Note de ce sujet :
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Devoir de vacances...
ok Tinakë
mais pour moi, je crois que je vais tout relire dès le début...
mais, puisque cette discussion prend déjà beaucoup de pages, qu'en dis-tu de faire une nouvelle discussion pour la nouvelle version? comme ça, les arrivants se senteront plus à l'aise je crois, et c'est plus attirant, car les nouvelles discussions attirent plus de gens, et pour ceux qui veulent consulter l'ancienne version avec ses remarques, mets un lien qui les mène ici Wink
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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Citation :Soit dit en passant Tinakë, ce sera avec plaisir ! Razz
Oulà, ce n'est pas pour tout de suite! J'y travaille depuis déjà trois ans, et il reste encore plein de choses à modifier...

D'accord arwen, j'ouvre un nouveau sujet de ce pas. Je crois que c'est la meilleurs solution pour qu'on s'y retrouve.
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j'ai lu la prologue dans le nouveau sujet et j'ai beaucoup aimé !!

j'ai posté ici pour ne pas interrompre l'histoire, ce qui est mieux à mon avis
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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Merci beaucoup! Je viens de poster la suite. Il n'y a pas beaucoup de changement.
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je continue à commenter ici de peur d'abimer la continuité du récit Wink

le chapitre est beau, pas beaucoup changé, mais j'ai une remarque:
...et ils pénétrèrent dans la ville encore endormie qu’ils aimaient tant. la remarque que je donne ici est plutot grammaticale : le qu'doit être je crois juste après ville

et pour être franche avec toi, le paragraphe que j'ai aimé le plus est celui où Gil-Galad parle à lui-même à la fin, avant et après la sortie d'Elrond... Mr. Green
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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Merci pour ta remarque. C'est vrai que, en tant qu'auteur, j'ai un peu de mal à voir les fautes de ce genre.
Mais "la ville qu'ils aimaient tant, encore endormie", c'est pas chouette... Je crois que je vais tout simplement retirer le "encore endormie".

Tant mieux si la fin te plaît. J'avais peur de tomber dans le pathético-américano-larmoyant, mais a priori ce n'est pas le cas.

Le fait que tu trouves ce chapitre "beau" me touche beaucoup. C'est la première chose que je recherche en écrivant: faire quelque chose de beau!
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de rien, en fait je suis habituée à donner ce sorte de "remarques" vue que je l'ainée en famille \o/ et ça me fait plaisir de t'aider à améliorer encore ton texte afin que tu puisse arriver à le publier un jour peut-être vu qu'il a pris ce temps pour être fini

j'attends le deuxième chapitre impatiemment, courage
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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Oh, du courage, je n'en manque pas!
Le deuxième chapitre est en ligne. J'ai surtout modifié le tout début, j'espère que ça convient.
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Voilà la suite! Pareil, c'est surtout le début qui change.

Au fait, arwen, je ne sais plus d'où vient ta citation "La nuit aussi sera belle et bénie et toute peur en sera bannie !" ...
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ma citation vient du SdA, livre VI, chapitre V : l'Intendant et le Roi

elle est dite par Frodon, quand il voit Arwen erriver avec son père aux portes de Minas Tirith

Citation :Et Frodon, la voyant approcher, rayonnante dans le soir avec des étoiles au front et environnée d'une douce fragance, fut grandement émerveillé, et dit à Gandalf :
- Je comprends enfin la raison de notre attente ! Ceci est l'achèvement. Dorénavant, ce ne sera pas seulement le jour qui sera aimé, mais la nuit aussi sera belle et bénie, et toute peur en sera bannie !
Le Roi accueilli alors ses hôtes, et ils mirent pied à terre ; et Elrond rendit le spectre et mit la main de sa fille dans celle du Roi ; ...

enfin c un de mes meilleurs passages dans le SdA
un bon chapitre

PS : t'as jeté un oeil à mon texte ?? Embarassed Embarassed
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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C'est vrai, ce passage est magnifique.

J'ai lu ton texte, que j'ai trouvé assez déjanté! Il y a beaucoup de bonnes idées!
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Je viens de poster quelques chapitres d'un coup, vu que je ne les ai pas beaucoup modifiés, sauf le dernier.
Et je vais revoir les précédents avec vos remarques...
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Le chapitre 7 est en ligne. J'ai aussi un peu modifié les 3 premiers chapitres.
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Hem... Pas de nouveau chapitre publié, mais encore de petits changements dans les chapitres 3, 4 et 5.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas relu ton texte, Tinakë. Mais tant mieux, car cela donne un peu de recul et permet de mieux constater le chemin parcouru. Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour ton travail! Car tu ne t'es pas simplement bornée à corriger les faiblesses de ton texte en fonction des critiques qui t'ont été faites, mais tu l'as enrichi au moyen de nouveaux personnages marquants (Daugrandir en bon père de famille, Alanni l'archétype du désespoir), de nouvelles histoires au sein de la grande histoire (le suicide d'Alanni, la capture de Sadorhen), et de-ci de-là quelques petits poèmes. Et puis comment dire, je trouve la lecture de ton histoire... rafraîchissante (surtout pour un lecteur qui passe son temps à rêver de tombes et de cadavres! ^^). Il est bon de lire un texte qui respire la simplicité et la joie. Félicitations donc! Very Happy
Mais
Il restera toujours quelque chose à critiquer je crois, surtout pour les cinglés qui ne peuvent s'empêcher de mettre à jour les moindres failles d'une oeuvre. Tu me pardonneras donc de vouloir toutes les détailler Mr. Green


Arrow Prologue :
Rien à redire, si ce n'est une pichenette, une exigence de vieux grincheux...
Citation :Comme à chaque fois, le Semi-Elfe sentait un engourdissement l’envahir, un peu comme celui qu’on ressent, hypnotisé par un serpent ; mais cette fascination-là était infiniment délicieuse.
mais cette fascination-là était infiniment plus délicieuse me paraît plus adéquat, mais c'est là une question de goût en fait Wink


Arrow Chapitre premier :
- D'une part, je réitère ici mes félicitations sur l'élaboration du personnage Daugrandir (si ce n'est son nom qu'inconsciemment il m'arrive de lire « Doitgrandir »! ^^), et ces petits impromptus poétiques que déclament les deux elfes à la vue de la Cité.
À ce sujet, toute leur attitude montre l'amour qu'il porte à Mithlond. Mais sous ta plume, cet amour est alourdi par le fait que tu t'obliges à le repréciser explicitement à plusieurs reprises. En plus des poèmes viennent :
Citation : ils pénétrèrent dans la ville encore endormie qu’ils aimaient tant
Citation :et de la voir ainsi, rayonnant muettement de pureté et de paix, leur amour pour elle s’accrût encore un peu.
Cela rend en fin de compte leur amour lourd et obsessionnel. (Surtout qu'il peut paraître irrationnel à un lecteur humain : ils l'aiment comme une amante!)
-Ensuite, je te laisse confronter ces deux extraits :
Citation :Ils n’avaient jamais vu la Cité ainsi, déserte, ses étals et volets clos
Citation :Daugrandir, sa mission achevée, rentrait chez lui –il habitait avec sa famille une petite maison juste à l’extérieur du palais- .
Quel habitant n'a jamais vu sa ville endormie, tôt le matin ou tard le soir? Qui plus est, Daugrandir est un bien piètre amoureux de sa ville s'il n'en connaît que son côté éveillé et n'a jamais cherché à en découvrir les multiples facettes!
-
Citation :-Merci d’être venu aussi vite, Elrond ! Assieds-toi, je t'ai fait chevaucher une bonne partie de la nuit, tu dois être las.
Il lui désigna un siège confortable, puis se leva et servit lui-même deux verres d'une boisson rafraîchissante.
Tôt le matin, surtout après une nuit blanche, est-il de coutume de se servir une boisson rafraichissante? Certes le café n'est peut-être pas encore connu en Terre du Milieu (les pauvres, ils ne savant pas ce qu'ils ratent!^^), mais un thé serait peut-être le bienvenu. Wink
- Parce qu'elles sont rares, quelques petites phrases mal tournées :
Citation :Ce paisible spectacle fortifia avec douceur les deux Elfes las du voyage. Elle était belle, belle et puissante ; et de la voir ainsi, rayonnant muettement de pureté et de paix, leur amour pour elle s’accrût encore un peu.
Citation :Mais toi, tu es un officier de grande valeur, comme j'ai rarement eu sous mes ordres.
Comme j'en ai rarement eu convient mieux.
- Et enfin, une proposition.
Citation :Mais pourquoi la paix doit-elle toujours s'obtenir par la guerre? Pourquoi la joie de la victoire est-elle toujours entachée par des pleurs de deuil? Pourquoi dois-je laisser partir pour un labeur incertain celui que je considère comme mon propre fils?
Si tu rendais ces dernières paroles du Roi sous une forme poétiques (la rime n'est pas exigée) cela serait du plus bel effet pour achever ce chapitre!


Arrow Chapitre II:
Ici, uniquement quelques fautes et tournures de phrases maladroites:
Citation :Le bruit court dans la ville que tu recrutes des hommes ? demanda-t-il en affectant un ton de reproche.
hommes désigne les humains et demanda-t-il ne peut suivre qu'une phrase à la forme interrogative.
Citation :-Elle le dit, mais nous voulions l’entendre par ta bouche.
De ta bouche est la formulation usitée.
Citation :Tout se faisait en un mélange indescriptible de bruits, d’odeurs et de couleurs qui étourdissait.
Ce n'est là qu'une question de goût, mais l'adjectif étourdissant est toujours moins lourd qu'une subordonée Wink
Citation :-Après tout, pourquoi avoir peur ? se dit-il enfin. Je suis un soldat, et j’obéis aux ordres du Roi, quelles que soit leurs conséquences.
soient


Arrow Chapitre III:
Ce chapitre va être l'occasion de revoir un peu dans quel cadre chronologique s'insère ton histoire. Je joins celui fourni par l'annexe du SdA:
Citation :1693. C'est la guerre entre les Elfes et Sauron. Les Trois Anneaux sont cachés en lieu sûr.
1695. Les armées de Sauron envahissent l'Eriador. Gil-Galad envoie Elrond en Eregion.
1697. L'Eregion est ravagé. Mort de Celebrimbor. Fermetures des Portes de la Moria. Elrond bat en retraite avec les débris de l'armée des Noldor, et fonde la cité-refuge d'Imladris.
1699. Sauron occupe l'Eriador.
1700. De Numenor, Tar-Minastir mande une flotte importante au secours du Lindon. Défaite de Sauron.
1701. Sauron est bouté hors d'Eriador. Les Terres d'Occident connaissent une longue période de paix.
Et voici ce qu'il est dit dans les CLI 2:
Citation :Rassemblant une puissante armée, il (Sauron) traversa le Calenardhon (Rohan) pour envahir l'Eriador, en l'année 1695. Lorsque Gil-Galad apprit la chose, il envoya un fort détachement sous le commandement d'Elrond. [...] Elrond parvint à se dégager, mais il fut chassé au loin vers le nord, et ce fut à cette époque -en l'année 1697 selon les Tables Royales- qu'il établit un refuge fortifié à Imladris. [...] Lorsqu'en l'année 1695, Sauron entra en Eriador, Gil-Galad sollicita l'aide de Numenor. Et le Roi Tar-Minastir envoya une puissante flotte ; mais elle subit maints retards et ne toucha les côtes de la Terre du Milieu qu'en l'année 1700. Et Sauron avait déjà étendu sa conquête à tout l'Eriador, sauf à la ville d'Imladris toujours assiégée
Fort logiquement, les deux textes concordent. Mais le tien, pas tout à fait...

- Tout d'abord, il ne serait pas inutile de préciser au début de ton chapitre, que deux ans se sont écoulés depuis que les elfes sont partis de Mithlond.
- Ensuite :
Citation :Limtal* et Sadorhen**, les deux Elfes envoyés par Celebrimbor avant l’attaque de Sauron pour mettre les trois plus beaux anneaux en sécurité à Mithlond. Ils en avaient confiés deux à Gil-Galad, puis étaient repartis avec Elrond et son armée, même si la situation leur semblait désespérée en Eregion.
Cette phrase est assez équivoque. On pourrait comprendre que les anneaux ont quitté Ost-in-Edhil juste avant qu'elle ne soit attaquée par Sauron. Alors qu'en fait, ils étaient déjà entre les mains de Gil-Galad et de Galadriel au moins deux ans auparavant. Ecrire avant l'invasion de l'Eriador par Sauron lèverait cet équivoque.
De plus, ces deux elfes ne peuvent avoir fait sortir les trois anneaux d'Ost-in-Edhil, car il est dit dans les CLI 2:
Citation :Celebrimbor se révolta contre Sauron , et s'en alla au Lorinand solliciter de nouveau les conseils de Galadriel [...] Galadriel lui conseilla de cacher les Trois Anneaux des Elfes [...] Ce fut à cette époque qu'elle reçut Nenya, l'Anneau Blanc, des mains de Celebrimbor [...] Celebrimbor, suivant son conseil, fit sortir d'Eregion l'Anneau de l'Air et l'Anneau du Feu ; et il les confia à Gil-Galad au pays Lindon.
- J'anticipe qur le chapitre V où Elrond dit :
Citation :« Nous n’avons pas le choix, répondait Elrond à leurs interrogations inquiètes. Mais j’ai bon espoir : cela fait trois mois que Gil-Galad a demandé des renforts, et peut-être les bateaux des Hommes ont-ils déjà atteint les rivages du pays de Lun. Ils arriveront à temps. »
Lorsque ces paroles sont prononcées, nous sommes en 1697. Hors Gil-Galad a sollicité l'aide des Numénoréens depuis 1695!
- Enfin, il ne faudra pas oublier dans les chapitres qui sont encore à paraître, que jusqu'en 1700 Imladris était toujours assiégée. Au moins trois ans s'écouleront donc depuis la fondation de la Cité-Refuge Wink

Pour revenir au chapitre III, je ne comprends pas tout à fait ces propos de Sadorhen:
Citation :-De toutes leurs forces, vraiment ? C’est nous qui avons mis toutes nos forces à embellir la Moria, mais eux ne se souciaient que de la prospérité de leur Cité !
Qui sont eux? Les elfes du Lindon ou les nains de la Moria?


Arrow Chapitre IV :
- D'une part, quelques perles:
Citation :Ses longs cheveux flamboyants ondulaient et tournoyaient au rythme de ses pas. Sous ses pas, et à chaque endroit que frôlait un pan de sa robe, la terre devenait fertile, les fleurs écloraient et les arbres donnaient du fruit.
Citation :Le regard du Semi-Elfe fut conduit au loin : par-delà toute la Terre du Milieu, des êtres se dirigeait vers cet endroit. Elrond reconnut des Elfes, des Hommes, et même des Nains, même ne put donner un nom à toutes les créatures qu’il voyait.
Citation :il courait, courait sans s’arrêter, et son souffle haletant s’envolait en nuages blancs dans l’air glacé des premières heures du matin.
- D'autre part une incohérence entre le chapitre IV:
Citation :Face à lui (Elrond), le soleil levant teintait la roche de reflets dorés, tandis que l’Etoile (Eärendil) pâlissait devant son éclat avant de disparaître à l’horizon.
et le chapitre V (la scène se passant le même matin):
Citation :Erestor le regarda avec étonnement : le Semi-Elfe parlait vite, avec de grands gestes, visiblement très excité. Le souci l’avait-il rendu fou ? L’aide de camp leva les yeux vers Ëarendil, joyau céleste d’une blancheur inégalée, semblant scintiller de joie.


Arrow Chapitre V :

...

Comme mes doigts commencent à se fatiguer, et surtout le forum à ne plus trop supporter un message aussi long, je vais interrompre momentanément ce commentaire.
En attendant, j'espère t'avoir aidé du mieux possible, bien que cela risque de te contraindre à un rébarbatif travail de correction de ton écrit. Quoi qu'il en soit, n'hésite pas à me sonner s'il y a un souci dans ce que je dis...
La suite, très bientôt! Wink
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Tiens, toi ici! Ca faisait longtemps! C'est chouette de retrouver tes commentaires!
Allons-y...
Citation :Cela faisait longtemps que je n'avais pas relu ton texte, Tinakë. Mais tant mieux, car cela donne un peu de recul et permet de mieux constater le chemin parcouru. Tout d'abord, je tiens à te féliciter pour ton travail! Car tu ne t'es pas simplement bornée à corriger les faiblesses de ton texte en fonction des critiques qui t'ont été faites, mais tu l'as enrichi au moyen de nouveaux personnages marquants (Daugrandir en bon père de famille, Alanni l'archétype du désespoir), de nouvelles histoires au sein de la grande histoire (le suicide d'Alanni, la capture de Sadorhen), et de-ci de-là quelques petits poèmes.
En fait, ces nouveaux personnages viennent de mon désir d'"humaniser", faute d'un autre mot, un peu cette histoire, c'est-à-dire de décrire des gens à qui on peut s'attacher, qui font joue l'affectif du lecteur. Je trouvais que le texte en manquait un peu.
Le sacrifice d'Alenni (et pas Alanni, dont le diminutif, Alan, serait tout sauf elfique Very Happy ) a été inspiré d'une scène des Canons de Navaronne, un excellent film avec Gregory Peck: l'un des héros, blessé, part dans un coin se brûler la cervelle, mais ses amis l'arrête juste à temps. J'espère avoir réussi à retraduire dans mon histoire cette scène bouleversante.
Au fait, Alenni veut dire "Pas pour moi", symbole de son esprit de sacrifice, et Daugrandir "nom sans signification particulière mais choisi par l'auteur parce qu'elle le trouvait joli" Laughing

Citation :Et puis comment dire, je trouve la lecture de ton histoire... rafraîchissante (surtout pour un lecteur qui passe son temps à rêver de tombes et de cadavres! ^^). Il est bon de lire un texte qui respire la simplicité et la joie. Félicitations donc! Very Happy
Ben oui! Il y a une vie avant la mort, mon petit (et aussi une après, mais c'est une autre histoire)

Citation :Mais
Il restera toujours quelque chose à critiquer je crois, surtout pour les cinglés qui ne peuvent s'empêcher de mettre à jour les moindres failles d'une oeuvre. Tu me pardonneras donc de vouloir toutes les détailler Mr. Green




Arrow Prologue :
Rien à redire, si ce n'est une pichenette, une exigence de vieux grincheux...
Tu es donc vieux, cinglé, grincheux et exigeant... beau mélange explosif Mr. Green

Citation : Citation :Comme à chaque fois, le Semi-Elfe sentait un engourdissement l’envahir, un peu comme celui qu’on ressent, hypnotisé par un serpent ; mais cette fascination-là était infiniment délicieuse.

mais cette fascination-là était infiniment plus délicieuse me paraît plus adéquat, mais c'est là une question de goût en fait Wink
Comment dire? Si l'hypnose d'un serpent était délicieuse, alors l'engourdissement dû au chant serait "plus" délicieux.
Mais l'hypnose ne l'étant pas, l'engourdissement ne peut pas l'être "plus".

Citation : Citation : ils pénétrèrent dans la ville encore endormie qu’ils aimaient tant

Citation :et de la voir ainsi, rayonnant muettement de pureté et de paix, leur amour pour elle s’accrût encore un peu.

Cela rend en fin de compte leur amour lourd et obsessionnel. (Surtout qu'il peut paraître irrationnel à un lecteur humain : ils l'aiment comme une amante!)
OK. Je modifie la première citation.

Citation : Citation :Ils n’avaient jamais vu la Cité ainsi, déserte, ses étals et volets clos

Citation Very Happyaugrandir, sa mission achevée, rentrait chez lui –il habitait avec sa famille une petite maison juste à l’extérieur du palais- .

Quel habitant n'a jamais vu sa ville endormie, tôt le matin ou tard le soir? Qui plus est, Daugrandir est un bien piètre amoureux de sa ville s'il n'en connaît que son côté éveillé et n'a jamais cherché à en découvrir les multiples facettes!
Tiens, c'est vrai, ça! Merci, c'est le genre de détails que j'ai du mal à voir. Surtout que Daugrandir, en tant que héraut, a dû souvent parcourir la Cité, de jour comme de nuit.
Citation : Citation :-Merci d’être venu aussi vite, Elrond ! Assieds-toi, je t'ai fait chevaucher une bonne partie de la nuit, tu dois être las.
Il lui désigna un siège confortable, puis se leva et servit lui-même deux verres d'une boisson rafraîchissante.

Tôt le matin, surtout après une nuit blanche, est-il de coutume de se servir une boisson rafraichissante? Certes le café n'est peut-être pas encore connu en Terre du Milieu (les pauvres, ils ne savant pas ce qu'ils ratent!^^), mais un thé serait peut-être le bienvenu. Wink
Je ne suis pas cavalière, mais je crois savoir que l'équitation est une activité assez physique, qui doit donc donner chaud. Et, à vrai dire, le thé ne me semble pas être une boisson elfique.
Citation :-Merci d'être venu si vite, Elrond! Assieds-toi, je t'ai fait chevaucher une bonne partie e la nuit, tu dois être las.
Gil-Galad appuya sur le bouton de l'interphone.
-Oui, votre Altesse? fit une voix flûtée dans l'appareil.
-Marguerite, pourriez-vous nous apporter deux cafés?
-Sans sucre pour moi, ajouta Elrond du fond de son fauteuil. Faut que je fasse attention à ma ligne.
Hem... reprenons.

Citation :Citation :Ce paisible spectacle fortifia avec douceur les deux Elfes las du voyage. Elle était belle, belle et puissante ; et de la voir ainsi, rayonnant muettement de pureté et de paix, leur amour pour elle s’accrût encore un peu.
En fait, ce n'est pas une faute involontaire, mais une (peut-être mauvaise) tournure dont Tolkien se sert à plusieurs reprises, comme ici:
Citation :LSDA II, chap. 3: A chaque instant lui venait à l'idée la vision du visage attentif de Grands-Pas penché sur une piste sombre et courant, courant derrière.
Tu as aussi fait cette remarque dans le chapitre 4:
Citation :Citation :il courait, courait sans s’arrêter, et son souffle haletant s’envolait en nuages blancs dans l’air glacé des premières heures du matin.
Cette tournure est peut-être mieux là, car donne une impression dynamique, de hâte, bien adaptée à une course.
Quant à la répétition de "belle"... C'est comme s'il n'y avait rien d'autre à dire que ce mot. Quand on se trouve devant quelque chose de vraiment beau, on ne peut que répéter:" C'est beau. C'est beau, quoi. Voilà. C'est tout." C'est l'impression que j'ai voulu donner, peut-être maladroitement, et si ça ne va pas, je retire.

Citation :Citation :Mais toi, tu es un officier de grande valeur, comme j'ai rarement eu sous mes ordres.
Je pense que "rarement eu" mettrait Gil-Galad comme "possesseur" de ses soldats, et donc d'Elrond. Pourquoi pas "rarement dirigé"?

Citation :- Et enfin, une proposition.

Citation :Mais pourquoi la paix doit-elle toujours s'obtenir par la guerre? Pourquoi la joie de la victoire est-elle toujours entachée par des pleurs de deuil? Pourquoi dois-je laisser partir pour un labeur incertain celui que je considère comme mon propre fils?

Si tu rendais ces dernières paroles du Roi sous une forme poétiques (la rime n'est pas exigée) cela serait du plus bel effet pour achever ce chapitre!
Sûrement. Mais, dans mon esprit, les Elfes font des poèmes quand ils contemplent ou célèbrent quelque chose. Cette attitude ne conviendrait pas à Gil-Galad à cet instant: il envoie des soldats à une mort presque certaine, et il ferait de la poésie, penché à sa fenêtre?
A ce moment-là, il faut peut-être juste faire de la prose; mais je trouve que mon écrit s'en rapproche...

*se masse le bout des doigts*
Ouf. Je reviens tout à l'heure...
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La suite:

Citation : Citation :Le bruit court dans la ville que tu recrutes des hommes ? demanda-t-il en affectant un ton de reproche.

hommes désigne les humains et demanda-t-il ne peut suivre qu'une phrase à la forme interrogative
OK pour les hommes.
Par contre, après une forme affirmative prononcée comme une question, on ne peut pas mettre "demander"? C'est une règle de français?



Citation : Citation :-Elle le dit, mais nous voulions l’entendre par ta bouche.

De ta bouche est la formulation usitée.

Citation :Tout se faisait en un mélange indescriptible de bruits, d’odeurs et de couleurs qui étourdissait.

Ce n'est là qu'une question de goût, mais l'adjectif étourdissant est toujours moins lourd qu'une subordonée Wink

Citation :-Après tout, pourquoi avoir peur ? se dit-il enfin. Je suis un soldat, et j’obéis aux ordres du Roi, quelles que soit leurs conséquences.

soient
Je corrige!


Citation :Fort logiquement, les deux textes concordent. Mais le tien, pas tout à fait...

- Tout d'abord, il ne serait pas inutile de préciser au début de ton chapitre, que deux ans se sont écoulés depuis que les elfes sont partis de Mithlond.
Merci pour ce petit récapitulatif chronologique qui éclaire ma lanterne. A vrai dire, j'avais potassé ces passages, mais ça me semblait bizarre. Selon Tolkien:
-Elrond bat en retraite et fonde Imladris.
-Fondcombe est assiégée tout de suite après (d'où l'intervention des Aigles dans mon histoire, pour permettre aux Elfes de s'installer un peu)
-La Cité est assiégée oendant trois ans (mais comment survivre à un siège aussi long quand on vient d'arriver et qu'on ne connaît pas la région?)
-Les secours arrivent et prennent le relais (cinq ans pour arriver, alors que Gil-Galad a dû demander une aide rapide?)
Au pire, Gil-Galad a mis un an pour atteindre Numenor, il y a eu un an de préparation, puis un an pour arriver en "subissant maints retards"; hormis ce dernier point, ça ne me semble pas fait en hâte.
Ou sinon, Sauron occupant l'Eriador, Gil-Galad a pensé qu'il ne restait rien de son armée, et donc que ce n'était plus la peine de se presser. Il a alors tranquillement préparé l'attaque à Numenor, puis est tombé par hasard sur Fondcombe, qu'il a délivrée.
Pourquoi pas... mais comment aurait-il trouvé Fondcombe (dans mon histoire, il est mené par un aigle)? Et il aurait dit en arrivant: "Oups, désolé, on croyait que vous étiez tous morts, alors on a pris notre temps"... Les gens d'Imladris l'auraient trucidé sur l'heure...

Donc voilà: je savais pertinemment que ma chronologie ne collait pas, mais je n'ai pas trouvé de solution pour le moment.

Citation :- Tout d'abord, il ne serait pas inutile de préciser au début de ton chapitre, que deux ans se sont écoulés depuis que les elfes sont partis de Mithlond.
- Ensuite :

Citation :Limtal* et Sadorhen**, les deux Elfes envoyés par Celebrimbor avant l’attaque de Sauron pour mettre les trois plus beaux anneaux en sécurité à Mithlond. Ils en avaient confiés deux à Gil-Galad, puis étaient repartis avec Elrond et son armée, même si la situation leur semblait désespérée en Eregion.

Cette phrase est assez équivoque. On pourrait comprendre que les anneaux ont quitté Ost-in-Edhil juste avant qu'elle ne soit attaquée par Sauron. Alors qu'en fait, ils étaient déjà entre les mains de Gil-Galad et de Galadriel au moins deux ans auparavant. Ecrire avant l'invasion de l'Eriador par Sauron lèverait cet équivoque.
De plus, ces deux elfes ne peuvent avoir fait sortir les trois anneaux d'Ost-in-Edhil, car il est dit dans les CLI 2:

Citation :Celebrimbor se révolta contre Sauron , et s'en alla au Lorinand solliciter de nouveau les conseils de Galadriel [...] Galadriel lui conseilla de cacher les Trois Anneaux des Elfes [...] Ce fut à cette époque qu'elle reçut Nenya, l'Anneau Blanc, des mains de Celebrimbor [...] Celebrimbor, suivant son conseil, fit sortir d'Eregion l'Anneau de l'Air et l'Anneau du Feu ; et il les confia à Gil-Galad au pays Lindon.
Exact. Je vais corriger ça.

Citation :- J'anticipe qur le chapitre V où Elrond dit :

Citation :« Nous n’avons pas le choix, répondait Elrond à leurs interrogations inquiètes. Mais j’ai bon espoir : cela fait trois mois que Gil-Galad a demandé des renforts, et peut-être les bateaux des Hommes ont-ils déjà atteint les rivages du pays de Lun. Ils arriveront à temps. »

Lorsque ces paroles sont prononcées, nous sommes en 1697. Hors Gil-Galad a sollicité l'aide des Numénoréens depuis 1695!
- Enfin, il ne faudra pas oublier dans les chapitres qui sont encore à paraître, que jusqu'en 1700 Imladris était toujours assiégée. Au moins trois ans s'écouleront donc depuis la fondation de la Cité-Refuge Wink
Idem... pas de changement prévu pour le moment, même si ça ne colle pas.

Citation : Citation Very Happye toutes leurs forces, vraiment ? C’est nous qui avons mis toutes nos forces à embellir la Moria, mais eux ne se souciaient que de la prospérité de leur Cité !

Qui sont eux? Les elfes du Lindon ou les nains de la Moria?
Je pensais aux Elfes de Mithlond. Je vais corriger si ce n'est pas clair.

Citation :- D'une part, quelques perles:

Citation :Ses longs cheveux flamboyants ondulaient et tournoyaient au rythme de ses pas. Sous ses pas, et à chaque endroit que frôlait un pan de sa robe, la terre devenait fertile, les fleurs écloraient et les arbres donnaient du fruit.

Citation :Le regard du Semi-Elfe fut conduit au loin : par-delà toute la Terre du Milieu, des êtres se dirigeait vers cet endroit. Elrond reconnut des Elfes, des Hommes, et même des Nains, même ne put donner un nom à toutes les créatures qu’il voyait.
Je corrige!

Citation :Citation :il courait, courait sans s’arrêter, et son souffle haletant s’envolait en nuages blancs dans l’air glacé des premières heures du matin.
Cf plus haut!

Citation :- D'autre part une incohérence entre le chapitre IV:

Citation :Face à lui (Elrond), le soleil levant teintait la roche de reflets dorés, tandis que l’Etoile (Eärendil) pâlissait devant son éclat avant de disparaître à l’horizon.

et le chapitre V (la scène se passant le même matin):

Citation :Erestor le regarda avec étonnement : le Semi-Elfe parlait vite, avec de grands gestes, visiblement très excité. Le souci l’avait-il rendu fou ? L’aide de camp leva les yeux vers Ëarendil, joyau céleste d’une blancheur inégalée, semblant scintiller de joie.
C'est vrai. Je vais corriger.



Voilà pour tes remarques. Merci d'avoir repotassé mon texte à ce point, j'admire ton sérieux (et ton héroïsme Wink )
Comme tu me le proposes si gentiment Mr. Green je me permets de te sonner pour une autre question: il faudrait peut-être que les Elfes portent le deuil de ceux tombés devant la Moria, sous forme de chant par exemple, mais je ne sais pas où caser ça. Une idée?
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Citation :Voilà pour tes remarques. Merci d'avoir repotassé mon texte à ce point, j'admire ton sérieux (et ton héroïsme Wink )
Mais c'est un plaisir! (Bien que l'idée de chevalier héroïque ne me colle pas trop à la peau! Mr. Green )

Concernant tes interrogations, deux réponses :
Citation :Au pire, Gil-Galad a mis un an pour atteindre Numenor, il y a eu un an de préparation, puis un an pour arriver en "subissant maints retards"; hormis ce dernier point, ça ne me semble pas fait en hâte.
D'une part ce qui explique un si long retard des Numenoréens sont des tempêtes à répétition. Or quand on sait que Uinen, Osse ou Ulmo peuvent en être les responsables, on peut aussi se dire qu'il y a providence divine dans ce retard. (Et attention! Gil-Galad n'est jamais allé à Numenor!)
D'ailleurs je pense que ce retard est une aubaine! Il va te permettre te réellement réfléchir à ce qu'est véritablement un long siège, ce qu'il implique, les maints assauts à répétition des orques qui ne cessent de recevoir des renforts, l'effet sur le moral des elfes qui ne cessent de perdre toujours un peu plus d'effectifs -sans pouvoir les renouveler, eux!-, les récoltes et les efforts produits pour ériger la Cité à chaque fois détruits... Bref, le thème d'une guerre d'usure, aussi bien matérielle que morale, dévatatrice à coup sûr!
En fin de compte, jusqu'ici ton récit semblait une réplique du siège du Gouffre de Helm (en juste un peu plus long), une copie donc. Ici tu vas pouvoir faire preuve d'un peu plus de créativité. Et si ton imagination ne sait pas trop par où commencer, tu peux toujours commencer par l'éveiller en songenat à la 1ère Guerre Mondiale sur le front franco-allemand : une guerre d'usure de près de 4 ans! Cela te donnera une mesure de l'horreur de la chose, de l'absurde et de l'héroïsme qu'il engendre Wink

Citation :il faudrait peut-être que les Elfes portent le deuil de ceux tombés devant la Moria, sous forme de chant par exemple, mais je ne sais pas où caser ça. Une idée?
Juste un éclaircissement. Les elfes auraient un peu du mal à porter le deuil des tombés de la Moria. En fait, Ces quelques elfes-là sont soit issus d'Ost-in-Edhil, soit de l'armée d'Elrond. Lorsqu'Ost-in-Edhil fut assiégée puis détruite par Sauron, seuls quelques elfes s'échappèrent et rejoignirent l'armée d'Elrond. Cette armée prit alors Sauron à revers, mais la bataille tourna en leur défaveur. Jusqu'à ce que les Nains de la Moria viennent à leur secours. Réalisant malgré tout qu'ils ne pourront pas vaincre Sauron, les elfes profitent de cette aide pour fuir vers le Nord. De rage, Sauron poursuit les Nains jusqu'à la Moria, sans succès puisque ceux-ci s'y enferment derrière leur grande porte. Donc en théorie, aucun elfe n'a atteint la Moria. et par conséquent les elfes qui sont avec Elrond ne peuvent que pleurer ceux qui sont tombés à Ost-in-Edhil assiégée, ou ceux qui sont tombés aux abords de la Cité lors de l'attaque d'Elrond.
Ce deuil-là quand le porter?
Et bien pourquoi ne pas le porter lors d'une véritable cérémonie devant le temple où le cimetière -qu'importe- d'Imladris lorsqu'il sera en état de fonctionner, même inachevé? Car il faudra bien qu'ils en construisent un. Et le deuil ne se porte pas un jour où l'épée se tire du fourreau. Le choix de ce jour sera donc fixé à une période où les orques seront le moins suceptibles d'attaquer. Pourquoi pas au plus froid de l'hiver (celui de l'an 1698?) dans le vent et la neige, une file d'elfes vêtus de noir, et de mélopées s'élevant dans le gris du jour? Je vois déjà le tableau... pas toi? Wink
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Comme promis la suite du commentaire. Au vu des trois chapitres qu'il reste, il portera tour à tour sur Alenni, Sadorhen et Celeborn. Pour aujourd'hui, je ne traiterai qu'Alenni.


Arrow Chapitre V:

Avant de parler ici d'Alenni, je voudrais me concentrer sur Ada et les fourmis!

Citation :J’ai vu dans un songe une vallée presque inaccessible où nous pourrions demeurer. Ada m’y a conduit.
Qui donc est cette Ada? ^^

Quant aux fourmis, elles apparaissent à deux reprises :
Citation :Le camp des Elfes s’était réveillé aux premières lueurs de l’aube. En quelques minutes, le paisible village de toile s’était transformé en une fourmilière active
Citation :La sonnerie retentit dans le camp, légère, presque enjouée. La nouvelle circula rapidement de tente en tente. Le camp redoubla soudain d’activité comme une fourmilière.
Nos elfes qui formaient déjà en se levant une fourmilière active, les voici qui quelques minutes après au son du cor deviennent... une fourmilière!^^ La répétition est inutile, ou du moins l'effet de graduation mal tourné.

Ceci étant dit, revenons en à Alenni. Peut-être le plus attachant personnage de ton histoire jusque là (à l'exception du vieillard aveugle qui apparaît plus tard). Quoi qu'il en soit, tu as eu une idée merveilleuse en l'ajoutant là! Very Happy Mais il demeure je trouve inachevé, et il y gagnerait un peu plus à être affiné.
Tout d'abord au niveau du récit:
Citation :Bragadir arriva le premier, tomba à genoux et le retourna doucement. Un étrange regard se posa sur Elrond, un regard épuisé, triste, plein d’un sombre défi. Les paupières se plissèrent d’effort.
-Non ! cria Elrond. Il se jeta à terre et arracha son couteau de sa main crispée. Alenni ferma les yeux et bascula sa tête en arrière avec un soupir plaintif.
Le couteau pose problème. Elrond se jette dessus avant qu'on ne le voit dans les mains d'Alenni et que l'on ne comprenne que celui-ci vient de faire une tentative de suicide. Le passage n'est pas clair.
Citation :Tais-toi, répondit Alenni, les yeux toujours fermés. C’est inutile.
-Il dit vrai, affirma Elrond. Tu as ma parole.
Alenni redressa à demi la tête et le regarda longuement, comme pour l’évaluer.
-Très bien. Allons-y.
Ce que je vais tenter là de t'expliquer est peut-être un peu compliqué. Il demande de plonger dans le mental du suicidaire pour mieux le comprendre. Dans le chapitre 3, Alenni est présenté comme « ce soldat blessé à la jambe qui répétait qu’il retardait leur marche, et qu’on devait le laisser là au lieu de le porter. » Donc voici sa logique :

1° La culpabilité : Je retarde la marche par ma blessure. Je suis le seul à la retarder. Plus la marche retarde, plus les orques nous attaquent. Des guerriers y ont perdu la vie. Et on aurait pu l'éviter sans ce retard, sans moi. C'est donc à cause de moi s'ils meurent. D'où l'équation : Si je vis, ils meurent / Si je meurs, ils vivent. Quelle est la meilleure solution?

2° Le dénigrement de soi : En quoi ma vie vaut-elle plus que la leur? Ils sont jeunes et forts, utiles. Je suis blessé, impotent, incapable de me défendre, un fardeau. Et puis, à quoi bon rester vivant? Le seigneur Elrond lui-même -notre meilleur guérisseur- ne parvient pas à me soigner. Si ça se trouve, je ne guérirais jamais. Je mourrai d'une infection dans quelques jours, et ne serait alors plus qu'un cadavre; et ce serait pour un cadavre que tous ces guerriers auraient bêtement perdu leur vie? C****rie! L'idée m'en est insupportable!

3° Le désespoir : la solution est simple, il me faut mourir. Folie? Voyons, pour quelles bonnes raisons resterais-je encore en vie? La guérison? Combien même serais-je guéris, à quoi peut bien servir un infirme dans une guerre? J'ai entendu dire qu'une nouvelle stratégie des orques n'était pas de nous tuer tous, mais d'en blesser le plus possible. Les blessés sont un poids lourds pour leurs camarades. Ils les retardent, ils pompent leurs ressources, ils font baisser le moral des troupes, ils facilitent la traque par les ennemis. Nous ne sommes dans nos propres rangs que les chaînes et les boulets de nos camardes. Nous geignons à leurs pieds en apportant la mort, comme des bombes à retardement. Je suis une bombe humaine. Alors pourquoi m'accrocher? Pour mourir une fois que les orques nous aurons rattrapé? La guérison serait vaine. Je dois donc mourir, et le plus tôt possible si je veux sauver des vies. Ah! Si seulement la Mort voulait bien me prendre, je serais enfin libéré! Non, Elrond, non! Ne me soigne pas! Ne creuse pas ta propre tombe! Laisse-moi ici, dans la neige et le froid. Va sauver ce qui reste de ton armée. Et ne crains pas pour moi. Je ne sentirais même pas l'engourdissement venir, le froid me saisir. J'aurais l'impression de dormir, et je mourai sans bruit, sans souffrance. Va, par pitié, et laisse-moi dans l'oubli! Plus rien désormais ne peut me sauver.

4° L'horizon d'une mort facile et immédiate : on ne se suicide pas quand il est difficile de mourir. On se suicide quand il suffit de faire un pas sur un pont, une autoroute, des rails, le vide et que la mort s'ensuit aussitôt. On se suicide quand il suffit de rester là dans le froid mortel, quand mourir ne demande pas d'effort. « Je ne sentirais même pas l'engourdissement venir, le froid me saisir. J'aurais l'impression de dormir, et je mourai sans bruit, sans souffrance. » Car les suicidaires craignent toujours d'être lâche au moment ultime...


Ainsi, la logique convainc notre elfe et chaque jour il la rumine. Chaque jour sa détermination se fait de plus en plus forte. Et un jour, il passe à l'action. Plus rien ne l'arrêtera. Sinon la force d'Elrond qui contraint sa main à lâcher le couteau. La violence empêche le suicide. C'est innévitable.

Mais -au regard de la logique du suicidaire que j'ai tenté de t'exposer- ce qui cloche, c'est la facilité avec laquelle l'elfe convainc Alenni de le suivre.
Citation :-Elrond a trouvé un endroit où nous pourrons nous défendre des Orques, murmura Bragadir d’une voix éteinte. Nous allons nous y installer. Nous ne fuirons plus.
« Un endroit où nous pourrons nous défendre »? Et alors? D'une part nous n'y sommes pas encore à cet endroit, et tant que nous n'y serons pas, je retarderai votre marche er d'autres mourront! D'autre part, une fois là-bas, vous pourrez certes vous défendre, mais pas moi. Je demeure donc un fardeau inutile. Car si vous apportez de l'espoir, cet espoir est pour vous, et non pour moi. Non, « Un endroit où nous pourrons nous défendre », ce n'est pas suffisant. Laissez-moi là!
-Tais-toi, répondit Alenni, les yeux toujours fermés. C’est inutile.
-Il dit vrai, affirma Elrond. Tu as ma parole.
Alenni redressa à demi la tête et le regarda longuement, comme pour l’évaluer.
Et alors? Ne m'as-tu pas entendu? Cet espoir est pour toi, non pour moi. Pourquoi vous suivrai-je? Tu ne m'a pas convaincu!
-Très bien. Allons-y.
Mesures-tu Tinakë combien ce « Très bien. Allons-y » ne colle pas?
Aussi dois-tu convaincre Alenni mieux que cela! Et si je puis te donner un conseil, la conviction n'est pas la seule arme dont tu disposes, car il y a aussi la persuasion. Si donc tu ne parviens pas à enrayer par la raison la logique du suicidaire, alors peut-être le pourras-tu par le coeur... Wink

Enfin, avant de quitter Alenni et de conclure ce message, je voudrais pouvoir exprimer un dernier souhait de lecteur. Pourrais-je connaître la fin de l'histoire d'Alenni? Pourrais-je savoir s'il survit finalement, ou bien meurt? Cette conclusion ma paraît souhaitable pour l'ensemble du récit, et pour le sens qu'il apporterait, le message qu'il te permettrait de faire passer, ou tout simplement l'émotion qu'il impliquerait. À toi de voir!
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Je répondrai d'abord à ta réponse sur la chronologie. J'ai longuement réfléchi à ce que tu proposes: un long siège de plusieurs années, ce qui a sans doute été le cas. Mais:
- je verrais plutôt l'armée ennemie, ignorant où se trouve les Elfes, chercher presque vallée par vallée, puis assiéger Fondcombe d'un seul coup. Cela n'aurait rien d'une guérilla, d'une "guerre d'usure" comme tu le dis, où les ennemis attaquent par petits groupes avant de s'évanouir dans la nature. Je pense que les Orques désireraient en finir vite et bien ... d'où la forte ressemblance avec le Gouffre de Helm.
Mais le temps que les Orques trouvent la vallée, il peut effectivement s'écouler plusieurs années (pendant lesquelles on peut caser la cérémonie de deuil).
-et fort égoïstement parlant, je me demande si cette interruption de trois années ne casserait pas le rythme du texte, quand même assez soutenu.

Citation : Citation :J’ai vu dans un songe une vallée presque inaccessible où nous pourrions demeurer. Ada m’y a conduit.

Qui donc est cette Ada? ^^
A moins d'une énorme faute de vocabulaire de ma part, je crois me rappeler que Ada veut dire Père. Une astérisque l'expliquant au non initiée serait sûrement la bienvenue, je vais la rajouter.


Je vais retirer la répétition des fourmis. Que dirais-tu de la comparaison avec un groupe de cafards grouillants? ^^


Au sujet d'Alenni... Tu m'as fait bien rire. Il suffit qu'on te parle désespoir-mort-suicide-souffrance-deuil pour que ton imagination s'emballe. Zut, quoi, la vie est belle, quand même! ^^
Citation :Le couteau pose problème. Elrond se jette dessus avant qu'on ne le voit dans les mains d'Alenni et que l'on ne comprenne que celui-ci vient de faire une tentative de suicide. Le passage n'est pas clair.
Je vais voir ça dès que possible.

Ensuite, ton analyse "psychologique" d'Alenni est fine et bien menée (et a considérablement amélioré mon humeur ^^ Ne le prends pas mal please!)
Je n'étais pas arrivée jusque là dans cette réflexion. Pour moi, il pense juste que sa mort est proche, d'une manière ou d'une autre, et il désire encore "se rendre utile", c'est-à-dire ne plus être "le boulet qu'on traîne".

J'ai pondu ce personnage et ce passage à toute vitesse, et c'est vrai que la fin n'est pas super. J'y réfléchis, entre autres grâce au personnage de Denethor, le symbole même du désespoir.
Et je ne pensais pas du tout à le faire mourir (mais à ma place, tu l'aurais peut-être fait, hein? La mort qui a finalement le dernier mot, et tout ça...). Mon histoire est dans l'ensemble "une qui finit bien" malgré des moments très durs, et l'espérance plane au-dessus. En gros, ça se passe à peu près comme dans la vraie vie, sauf qu'il s'agit d'Elfes sur la Terre du Milieu!


J'attends avec plaisir tes remarques sur Sadorhen et Celeborn. Ce dernier apparaît encore très peu, mais je vais lui donner un rôle un peu plus important par la suite.
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Citation :Zut, quoi, la vie est belle, quand même! ^^
Elle est belle et temporelle, comme la rose qui se fâne. C'est ce qui fait son charme. Wink
Et rose parmi les roses
Elle vécut l'espace d'un matin
Ce que vivent les roses...

Et toi mon amie, tu préfères la beauté du matin quand moi je contemple le crépuscule...

Mais pour en revenir à ton récit, il me restait à traiter les personnages de Celeborn et Sadorhen.

Arrow Chapitre 6 :
Citation :-Ces hurlements résonnent encore dans mon esprit… Mon cœur s’est glacé et j’ai forcé ma course, mais Sadorhen a hésité. Il a ralenti, puis s’est retourné pour écouter, comme fasciné. Ce moment a suffi pour que deux Orques contournent le lac… Ils ne m’ont pas vu, j’étais déjà trop loin de la rive. Je ne pouvais rien faire… Sadorhen s’est débattu, mais il n’était pas de taille à lutter contre deux. Ils l’ont ensuite ramené vers le camp. J’ai fait demi-tour en sentant la tempête arriver, et je suis rentré ici en toute hâte.
« il n'était pas de taille à lutter contre deux. » Sadorhen! Le bouillonant Sadorhen incapable de se défaire de deux orques! 0o.
Je dois avouer que cette seule phrase casse le mythe. Et cela aurait été vrai d'ailleurs de n'importe quel elfe, encore plus lorsqu'ils sont entraînés au combat, encore plus lorsqu'on sait que les elfes ont derière eux plusieurs siècles (sinon décennies) d'entraînement et d'expérience militaire, encore plus lorsqu'on sait que Sadorhen avait de l'orgueil à revendre et qu'il ne se serait pas laissé prendre aussi aisément.

Autre argument, mathématique cette fois :
- Si dans un duel, qui oppose un elfe et deux orques, l'elfe ne parvient pas à tuer un seul orque, cela signifie qu'un elfe est plus faible qu'un orque.
- Si dans un duel, qui oppose un elfe et deux orques, l'elfe est vaincu mais parvient à tuer au moins un orque, cela signifie qu'un elfe est plus fort qu'un seul orque, mais plus faible que deux orques.
- Si dans un duel, qui oppose un elfe et deux orques, l'elfe tue les orques et sort vainqueur, cela signifie qu'un elfe est plus fort que deux orques réunis.
De ces trois schémas, lequel te semble le moins réaliste? Surtout quand on sait que dans la plupart qui ont opposés le bien au mal, le mal disposait souvent d'un plus grand nombre de troupe! Et pourtant le bien n'a pas perdu aussi souvent que cela...

Aussi, si tu tiens à faire capturer Sadorhen par seulement deux orques, il serait préférable qu'il en tue (ou blesse) au moins un avant de se faire prendre en traître par derrière par le deuxième orque. Mais à toi de voir! :p


Arrow Chapitre 7 :
Citation :Ils reçurent les précieux conseils de l’un des rescapés du siège de l’Eregion, nommé Celeborn, un Elfe de haut rang et lointain parent d’Elrond: il avait longtemps été enseigné par Celebrimbor lui-même, et savait beaucoup de choses sur la taille des pierres et la forge d’outils.
Celeborn élève de Celebrimbor, c'est là une scène bien ironique au vu de la relation qu'ils entretenaient entre eux. Pas impossible, mais tellement peu probable. Trop de raisons l'en auraient empêché, à en lire les CLI 2 :
Citation :Sauron exerça ses noirs enchantements sur Celebrimbor et ses compagnons-forgerons ; mais il travaillait en secret à l'insu de Galadriel et Celeborn
D'où l'on déduit que Celeborn n'était pas un des « compagons-forgerons ».
Citation :Et si forte fut son emprise sur les Mirdain qu'à la longue, il les persuada de se révolter contre Galadriel et Celeborn et de s'emparer du pouvoir en Eregion. Sur ce, Galdriel quitta l'Eregion et se rendit au Lorinand en passant les Khazad-dûm ; mais Celeborn qui se refusait à pénétrer les domaines des Nains, demeura en Eregion, bafoué par Celebrimbor
Comme quoi leurs relations n'étaient pas tout à fait au beau fixe. Et cela probablement bien longtemps avant même que Sauron n'intervienne, car dans la conquête du coeur de Galadriel, Celeborn avait été le grand rival de Celebrimbor...

De plus , Celeborn n'est pas (comme Galadriel et les Mirdain) un Noldo. Il n'avait pas comme eux cette « sympathie naturelle pour la tournure d'esprit des nains et pour leur grand amour des arts manuels »(CLI 2). En témoigne son refus de franchir les Khazad-dûm.

Ainsi, Celeborn forgeron? Cela paraît peu probable.
Mais Celeborn élève de Celebrimbor, encore moins!
Et étant donné que tu comptes lui donner une place particulière dans ton récit (ce qui paraît justifié : n'est-il pas le souverain d'Eregion, l'égal même de Gil-Galad?), je me devais cependant de t'éclairer sur ces points.


Toutes ces critiques sur les sept premiers chapitres vont malgré tout te donner du fil à retordre je pense. Mais bon, fallait pas demander! Mr. Green
Je reste d'ailleurs à ta disposition pour les autres. Wink
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La suite ... où est-elle ?? Very Happy Razz
Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel
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Merci pour ton enthousiasme, arwen! Ca me fait très plaisir. Malheureusement, je n'ai pas trop le temps de me mettre à mon texte ces temps-ci. Je vais essayer de faire un effort, promis!
Et puis, Mantha n'arrête pas de réclamer des modifications, c'est lourd à la fin Mr. Green

Citation :tu préfères la beauté du matin quand moi je contemple le crépuscule...
Disons plutôt que j'attends le matin qui viendra après la nuit!

A propos de Sadorhen: il est comme fasciné par le chant des loups, qui touche son esprit révolté, amer et colérique, même s'il n'en reste pas moins un Elfe. C'est à cause de ça qu'il ne voit les Orques qu'une fois qu'il est déjà entre leurs mains.
Si ce n'est pas clair, je vais revoir ce passage.

Je n'ai pas encore eu le temps de bien réfléchir à Celeborn... Si j'ai bien compris, il faudrait que je lui donne une place de seigneur, de noble? Par exemple, un conseiller d'Elrond, vu qu'il a déjà vécu dans les montagnes (il sait le nom et les vertus des plantes qui y poussent, comment se protéger de la neige...)

Citation :Toutes ces critiques sur les sept premiers chapitres vont malgré tout te donner du fil à retordre je pense. Mais bon, fallait pas demander! Mr. Green
Mais si j'avais pas demandé, tu serais resté dans ton coin en fulminant sur les fautes du texte? Nan, je suis sûre que tu m'aurais envoyé un MP ou autre pour m'en parler Mr. Green
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Au fait, j'ai potassé l'encyclopédie du site:
Citation :Le rôle de Celeborn est flou dans dès lors que Sauron, ayant appris la rébellion de Celebrimbor, se décida à attaquer l'Eriador. Certains récits affirment qu'il se serait enfui en Lothlórien, auprès de son épouse, échappant de justesse à la ruine de l'Eregion. D'autres récits affirment qu'au contraire il se serait battu au côté des forces de Gil-galad commandées par Elrond, mais qu'ils ne purent empêcher les armées de Sauron, trop nombreuses, de marcher sur l'Eregion et d'y semer la ruine.
Je n'arrive pas à caser le personnage dans l'armée d'Elrond: dans quelle tente, traité comment (c'est un seigneur, quand même!), avec quelles "qualifications"... La première hypothèse (sa fuite vers la Lorien) règlerait le problème.
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D'après les cli2, il est dit d'une part que Celeborn demeura à Ost-in-Edhil bafoué par Celebrimbor jusqu'au repentir de ce dernier, et d'autre part que lorsque Sauron envahit l'Eregion, Celeborn fit une sortie et put rejoindre l'armée d'Elrond. Cependant l'armée de Sauron s'interposa alors entre eux et Ost-in-Edhil.
J'opterais donc pour la présence de Celeborn aux côtés d'Elrond.

Après il est vrai que le rôle de Celeborn est complexe. Son statut de souverain est diminué à la fois par l'usurpation de Celebrimbor, et par Galadriel elle-même! (qui semble disposer du pouvoir réel sur le royaume d'Eregion, puis par la suite en Lorien) Un souverain diminué donc.

Mais dans le contexte de la guerre, en dehors de ces considérations, Celeborn est un chef d'armée, tout comme Elrond. Chacun disposant de ses propres hommes. Elrond ne peut donc s'approprier l'autorité sur les elfes menés par Celeborn!


Ainsi deux solutions s'offrent à ton récit Tinakë :

Arrow Soit deux armées distinctes oeuvrant dans un but commun. Ce qui te permettrait d'enrichir ton récit, Elrond pouvant oeuvrer à bâtir Imladris, tandis que Celeborn disposerait de missions typiquement militaires comme la défense de la vallée et la chasse aux orques.
L'avantage : deux histoires à raconter au lieu d'une, s'entrecroisant sans cesse. Tu tiendrais ainsi plus facilement les trois ans Wink
Autre avantage : cela explique une certaine division entre les deux armées, illustrée par le ressenti de Sadhoren envers ceux du Lindon ("De toutes leurs forces, vraiment ? C’est nous qui avons mis toutes nos forces à embellir la Moria, mais eux ne se souciaient que de la prospérité de leur Cité !"
Encore un autre avantage : cela justifie que Limtal et Sadhoren, de l'armée de Celeborn, aient à effectuer des missions de reconnaissance, au cours de l'une desquelles Sadhoren est capturé.

Arrow Soit Celeborn conserve son autorité sur ses troupes, mais se met lui-même sous l'autorité d'Elrond. (Ce qui me paraît un peu gros à mon sens : un souverain même affaibli se mettrait-il sous les ordres d'un simple capitaine?). En tout cas, Elrond n'exercerait alors qu'une autorité indirecte sur les troupes de Celeborn.
L'avantage : la cohésion de deux armées en une seule.
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Ta première suggestion me semble possible à mettre sur papier. A ceci près que Limtal et Sadorhen ont été envoyés à Mithlond par Celebrimbor, pour protéger les Anneaux. Ils ne peuvent donc pas être sous l'autorité de Celeborn.
Sinon, il faut que je dise quelque part que des soldats d'Ost-in-Edhil se sont joints à l'armée d'Elrond, mais continuent de recevoir leurs ordres de Celeborn.
Lequel Celeborn devrait sans doute être accueilli dans la tente des officiers, plutôt que de rester avec la soldatesque... et ça lui permettrait aussi d'avoir droit au chapitre dans les décisions.

Je pense donc changer en disant que LE et pas LES messagers de Celebrimbor vers Gil-Galad sont morts, et que Limtal et Sadorhen font partie du reste de l'armée de Celeborn (ils seront donc plus de deux à discuter au début du chapitre 3).

Ca va, tout est clair? Wink
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Mieux! Tout est parfait! Razz
(enfin jusqu'à ce que tu me demandes de commenter la nouvelle version! Mr. Green )
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Entre deux cours, j'ai rapidement modifié et posté le chapitre 3. Il y a sûrement des changements supplémentaires à faire, donc j'attends vos avis!
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Hello les gens!
J'espère que vous allez tous bien. Pendant le rare temps libre que j'ai, je vous ai concocté... non pas la suite, mais les chapitres 1, 2 et 3 remaniés (surtout le 3, Soir d'hiver).
Donc, si vous n'êtes pas lassés de lire et relire toujours les mêmes choses sans avoir la suite, j'attends vos remarques!
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Lassés? Non! Mr. Green
(Tant qu'on y prend un malin plaisir à poster ces commentaires! Twisted Evil )

Mais pour une fois, je crois que je vais avoir quasiment rien à dire sinon: Wao! Magnifique! Comment t'as fait pour t'améliorer autant? Superbes ces descriptions! Ton chapitre 1 : de la poésie! Riche et parfait le Daugrandir! Géniale la fin du chapitre 3! (on va s'arrêter là, hein? Mr. Green )

Mais! Mais... (histoire que ce commentaire serve quand même à quelque chose, n'est-ce pas? ^^)... il y aurait juste quelques petites choses à améliorer, dans le chapitre 3.
Je l'ai lu une fois, relu deux fois, mais à chaque lecture je ne saisisissait pas clairement -dès le début- que tu étais passé d'un récit omniscient à un récit vu à travers les yeux et la pensée d'Erestor. Ce qui est pourtant capital étant donné que c'est à travers lui que nous assistons à la discussion de Limtal-Sadorhen-Celeborn.
Ainsi pour plus de clarté, je te propose que en premier lieu tu insères dès les premières lignes du chapitre une pensée d'Erestor, comme tu l'as fait vers la fin (« Que nous sommes fragiles sans nous en douter, songea-t-il. Comme de fines flammèches ondulantes, dont l’existence dépend à la fois de la terre et du ciel. »)

Ensuite, il faudrait juste préciser où se positionne Erestor dans cette scène, car il faut le deviner, sinon attendre la fin de l'altercation pour comprendre qu'il est juste à côté de la tente des Elfes d'Eregion.

Enfin, quelque chose de perpétuellement bizarre (à mon sens), c'est qu'en sortant de la tente Celeborn s'adresse à Erestor, mais celui-ci ne répond pas. Et soudain apparaît Elrond qui répond aussitôt. Mais du coup, on se demande à qui Celeborn s'adressait réellement : à Erestor qui avait tout entendu? ou à Elrond qui se trouvait déjà là?
Aussi pourrais-tu laisser Erestor répondre (ne serait-ce que quelques mots, une phrase même pas inachevée s'il le faut) avant de faire intervenir subitement Elrond, ce qui accentuera à mon avis l'effet de surprise.

Après, comme tu le vois, et comme je le répète souvent, ce ne sont là que des affaires de goût, et je n'ai pas toujours forcément bon goût! Wink

Et à part ça, je le répète, ces chapitres sont excellents! Very Happy



EDIT : pour ceux qui lisent ce sujet en cours de route (notamment les nouveaux venus de ces dernières semaines) sans trop savoir de quoi il s'agit, la fan-fiction et les chapitres concernés ont été postés ici. Wink
Répondre


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