(02.04.2018, 00:11)Hofnarr Felder a écrit : La magie me préoccupe également. On peut très bien imaginer une fantasy sans magie. Je n'ai pas lu Robin Hobb, mais je crois que ça s'en approche. Chez David Eddings, que j'ai beaucoup lu à une époque, on n'en est pas très loin non plus ; de même pour Gemell.
Comme je l'ai mentionné rapidement plus haut, la magie existe bien chez Hobb, du moins dans l'Assassin Royal. Il y existe une magie "aristocratique" ou au service de la royauté, l'Art, et une magie de communication animale qui va jusqu'à l'échange d'esprit et l'imprégnation réciproque des deux entités, le Vif. Cette capacité demeure cachée par ses tenants car elle provoque le dégoût et la répulsion de l'ensemble de la société, à travers des actes qui peuvent aller jusqu'au lynchage. De quoi être prudent...
L'Art et le Vif sont des capacités naturelles mais qui doivent être travaillées et maîtrisées dans le cadre d'un enseignement pour être utilisées avec des risques mesurés.
Hobb introduit la magie avec beaucoup de douceur dans son monde et on découvre petit à petit qu'elle existe. Pourtant l'auteure finit par faire voler des dragons de pierre, ce qui n'est pas rien tout de même!
En ce qui concerne Eddings, je n'ai que lu que le cycle des Grandes Guerres des Dieux et la magie y est sacrément présente même si un grand nombre de personnages secondaires l'ignorent.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit