16.06.2003, 20:11
Lilith: tu peux me dire ce qui ne colle pas?
Le vent s'est levé, et la longue plaine morose du Forochel m'apparaît dans toute son étendue. Le paysage est très peu valloné, avec de temps à autre un sapin rompant l'uniformité du paysage, mais rien de plus; on distinguerait presque les Monts de Fer, loin là-bas à l'Est; mais je n'ai pas à aller jusque là-bas. Mon objectif est tout de même plus proche. C'est le début d'une longue marche monotone, à travrs la neige et les brumes, mais je n'ai pas d'autre choix que celui d'avancer.
La tempête s'est levée, ce soir. Le vent souffle comme si Morgoth était revenu et s'était mis à balayer de son souffle la plaine désertique, la neige tombe de plus en plus druement, et la visibilité est minime. Il faut faire vite, monter la hutte de neige, trancher les blocs, les empiler, se réfugier à l'intérieur en priant que la tempête finisse vite. Les blocs de glace tiennent le choc, et je finis par m'endormir.
Je me réveille et la neige a envahi ma hutte de neige. Il faut que j'aille vite, sans quoi je vais me retrouver enseveli à jamais. Prendre la pelle et commencer à déblayer tout de suite, avant que la neige ne durcisse et ne devienne impénétrable. Après quelques coups de pelle bien ajustés, je me retrouve à la surface, et le brûlant Soleil m'éblouit. Vite, une main devant les yeux, ou je vais me retrouver aveugle, à cause de la réverbération sur la neige. Je redescends chercher mon sac, puis je reprends ma route.
Le vent s'est levé, et la longue plaine morose du Forochel m'apparaît dans toute son étendue. Le paysage est très peu valloné, avec de temps à autre un sapin rompant l'uniformité du paysage, mais rien de plus; on distinguerait presque les Monts de Fer, loin là-bas à l'Est; mais je n'ai pas à aller jusque là-bas. Mon objectif est tout de même plus proche. C'est le début d'une longue marche monotone, à travrs la neige et les brumes, mais je n'ai pas d'autre choix que celui d'avancer.
La tempête s'est levée, ce soir. Le vent souffle comme si Morgoth était revenu et s'était mis à balayer de son souffle la plaine désertique, la neige tombe de plus en plus druement, et la visibilité est minime. Il faut faire vite, monter la hutte de neige, trancher les blocs, les empiler, se réfugier à l'intérieur en priant que la tempête finisse vite. Les blocs de glace tiennent le choc, et je finis par m'endormir.
Je me réveille et la neige a envahi ma hutte de neige. Il faut que j'aille vite, sans quoi je vais me retrouver enseveli à jamais. Prendre la pelle et commencer à déblayer tout de suite, avant que la neige ne durcisse et ne devienne impénétrable. Après quelques coups de pelle bien ajustés, je me retrouve à la surface, et le brûlant Soleil m'éblouit. Vite, une main devant les yeux, ou je vais me retrouver aveugle, à cause de la réverbération sur la neige. Je redescends chercher mon sac, puis je reprends ma route.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
I listen to the shadows, I play among their graves