01.08.2004, 15:50
Chapitre 2 : Vengeance et Errance
Et soudain une haine sans nom menvahit
Dans un bond, dans un vol, je partis en furie
Son épée ébréchée et toujours scintillante
Tenait mon insomnie dans ma course démente.
La Main Coupée, ôtée de sa noble dépouille,
LAnneau de mon père, et me voilà gribouille
De son honneur glorieux, bataille des marais
Où il sauva un roi dun piège quil risquait.
Partant comme un errant, fuyant même la vie,
Je nétais quun errant sur la terre en sursis.
Je poursuivis ces orques dun pas enragé,
Nayant pour code que celui de les traquer.
Les pinèdes aux épines noires suintantes,
Cachaient sous la lune et les étoiles brillantes,
Près dun clos de parasols, autour dun sylvestre,
Lhost des orques rassemblés, assassins du Mestre.
Ils ricanaient de joie, en fêtant leur tuerie,
Sous les ombres noires des grands sapins gris.
La colère menvahie dune rage embrassée,
Lorsque je vis une bête la Main lever.
Je rentrais dans le cercle, ma lame fut en transe,
Dune couleur ocre, elle hurlait sa vengeance
Elle terrassa les orques assis ensemble
Sauvant la Main avant que leur nombre mébranle
Je fuis dans les bois, disparaissant dans les Ombres
Devenant un fantôme, craint des orques sombres
Au fond des cavernes, des collines boisées
Mon épée terrassaient leurs bataillons armés
Jamais ils ne pouvaient prévoir mes preux assauts
Même la lune noire creusait leurs caveaux .
Car un feu me brûlait dune âtre bien active,
Dans mon cur, une lame flambait, agressive
Jamais Oh mon père, ta mémoire tombera
Toujours Mon père LAnneau me restera
Quil vente ou quil neige sur ses lieux désolés
La hâte de ta guerre ma emprisonné.
La haine et la rage, plus torturantes que le jour
Leurs sentiers de ravage, firent ma bravoure
Les étoiles du ciel brillent quand je pourfends
Et séclaire la lune au moment du tourment
Ta bague a pris lhonneur dun mal à éviter
Et dans les sombres caves, elle est méditée
Désormais, de celle-ci les orques ont peur
Car nulle caverne ne garde de son heure.
Jai pourfendu les orques dans tout le pays
Les ruines du Dorthonion où Angrod périt.
On fit une histoire de mes chasses obscures,
Et mon devint gloire, ralliant les illustres.
Pour moi, Père, jai le souvenir éprouvant
De la Mort pénible dont je suis survivant :
Je te pleures ! Tous les Jours ! de toute mon âme
Je te pleures ! Tous les Jours ! Vivre mest un blâme.
Et soudain une haine sans nom menvahit
Dans un bond, dans un vol, je partis en furie
Son épée ébréchée et toujours scintillante
Tenait mon insomnie dans ma course démente.
La Main Coupée, ôtée de sa noble dépouille,
LAnneau de mon père, et me voilà gribouille
De son honneur glorieux, bataille des marais
Où il sauva un roi dun piège quil risquait.
Partant comme un errant, fuyant même la vie,
Je nétais quun errant sur la terre en sursis.
Je poursuivis ces orques dun pas enragé,
Nayant pour code que celui de les traquer.
Les pinèdes aux épines noires suintantes,
Cachaient sous la lune et les étoiles brillantes,
Près dun clos de parasols, autour dun sylvestre,
Lhost des orques rassemblés, assassins du Mestre.
Ils ricanaient de joie, en fêtant leur tuerie,
Sous les ombres noires des grands sapins gris.
La colère menvahie dune rage embrassée,
Lorsque je vis une bête la Main lever.
Je rentrais dans le cercle, ma lame fut en transe,
Dune couleur ocre, elle hurlait sa vengeance
Elle terrassa les orques assis ensemble
Sauvant la Main avant que leur nombre mébranle
Je fuis dans les bois, disparaissant dans les Ombres
Devenant un fantôme, craint des orques sombres
Au fond des cavernes, des collines boisées
Mon épée terrassaient leurs bataillons armés
Jamais ils ne pouvaient prévoir mes preux assauts
Même la lune noire creusait leurs caveaux .
Car un feu me brûlait dune âtre bien active,
Dans mon cur, une lame flambait, agressive
Jamais Oh mon père, ta mémoire tombera
Toujours Mon père LAnneau me restera
Quil vente ou quil neige sur ses lieux désolés
La hâte de ta guerre ma emprisonné.
La haine et la rage, plus torturantes que le jour
Leurs sentiers de ravage, firent ma bravoure
Les étoiles du ciel brillent quand je pourfends
Et séclaire la lune au moment du tourment
Ta bague a pris lhonneur dun mal à éviter
Et dans les sombres caves, elle est méditée
Désormais, de celle-ci les orques ont peur
Car nulle caverne ne garde de son heure.
Jai pourfendu les orques dans tout le pays
Les ruines du Dorthonion où Angrod périt.
On fit une histoire de mes chasses obscures,
Et mon devint gloire, ralliant les illustres.
Pour moi, Père, jai le souvenir éprouvant
De la Mort pénible dont je suis survivant :
Je te pleures ! Tous les Jours ! de toute mon âme
Je te pleures ! Tous les Jours ! Vivre mest un blâme.