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Mémoire de Master
#18
Bon, si c'est la version définitive du questionnaire, autant répondre alors Smile

Citation :1 - Si vous avez étudié une langue étrangère : le fait d’étudier une langue étrangère vous a-t-il aidé dans l’étude de l’elfique ?
J'avais étudié plusieurs langues, ce qui habitue à une certaine gymnastique mentale.

Citation :2 - Par rapport aux autres langues que vous avez-pu apprendre, quelles sont les points communs et les différences avec l’elfique ?
Le latin me semblait très proche du quenya, mais je préférais le sindarin, pour ses sonorités, que je ne saurai cependant associer à une autre langue.

Citation :3 - Pensez-vous que l’elfique peut être comparé à l’esperanto dans le domaine de langues inventées ? Pourquoi ?
Non ; les langues elfiques ont un but esthétique qui est, pour ce que j'en sache, absent de l'esperanto.

Citation :4 – En sociolinguistique, on parle de « langue blanche » pour désigner une langue qu’on ne parle pas forcément couramment mais qui a tout de même un impact, aussi minime soit-il ; pensez-vous que l’elfique agit comme une « langue blanche » sur vous ?
Pas compris ce qu'était une langue blanche, à part signe de maladie.

Citation :5 - Certains mots vous viennent-ils parfois en elfique ? Si oui, lesquels ?
Non – principalement parce que ce sont des langues qu'on ne peut pas utiliser, contrairement aux langues vivantes.

Citation :6 - Maintenant que les supports se sont multipliés (Internet, nombreux ouvrages), pensez-vous que davantage de gens s’intéresseront à l’elfique, ou à l’œuvre de Tolkien de manière plus générale ?
D'avantage de gens se sont intéressés à Tolkien grâce à ces supports – j'utiliserai le passé ; je ne crois pas que ce « pic » d'intérêt ne se développe de nouveau. Cela fait une dizaine d'années qu'internet s'est franchement démocratisé, la communauté Tolkiennienne est maintenant stable, je pense. Quant aux ouvrages de circuits classiques (généralement écrits par des universitaires et publiés par des éditeurs ayant pignon sur rue), ils ont à mon sens un impact limité. Très techniques, ils s'adresseront à des amateurs déjà éclairés. Très commerciaux, ils ne mèneront pas à grand chose.

Je regrette que les articles d'amateurs (au sens amateurs éclairés) peinent à s'imposer, même au travers des publications telles que l'Arc et le Heaume de Tolkiendil. C'est à mes yeux le travail le plus intéressant, diversifié et accessible, mais je crains qu'il ne manque de visibilité...

Citation :7 - Combien de temps en moyenne consacrez-vous (ou avez-vous consacré) à l’étude de l’elfique ? (par jour, par semaine, par mois ?)
J'y ai consacré, lorsque j'étais à la fac, quelques heures par mois. Depuis lors, je m'en suis désintéressée – je suis devenue « utilisatrice » de liste de vocabulaires plutôt que « étudiante » des aspects linguistiques.

Citation :8 - Précisément, quelles difficultés avez-vous rencontré lorsque vous avez appris ces langues (points grammaticaux particuliers, alphabet…) ?
La grammaire ! Les déclinaisons, mutations et autres complications ont toujours été un cauchemar. C'était amusant au début, mais dès que je n'ai plus eu le moteur de mes études, j'ai complètement abandonné.

Citation :9. Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient l'apprendre ?
Être conscient dès le départ que tout peut être remis en cause par une prochaine publication.

Citation :10 - Pensez-vous que l’elfique pourrait faire l’objet d’un apprentissage (même optionnel) dans l’enseignement supérieur ? (dans un cursus tel que Lettres Médiévales par exemple)
Non. Je n'en vois pas l'utilité. Et je ne vois pas qui pourrait s'arroger l'autorité de devenir professeur d'elfique – trop de théories différentes, trop de variation, pour pouvoir présenter autre chose que des pistes de travail. Du reste, il y a bien de choses plus utiles à apprendre dans un cursus officiel.

Citation :11 - Tirez-vous une satisfaction personnelle de votre étude de l’elfique ?
Bien sûr, sinon je ne l'aurais pas étudié.

Citation :12 - Qu'est-ce que l’étude de l’elfique a changé en vous et que vous a t-elle apporté ?
Changé... rien. C'était mêlée à une curiosité linguistique que j'ai éprouvé aussi pour l'anglais et l'espagnol. Ça m'est par contre resté utile, puisque je m'investie dans la Compagnie du Dragon Vert, où on reconstitue l'univers tolkienien ; on en a parfois besoin, pour dessiner des cartes, calligraphier des messages, etc, etc.

Citation :13 - L’étude de l’elfique vous a-t-elle ouvert les yeux sur d’autres domaines ?
Non. L'étude de Tolkien en général, par contre, oui, beaucoup. Sur la littérature, la mythologie, la philosophie, et beaucoup d'autres choses.

Citation :14 - Si vous utilisez peu ou n’utilisez pas l’elfique, pourquoi prendre la peine de l’étudier ?
Au départ, par enthousiasme, curiosité et sens poétique. Maintenant, plus par « utilité » dans mes activités de reconstitution.

Citation :15 - Pensez-vous mieux comprendre l’œuvre de Tolkien grâce à votre étude de ses langues ?
Oui et non. Disons que Tolkien a fait porter certains sens philosophiques par des termes en langue inventée – Amdir/Estel, Osanwë, etc. Même les termes qu'il a inventé pour désigner les pièces de la maison ont un sens symbolique, qui renseigne sur la valeur et l'utilité associée.
Par conséquent, l'étude du vocabulaire elfique apporte beaucoup. Mais étudier les structures grammaticales, ça ne m'a personnellement rien apporté, et j'ai d'ailleurs tout oublié.

Citation :16 - Avez-vous le sentiment d’appartenir à une communauté du fait d’apprendre l’elfique ou de vous intéresser à l’œuvre de Tolkien ?
Très clairement, c'est inévitable dès qu'on s'investit dans un groupe.

Citation :17 - Comment décririez-vous la communauté des Tolkiendili ?
Très colorée, très diversifiée, très complexe aussi. On a de tous les profils, milieux, âges, intérêts, envies, etc.

Citation :18 - Provoquez-vous ou assistez-vous à des rencontres entre Tolkiendili (fans de l’univers de Tolkien) ?
Bien sûr, et beaucoup ! Un certain nombre de Tolkiendili sont devenus des amis très proches que je vois le plus souvent possible, et Tolkien restant une passion commune, on en parle forcément. Et puis il y a des retrouvailles à plus grande échelle, des prestations, des salons, des colloques...

Citation :19 - Le fait d’apprendre l’elfique, ou plus largement de s’intéresser à l’univers de Tolkien et autres, a t-il eu une influence sur votre mode de vie, vos loisirs ?
Bien sûr aussi – enfin, surtout m'intéresser à l'univers de Tolkien. J'aborde beaucoup de choses par ce biais – y compris des activités manuelles, qui servent à nos ateliers à la Compagnie du Dragon Vert.

Citation :20 - Quel regard portez-vous sur l’œuvre de Tolkien ?
Curieux. Et émerveillé. Ça fait des années que je baigne dans ce milieu, je n'ai pas fini d'en faire le tour. Toujours un détail à découvrir, un petit truc amusant, une anecdote, une image poétique...

Citation :21 - Selon vous, comment expliquer le regain d’intérêt récent pour la littérature du style de Tolkien ?
J'imagine que nous avons de plus en plus besoin de nous évader. On remarque la même chose pour toutes les associations de reconstitution : un très net regain d'intérêt pour l'époque médiévale, napoléonienne, et autres encore. Le monde du travail est déprimant, le reste du monde le devient aussi, alors la fantaisie est une fenêtre ouverte sur l'imaginaire, qui sert de soupape.

Citation :22 - Selon vous, existe-t-il une culture elfique ? Si oui pouvez-vous la décrire ?
Je dirais même qu'il y a DES cultures elfiques. La Lorien n'est pas Imladris, ni Mirkwood, ni Mithlond (pour en rester aux royaumes elfiques du Troisième Âge).

Imladris est resté une « maison » ouverte aux gens de passage, Elfes, Humains ou Hobbits, et c'est tout naturellement que s'y tient le Conseil qui réuni aussi des Nains. La culture y est forcément plus « ouverte », plus métissée qu'en Lorien, par exemple. La Lorien est un Royaume fermé, tourné vers le passé et le souvenir, très méfiant envers les étrangers. Mirkwood, présenté comme sauvage, a pourtant des relations commerciales avec les Humains et les Nains ; leur culture est plus simple, leur rapport au monde différent.

A Mithlond, dernier royaume de passage pour les Elfes partant d'Arda, cité portuaire, idem, on aura une culture différente aussi.

Citation :23 - Dans quelle tranche de notre société vous situez-vous ?
Je ne sais pas. La génération Y ?

Citation :24 - Vous décririez-vous comme « geek » ?
Pas franchement. Mais comme je travaille dans l'informatique, j'ai forcément une utilisation poussée d'internet et des réseaux sociaux. Maintenant, pas plus que n'importe qui, et j'ai des centres d'intérêts suffisamment diversifiés pour échapper au catalogage dans la catégorie « geek », je pense.

Citation :25 - Que vous évoquent les mots « communauté » et « identité » ?
Identité m'évoque le terme d'unicité, de personnalité.
Le terme de communauté est à double tranchant. Tant qu'on reste dans les loisirs, ça m'évoquera une bande de copains, qui ne perdent pas leur identité s'ils restent ensemble ; si on passe au monde du travail, je deviens allergique, puisque l'identité individuelle risque fort de s'y perdre au profit d'une identité « corporate » (berk).

Citation :26 – Quelle est votre langue maternelle ?
Le français.
"[Faerie] represents love: that is, a love and respect for all things, 'inanimate' and 'animate', an unpossessive love of them as 'other'."
J.R.R. Tolkien, Essay on Smith of Wootton Major.
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Mémoire de Master - par Alecto - 12.01.2011, 15:35

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