alors que Celebrimbor qui était un orfèvre des plus talentueux rejoignit avec Daran, son ami les contrées de Lorien, habitées par Celeborn, et Galadriel et gouvernées par Amdir, un ancien seigneur Sindar de la descendance de Thingol de Doriath, dans le but d’offrir à la descendante de Finarfin l’Elessar fabriqué par Celebrimbor pour la Dame des Elfes et là, ils firent la rencontre d’un jeune elfe du nom de Sireithel, et de son épouse Ithilind, car en tout temps, elle chantait sous la lune.

Par la suite, Daran, Celebrimbor, Sireithel, Ithilind et deux autres compagnons, des nains de Kazad Dûm (Gràn, et Dlim) se rendirent souvent visite, et voyagèrent maintes fois par le Château Nain.
Mais lorsque dans l’Orodruin, la Montagne de Feu, Sauron forgea les Paroles de Ténèbres dans l’Anneau de Pouvoir, l’Anneau Unique, Celembrimbor entendit les paroles sombres et maléfiques qu’il prononça et il eu vent de la trahison du « Dispensateur des Dons. »

C’est alors que Celebrimbor décida de mettre les Trois en lieux sûr. Il se trouvait dés lors en Lorien. Mais l’alerte fut sonnée et Sauron su que son Secret avait été découvert. Il rallia les forces des Orques et des Trolls et de toutes les bêtes Ténèbreuses et des sombres alliances qu’il avait formé et il prit le sentier de la guerre, faisant route vers l’Eregion pour mettre la contrée à feu et à sang.

Pendant ce temps, sous les voûtes de Lorien et c’est en ces Terres, sur la colline d’Amon Dulqua s’étaient installées Sireithel et Ithilind. Daran et Celebrimbor prirent par la suite la route de l’Ouest, mais une fois gagnée la porte de Kazad-Dûm, ils apprirent que de sombres fumées s’élevaient de l’Est et que des armées d’orques s’étaient de nouveau élevées plus au nord dans les Monts Brumeux, prenant l’ancienne forteresse des Nains de Gundabad. Un dragon ailé avait même refait apparition plus au nord : de sombres présages pour un temps qui paraissait aussi heureux.

Dans les salles des nains Daran et Celebrimbor trouvèrent Gràn et Dlim, et lorsqu’ils rencontrèrent Durin III , Daran remit à l’héritier de Durin, le septième des Anneaux de Pouvoir qu’il avait lui-même forgé en collaboration avec Celebrimbor et Dràin, le premier compagnon de Nàrvi qui forgea les portes Ouest de Kazad-Dûm, puis, ils prirent les sentiers menant aux escaliers de l’Ouest et ce fut la dernière fois qu’ils passèrent les Portes de Moria avant l’avénement du Tiers Age des Terres du Milieu.

En Lorien, Celebrimbor avait demandé son aide à Galadriel et celle-ci lui avait répondu qu’il lui fallait cacher les trois anneaux elfiques, et Celebrimbor qui les gardait toujours sur lui, lui donna l’anneau blanc : Nenya l’anneau de l’eau.
Arrivé en Eregion, Celebrimbor confia les deux autres anneaux à Daran son plus fidèle artisan lui demandant de les porter à Gil-Galad dans l’Est, car ceux-ci ne devaient pas demeurer en Eregion, et Daran chevaucha toute une longue journée et une longue nuit et arriva enfin aux demeures de son parent du Lindon. Là, il retrouva son père, et il reconnut qu’il s’était laissé ensorcelé par Sauron, et ils se réconcilièrent.

Par la suite, Gil-Galad se rendit aux Havres Gris pour voir le Seigneur Cirdan. Il lui confia d’envoyer une demande de secours et d’aide à Tar-Minastir, Roi de Nûmenor et descendant de Tar-Elros Minyatur dont il était un lointain parent, car il était le cousin d’Idril, fille de Turgon de Gondolin, mère d’Eärendil, père d’Elrond et d’Elros. Il rassembla une grande partie des armées des Noldor qui vivaient encore au Lindon, et il les envoya commandées par Elrond pour la défense d’Eregion.

Daran s’enrôla dés-lors dans cette armée où il se retrouva en campagne contre les orques durant deux années. Il y apprit les âpres nécessités et les horreurs de la guerre, et vécu de nombreuses batailles. Cependant l’armée d’Elrond, se ralliant à celle de Celeborn de Lorien se retrouva insuffisante en nombre face à l’Immense déversoir de haine qu’avait fait sortir Sauron des forges et des réserves du Mordor.

C’est ainsi que les armées de Sauron envahirent et ravagèrent l’Eregion, investirent Ost-in-Edhil et la brûlèrent. Puis, Sauron à la tête de ses armées se battit en duel contre Celebrimbor, le captura, puis le tortura , mais celui-ci ne révéla rien quant aux anneaux elfiques. Prit d’une brusque colère, Sauron se retourna, se fit une banière du corps ensanglanté de Celebrimbor et s’attaqua à Elrond.

Ce fut le moment où Daran eu le plus peur pour sa propre vie. Mais ce fut aussi à ce moment que son père se jeta dans la bataille, monté sur Asfaloth, un destrier elfique que lui avait offert Gil-Galad. Elrond fut émerveillé par l’arrivée du cavalier, même si celui-ci était peu de chose face au mal déployé contre eux, et malgré cette aide opportune, ils furent acculés. Cependant à l’est, de nouvelles trompes résonnèrent et Daran reconnut à ce moment la trompe de Gràïn, fils de Durin III, alliée à celle de Gràn et Dlim, qui venaient à la guerre menant nombre de soldats de Kazad-Dûm au combat.

Et avec eux résonnèrent les cors des elfes de Lorien, sous la bannière d’Amroth, le fils d’Amdir, Roi de Lorien, et nombre des orques et des légions de Sauron furent repoussées. Mais Sauron se retourna contre ses nouveaux arrivants, délaissant Elrond de sa préoccupation et il attaqua les nains et les elfes qui se ruèrent aux Portes de la Moria. Mais les nains passant en premier, les portes de la Moria se refermèrent abandonnant les elfes d’Amroth à une mort certaine et à la furie des armées des orques.

L’armée d’Amroth comportait à cette époque Sireithel et Ithilind qui avaient pris part à la guerre, et lorsqu’ils firent retraite vers les portes du Royaume Nain, Amroth, et quelques-uns de ces compagnons restèrent pour affronter Sauron et son armée pour gagner du temps. Mais ils furent débordés par la puissance et le nombre de leurs opposants. Ils tentèrent de soutenir l’armée ennemie, mais ils furent acculés dans la Montagne et durent se cacher.

Par la suite, Amroth apprit ce qui était advenu à son peuple, et il en tint les Nains pour uniques responsables. Sireithel et Ithilind revinrent en Lorien, pleurant la disparition de nombre de leurs amis, et leurs relations avec les nains devinrent de plus en plus éparses, voires fuyantes, et les deux peuples tinrent à s’éviter l’un l’autre s’accusant mutuellement des méfaits de cette sombre époque.
Sauron quant à lui explosa de rage et de colère contre les nains jurant qu’un jour, il anéantirait ce peuple ridicule. Puis, il laissa une partie de son armée pour soutenir les rangs d’Elrond qui à cette époque s’était réfugiée dans la vallée de la Bruinien, à Imlardis, où il construisit un refuge avec tous les elfes Noldor et Sindar et Nandor qu’il avait pu rassembler, et mena l’autre vers l’ouest marchant contre le Lindon et la forterresse de Gil-Galad.

Cependant, Gil-Galad aidé de Cirdan soutint l’assaut déchaîné par Sauron gardant toujours ouverts les quais des Ports de Mithlond, et les Noldor et les Teleri de Cirdan soutenirent un siège de plusieurs et longues années de même qu’Elrond en Imladris.

Mais soudain, l’armée de Tar-Minastir qui avait eu d’importants retards débarqua aux havres gris et Sauron fut repoussé loin d’Eriador et au delà du Gué de Sarn, et bien qu’il récupéra des renforts aux alentours de Tharbad, il fut de nouveau pris sur ses arrières par une armée de Numénoréens débarqués à Vinyalondë à l’embouchure du Gwathlo, menés par l’amiral Ciryatùr, et là, à la Bataille du Gwathlo, Sauron fut défait et échappa de justesse au massacre.

Il rallia par la suite les terres de l’Est, mais il fut poursuivi par l’ensemble des armées de Númenor et des elfes où le reste de ses armées fut anéantie. La région de cette bataille fut par la suite nommée Dagorlad (La Plaine de la Bataille.) Quant à Imlardis, elle fut délivrée lorsque l’armée de Sauron fut prise en tenaille par les soldats d’Elrond et l’armée de Gil-Galad surgissant de l’autre côté.

Sauron défait ne retint plus dés lors sa colère contre les Hommes de Númenor et il commença à penser qu’il pourrait trouver un moyen de détruire leur peuple et leur puissance. Mais le doute, la méfiance vis à vis des eldars, la jalousie et l’envie avaient déjà commencées à gagner Númenor et de fortes divisions s’instaurèrent dans la population entre ceux qui revendiquaient une vie éternelle tel qu’en jouissaient les eldars, voulant braver l’Interdit des Valar et ceux qui restant amis et proches des elfes faisaient confiance aux Valar et qui se nommaient eux-mêmes : les Fidèles.

Pendant ce temps, Ithilind et Sireitheil enfantèrent d’une jeune et splendide elfe du nom de Melerian.
Par la suite éclata la Guerre Civile provoquée en Númenor par le revirement de Tar Palantir et sa confiance accordée aux fidèles qui avaient perdu toute civilité suite aux nombreuses discriminations des précédents Rois, prompts à la révolte. Ar-Pharazon prit le pouvoir, renversant Tar-Miriel, descendante de Tar-Palantir, et il leva une puissante flotte armée pour aller capturer Sauron au Mordor.

Par la suite Sauron corrompit l’Esprit du Roi le poussant à armer une armada contre Valinor lui faisant croire que les Terres Eternelles contenaient le Secret de l’Eternité. Mais Ar-Pharazon et sa flotte furent détruits par la colère des Valar et Númenor fut engloutie sous les eaux. Réchappèrent Elendil, fils d’Amandil d’Anduinë, Isildùr, fils d’Elendil, qui sauva une pousse du Nimloth d’Armenelos, et Anarion son frère.

Après cela, Sauron revint en Terres du Milieu et il n’eut plus jamais une forme belle et agréable, même s’il resta toujours fourbe, faux et malhonnête. Et il arma de nombreuses armées et forces contre le reste des Númenóréens fidèles qui s’étaient installés en Terres du Milieu. Elendil débarqua à Mithlond et il gagna par la suite l’Eriador et les bords du lac Nenuial où il fonda la cité d’Annùminas (Tour de l’Ouest) pour Citadelle Royale. Il fonda bon nombre d’autres cités en Eriador et établit le Royaume du Nord entre le Flot Gris, l’Ered Luin au sud et la Rivière Lune au Nord.
La suite de l’Histoire de Daran qui devint durant ces diverses guerres un grand guerrier, fit que celui-ci s’allia une nouvelle fois à Gil-Galad et à son armée commandée par Elrond, lorsque Sauron attaqua le Royaume du Sud fondé par Isildùr et Anarion et ayant pour Capitale Osgiliath la cité des Etoiles, avec à l’Ouest Minas Anor (la Tour du Soleil Couchant) et à l’Est Minas Ithil sur un Contrefort de l’Ephel Duath (La Tour de la Lune Montante.)

Minas Ithil fut prise et le Nimloth brûlé, Isildùr s’échappa au fil de l’Anduin et rejoignit Elendil dans le Nord pendant qu’Anarion organisait la défense d’Osgiliath et de Minas Anor. Elendil envoya Isildùr en Lindon où fut conclue la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes. L’armée réunie des elfes et des hommes prit la route de l’est jusqu’à Imladris puis passa les Monts Brumeux en différents endroits et attaqua l’armée de Sauron sortant de Morannon.

A Dagorlad, Sauron subit une nouvelle défaite contre les armées des Hommes et des elfes, et il fit retraite vers la Montagne du Destin et Barad-dûr dont fut commencé le siège. Anarion trouva la mort au combat. Les armées du Seigneur des Ténèbres furent en passe d’être vaincues lorsque Sauron sortit et se mit à se battre tuant Gil-galad de sa grande épée. Puis sortant Grond, il assèna un coup terrifiant à Elendil qui le taillada de Narsil qui perça une partie de son armure. Mais Grond eut raison de sa victime qui s’écrasa sur le sol, morte, brisant sous son poids l’épée du Roi lachée sur le sol.
Mais Isildùr voyant la situation de son père se jette sur Sauron pour le frapper, mais celui-ci d’un coup du pommeau de son épée l’envoya près de son père et leva Grond prêt à frapper. Lorsque soudain, Isîldùr empoignant le tronçon de Narsil coupa le doigt de Sauron et s’empara de l’Anneau Unique. Par la suite, Daran qui combattait dans les rangs d’Elrond aux côtés de Gil-Galad vit Elrond et Isîldùr se diriger vers la Montagne du Destin. Le Pouvoir de Sauron était vaincu, et cela seul suffisait à Daran.

Il trouva cependant, à quelques distances de l’endroit où il se trouvait une grande lance, brisée sur un énorme rocher noir d’où sortait une coulée de lave. Daran récupéra les morceaux perdus de la Lance ; puis il la reconnu : c’étaient les restes d’Aiglos, la longue lance de Gil-Galad, le Seigneur des Elfes, et Daran la récupéra pour lui et s’en fit une arme puissante par la suite. Il la reforgea, remonta sa hampe en Mallorn et en fit une tellement belle arme qu’il la teint cachée durant de nombreuses années.

Par la suite, Daran demeura à Fondcombe, où il vécu en compagnie de son père dans l’une des très nombreuses demeures d’Elrond, chassant et voyageant dans tout l’Eriador et le Rhovanion. Par la suite, il rencontra dans une de ses chasses une jeune elfe en proie à une embuscade orques et il la délivra. Il apprit par la suite qu’il s’agissait de la fille de Sireithel et d’Ithilind, qu’Ithilind était morte suite à une incursion d’orques ayant traversé l’Anduin en provenance de Dol Gûldur lors de la Guerre de la Dernière Alliance.

C’est à cette époque que la garde des frontières de Lorien devint de plus en plus importante. Sireitheil atteint au plus profond par la mort de sa femme et délaissant son enfant, errant au bord des frontières du Royaume elfique quitta un beau jour le domaine rejoignant un port au sud où il s’embarqua définitivement pour l’Ouest.

Melerian était très troublée par toute cette histoire, triste, et malgré tout cela, Daran le Rôdeur tomba amoureux et s’éprit de Melerian, étant prêt à tout endurer et à tout combattre par amour pour elle.

Voici les dernières longues modifications sur cette fameuse histoire dont la suite se poursuit bien sûr lors de la quête de l'Anneau. Bonne lecture Wink Cool
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