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Runes, symbolisme et hermétisme
#23
Je pense qu'il doit y avoir maldonne à au moins un niveau, car le Hávamál (les « Dits du Très-Haut »), supposé être un poème unitaire, n'est découpé en sections distinctes que par les éditeurs du texte. Le découpage classique est en cinq sections. Toutefois, il contient bien une allusion aux runes, puisque la quatrième section, le « Rúnatal » (la « Chanson des runes ») fait allusion à l'invention (inuentio) des runes par Odin, sans pour autant être un poème runique.

Quand tu parles de dix-huit poèmes, j'imagine que tu voulais en fait parler de la cinquième et dernière section du Hávamál, le « Ljóðatal » (la « Chanson des charmes », en effet), qui contient en fait une liste de dix-huit charmes magiques dont Odin fait la liste. Certains supposent que cette liste, qui suit directement le « Rúnatal », soit une allusion mystique aux runes scandinaves, même si les nombres ne correspondent pas exactement : le Vieux Futhark contient 24 runes et le Futhark récent 16 runes. Des hypothèses ont été faites, notamment en supposant que la fin du « Ljóðatal » soit une interpolation récente, ou que deux signes supplémentaires (mais lesquels ?) doivent être rajoutés aux seize runes classiques du Futhark récent. Quoi qu'il en soit, une lecture rapide du texte original montre qu'il ne s'agit pas d'un poème runique au sens strict du terme. Il n'est pas impossible toutefois que ces dix-huit charmes constituent autant de charades pour retrouver le nom des runes, mais apparemment personne n'a encore réussi à décrypter de sens caché à ce sujet.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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